Si il y a bien une chose à laquelle il aspire au moment-même où il est témoin d'une discussion plus qu'ennuyeuse entre deux de ses camarades, c'est sans aucun doute de provoquer une panne de moteur pour éviter de subir auditivement la présence de ces idiots. Parler de la famille et d'un passé lointain n'est actuellement pas dans les compétences de l'ancien garde du corps préférant opter pour un humour sarcastique et assez révélateur quant à sa vision des choses.
« Dis-moi Pete, ta femme ne s'est pas barrée à cause de ta grande gueule par hasard ? »
Le regard et l'attention braqué sur les alentours, sa phrase était dite de façon assez cinglante pour lui faire comprendre qu'il commençait sérieusement à lui pomper l'air. Qu'est-ce qu'il donnerait pas pour un avoir des muets comme compagnon, des fois c'est pas plus mal et au moins ils ne sont pas trop contrariant verbalement en tout cas. Juste un mauvais moment à passer, une fois la reconnaissance faite ils pourront rentrer et Bruce s’attèlera immédiatement à la conception d'un nouveau projet pour renforcer la sécurité. Merci United Technologies pour tout ces beaux cadeaux en guise de récompense pour ses services pas si loyaux que ça, mais des services quand même. On va pas se mentir que les riches font preuve d'un narcissisme assumé allant parfois jusqu'à dégrader la réputation de ce statut. Ce n'est aucunement de la jalousie, mais bien de l'exaspération transformée en haine contre ceux qui affiche ne serait-ce qu'une once de bonheur alors que pour sa part il en a bien bavé. Une part de lui est content de voir que le bonheur existe malgré tout, mais la plus grande partie se retrouve enfermée dans une spirale obscure et néfaste dont il est plus difficile de se défaire. Il a essayé, longuement, mais rien n'y fait, c'est un piège dont le seul échappatoire est une infime source de lumière au bout du tunnel inaccessible facilement. Et dire que la plupart pense qu'il est honnête et loyal envers la milice et la zone dans son intégralité, qu'est-ce qu'il faut pas faire pour profiter de la situation franchement.
« Nous y sommes, faites gaffe où vous mettez les pieds on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. »
« L'endroit à l'air désert. Faisons le tour du propriétaire pour s'assurer qu'aucun danger ne s'y trouve avant d'entrer. Déployez-vous en éventail, Bruce tu prends la droite et toi Pete la gauche. »
Peut-être est-ce un automatisme, mais il peut pas le blairer ce type qui se prend pour un pseudo chef alors qu'il ressemble à un bonhomme Michelin ayant un peu trop commandé de Cheeseburger. Un régime ne lui ferait pas de mal d'ailleurs, ça serait toujours mieux que de se donner un genre aussi peu convaincant. Mais si monsieur le chef d'expédition veut se faire un petit plaisir, alors autant ne pas lui gâcher ça tant qu'il n'en fait pas trop. Une petit cour se présentait devant l'église même se trouvant au milieu d'un grand terrain, sur la droite se situait un cimetière assez lugubre malgré le soleil rayonnant de ce début de journée tandis que sur le gauche on pouvait se permettre d'avoir une vue assez large des barricades de Lafayette et par conséquent un excellent point d'observation.
« Il manquait plus qu'un cimetière pour compléter le tableau. »
Se disait-il à voix basse avant de lâcher un petit soupir d'exaspération face à cette scène semblant se baser sur une certaine rancœur du passé. Le lien assez tumultueux entre Bruce et Ivan remonte à quelques mois lorsque ce dernier essayait de s'imposer psychologiquement et physiquement face à Bruce simplement parce que monsieur a suivi un cursus militaire. Était-ce nécessaire ? Pour lui Ivan est une énorme blague qu'il n'a pas hésité à remettre en place en lui faisant comprendre qu'il ne lui fait pas peur et que si il continue à vouloir se la jouer petit chef avec lui c'est un second trou de balle qu'il verra naître sur ses fesses. La seule raison qui pousse Bruce à ne pas lui en coller une c'est bien parce qu'il est utile pour le moment et que ça ferait qu'envenimer encore plus les choses vu que sa couverture pourrait ainsi partir en fumée. Enfin, le problème n'est pas là pour le moment.
Arpentant l'extrémité droite de l'église, l'arme en main, Bruce longea dans un premier temps la bâtisse légèrement dégradée par le temps, pensant faire une mauvaise rencontre à un moment ou un autre. Rien ne se passe comme prévu et c'est bien là l'inconvénient de ce nouveau monde. Un carrefour se présenta à lui tout comme un chemin de pierre menant directement au cimetière séparée par une grille rouillée et visiblement fermée à première vue. Il se croyait à cet instant dans un mauvais film d'horreur où la logique voudrait qu'un fantôme vienne lui donner envie de se chier dans les bennes et vu qu'il n'a jamais été un grand fan des films de ce genre autant dire qu'il appréhendait un peu d'ouvrir la porte vu le rythme assez irrégulier des battements de son cœur. Il reste digne comme à son habitude et fera face au danger avec professionnalisme même si la poignée de la grille demeurait assez froide. Prenant une grande inspiration, Bruce ferma les yeux une demi-seconde avant les ouvrir et de pousser la grille qui se mit à grincer assez fortement au passage, alertant tout le cimetière à l'image de la petite cloche au-dessus des portes des bars pour signaler l'entrée d'un client. Une petite bière ne serait pas de refus d'ailleurs, mais il doute fortement que les morts soient aussi sociables d'où le fait qu'il n'hésite pas à leur coller une balle dans le cerveau où à les taillader bien assez pour se coller l'étiquette d'un chirurgien barbare.
Nora et l’orientation, ç’avait un peu été cette histoire tumultueuse, oscillante et complexe qui n’avait jamais marché: filez-lui une boussole, et elle serait bien incapable de comprendre comment ça pouvait marcher. Ironique, pour une personne qui pouvait se vanter d’avoir visité de nombreux pays, erré dans des zones relativement peu habitées, et rarement regardées par le reste du monde. Quelques semaines plus tôt, alors qu’elle avait été toute seule - avec Diego pour seule compagnie - la blonde avait probablement tourné en rond, ne se repérant qu’aux bâtiments ici et là, jurant à chaque aube éclairant les rues, qu’elle était ‘déjà passée par là’. C’était un miracle, alors, que Joshua et elle se soient retrouvés d’une quelconque façon: une bonne raison, aussi, pour justifier qu’elle mette tant de temps, à retrouver son chemin et à savoir où se rendre. Et comme ça, subitement, apparaissant de nulle part, elle les avait vues; les remparts de Lafayette, la terre promise, l’objet de murmures omniprésents sur toutes les lèvres- oh, elle avait rêvé de cet endroit, elle s’était demandé, souvent, comment c’était là-dedans. Avaient-ils vraiment de l’électricité, l’eau courante, un accès certain à un genre de confort, au moins? L’idée avait l’allure d’utopie, dans l’imagination de la Blake; ça faisait si longtemps qu’elle n’avait pas pris une douche en bonne et due forme. La tentation avait été grande, alors, les yeux bleus de la jeune femme lorgnant avec excès sur les sommets des murs qu’elle avait pu apercevoir: elle était encore loin, mais cette vision-là avait été bien plus concrète que tout ce qu’elle avait créé avec son esprit, depuis que tout était parti en vrilles. A côté du fameux camp fortifié, leur petit groupe, où Joshua et elle avaient trouvé refuge pendant quelques mois, ne faisait que pâle allure; peut-être était-ce normal, alors, qu’ils se soient faits zigouiller par des rôdeurs, comme ça, du jour au lendemain. Joshua. Les rôdeurs. L’espoir n’avait duré qu’un fragment d’instant, avant qu’elle ne se souvienne de ce qu’il y avait dehors: elle devait retrouver Joshua. Encore. Peut-être était-ce un cycle auquel ils se condamnaient, à tant tenir à faire la route ensemble, alors même qu’au fond, ils n’semblaient pas d’accord sur où était la sécurité, dans ce monde désolé. À Nora, il n’y avait aucune autre perspective que ce camp, là-bas, aux épais murs et aux installations bien stables, qui lui faisait de l’oeil. Pas ce qu’ils avaient là; juste eux deux et la survie, deux naufragés passant de planque en planque, sans savoir c’qu’ils deviendraient demain, ni c’que la journée suivante leur réserverait. Ils vivaient tant dans le présent, qu’au moins il était facile de prétendre que le passé n’avait pas d’importance; qu’il n’était pas douloureux. C’était pourtant un épais mensonge, duquel la blonde ne savait plus quoi faire; parfois, seule avec ses pensées, elle était rattrapée par une rancoeur poussiéreuse et injuste à l’égard de Joshua - alors elle devenait subitement bougonne, peu bavarde, distante. Elle n’pouvait pas faire mieux, quand bien même elle avait essayé.
Peut-être alors que prendre une douche, dormir confortablement et tranquillement dans un lit, atteindre une zone sauve sans s’être faits bouffer, serait la salvation dont ils avaient besoin, pour essayer de guérir. Ils perdaient de leurs âmes depuis trop longtemps, et Nora elle n’savait pas quand est-ce qu’elle atteindrait ses limites. Pour l’heure, elle était encore assez attachée à lui pour faire marche-arrière, repartir vers le vaste de Lafayette et du reste du monde. Ils s’étaient accordés sur des décisions bien précises pour n’plus se perdre pendant des mois comme ils l’avaient fait, la dernière fois que des rôdeurs étaient venus les attaquer. Alors techniquement, elle savait où elle devait aller: le plus dur, ce serait de trouver cette planque avant la tombée de la nuit, et sans se faire prendre par une horde de zombies sortie de nulle part. Seule, elle était après tout rapide et discrète, aussi silencieuse que quelques pas glissant sur l’asphalte des rues. Pourtant, le camp de Lafayette bourdonnait de sa propre activité; peut-être attirait-il trop facilement, trop évidemment les gens; Nora entendit une voiture, même, passer dans le coin, son conducteur n’essayant même pas d’être discret. Dehors, on parlait des Horsemen, et certains diraient même que les propres membres du camp fortifié n’étaient pas forcément des individus sympathiques: en définitive, la blonde n’eut besoin que d’une seconde avant de trancher, choisissant de se planquer pour ne pas se faire repérer. Son sac n’était pas beaucoup fourni de prime abord, mais si elle devait se faire dépouiller de son contenu, sa situation serait soudainement beaucoup plus désespérée. Et pourtant, elle jurerait qu’elle l’était bien trop déjà; désespérée. Sans Joshua, sans Diego, le coeur tambourinant contre sa poitrine alors que des voix s’élevaient ici et là - à sa droite, à sa gauche, dans son dos collé contre un muret qui lui semblait infiniment petit et insignifiant. Faute de mieux, Nora elle retrouva surtout l’arme qu’elle avait à la ceinture, celle qui était pour les cas extrêmes, comme avait dit le Burrows: quand elle était comme ça, toute seule, elle jugeait que c’était un cas extrême. Assez extrême pour qu’elle soit capable de tirer une balle dans la tête ou dans le corps d’un être humain, s’il le fallait? Oh, Nora elle n’avait jamais fait ça, et y’avait fort à parier qu’elle ne le ferait pas non plus, même aux dépends de sa vie, à en croire les doigts moites qui tremblaient autour de la crosse de son flingue. Il y eut un coup de feu, retentissant sans discrétion dans l’air; il ne vint pas d’elle, et il ne fut pas dirigé contre elle non plus. Non, c’était un des types qui venait d’achever un rôdeur, sans même s’préoccuper d’avoir attiré plus de monstres. Ils étaient toute une bande, et ils semblaient se croire intouchables. Et Nora, comme une idiote, elle était planquée comme une petite souris derrière un muret, à retenir sa respiration, à souhaiter que Diego, Joshua, n’importe qui soit là. Le chien aurait entendu la voiture bien avant elle, et la jeune femme aurait eu le temps de mieux se planquer. Merde. Mais le grognement glauque par-dessus son épaule lui indiqua que, de toute façon, les humains n’étaient pas son problème, aujourd’hui; Nora tressaillit, s’étala sur le sol alors que ses jambes ne lui obéissaient plus, au moment où elle vit tout un groupe de créatures à la mâchoire semi-décrochée et à la peau en lambeaux, venir vers elle. Eux, ils l’avaient trouvée. Et se battre ne fut pas une option qui lui traversa l’esprit; y’avait bien trop d’adversaires, et même si elle s’en sortait avec les morts-vivants, le brouhaha aurait tôt fait d’attirer les vivants, qui ne présageaient rien de mieux. Tout ce qu’elle fit, Nora, c’est prendre ses jambes à son cou. Dans sa course, elle se fit même harponner par deux-trois autres monstres, eux aussi attirés par le coup de feu de l’autre. Elle glapit, hésita à presser la détente une bonne dizaine de fois, la gorge sèche et le coeur au bord des lèvres. Quelque part, dans la frénésie, elle entendit un grincement, et ses prunelles se posèrent sur une église un peu plus haut; il y avait probablement quelqu’un, là-bas, ou au pire, l’édifice semblait être en assez bon état pour qu’elle s’y réfugie. Pourvu. Dans ses larges foulées, Nora jeta un regard en arrière, vers ses assaillants inhumains - quelques secondes de distraction qui lui firent brusquement percuter une silhouette épaisse et bien humaine. « Fermez, fermez, fermez! » elle hurla, repoussant le gars pour attraper la grille du portail - tiens, c’était le grincement qu’elle avait entendu - et claquer celle-ci avec fracas, tout pile.
L'atmosphère devenait de plus en plus pesante, le silence continuait d'engloutir le lugubre cimetière et merdier dans lequel il venait de se fourrer à cause de sa trop grande témérité. Il aurait mieux fait de rester a camp à surveiller les résidents à la place de jouer les soldats, ce n'était pas son rôle même s'il ne pouvait s'empêcher d'aller sur le terrain pour se dégourdir un peu les jambes de temps en temps. Justifié ou non, c'était le dernier de ses soucis sur le moment tant il apprécié quand même respirer un peu d'air frais. Lafayette continue de sombrer dans le désespoir en utilisant des recours se voulant aussi médiocres que disproportionnés, une perspective qui ne réjouissait aucunement le chef de la sécurité. Si seulement il possédait un don de précognition pour changer la donne en évitant les problèmes, mais malheureusement ce n'est pas le cas et il se doit de continuer de se fondre dans la masse en attendant la meilleure opportunité pour sortir de l'ombre. Naviguer dans des eaux troubles est devenue une habitude à laquelle il était de plus en plus difficile de se détacher telle une sangsue vous pompant le peu de conviction et d'optimisme sans aucune retenue. Cela le rongeait intérieurement, son esprit s'emballe d'une façon bien trop imprévisible pour pouvoir se ressaisir au bon moment, le moindre petit truc qui ne lui plaît pas peut le faire dégénérer. Non, il n'est pas à fleur de peau, mais simplement torturé et perdu face à cette incapacité à s'éloigner de la ligne rouge qui le poursuit depuis de nombreuses années maintenant. Ce n'est cependant pas prêt de changer, l'instinct de survie primaire guidait la conscience de Bruce.
La grille rouillée menant au cimetière termina son grincement après quelques secondes, assez pour qu'il finisse par se retrouver de l'autre côté face à plusieurs tombes. Il a en horreur une telle vision, mais il commence à s'y faire avec tout les cadavres qui cherchent continuellement à se faire un festin. L'objectif étant de sécuriser le périmètre, sa vigilance était à son paroxysme, son index prêt à appuyer sur la détente et trouer le cerveau du premier rôdeur s'approchant de trop près...enfin non, il utilisera son couteau pour éviter d'en attirer d'autres. Sauf qu'il n'était pas vraiment prêt à ce qui se produisit au moment où il détourna son regard des tombes. Un coup de feu attira son attention. Pete ? Ivan ? Bordel, ils étaient au courant que ce n'est pas le meilleur moyen pour rester discret ? Quel bandes d'abrutis. Un soupir suivit d'une grimace se dessina sur son visage avant qu'une silhouette ne vienne le percuter de plein fouet, l'obligeant à faire quelques pas en arrière.
« C'est quoi ce b.... »
Le temps de se ressaisir, il vit une jeune femme blonde fermer la grille du cimetière, les enfermant au passage à l'intérieur. Merveilleuse idée, voilà une véritable génie. Levant son arme en direction de l'inconnue, il prit une voie assez autoritaire et ferme.
« Doucement Blondie, ne t'avises pas de faire le moindre geste brusque. »
Ou c'est un trou qui servira de cavité au milieu de son crâne. Est-ce qu'elle avait un rapport direct avec le coup de feu survenu quelques secondes plus tôt ? Était-elle ne menace ? Si c'est le cas alors il faudrait faire un peu mieux parce qu'elle semble pas vraiment hostile à première vue.
«On va éviter d'ajouter une nouvelle tombe donc tu vas me dire qui tu es et qu'est-ce que tu fous ici parce que j'ai comme l'impression que tu viens de nous foutre dans un beau merdier. »
Et il préférait éviter ça, mais malheureusement il est trop tard pour se morfondre là-dessus. Un peu plus loin, quelques silhouettes se démarquèrent du feuillage épais des arbres se trouvant à proximité. Des rôdeurs, magnifique.
« BRUCE !!!! Ouvre-moi cette putain de grille il y en a partout. Magne-toi j'ai pas envie de servir de repas à ces merdeux. »
Affolé par la situation devenant de plus en plus étrange, Ivan fit part de sa colère en ordonnant à Bruce d'ouvrir le portail alors que le regard du chef d'expédition se braqua immédiatement sur la jeune femme. S'il avait une arme à la place des yeux elle ressemblerait à une passoire, le plus bizarre est qu'il n'a même pas lever son arme pour le menacer vu l'attitude qu'il arborait. Occupé à surveiller l'horizon, c'est finalement Pete qui l'ouvrit en poussant assez fortement, Bruce préférant garder la jeune femme en joug. Tous dans le cimetière pour une réunion autour d'une petite tombe. Une fois qu'ils furent à l'intérieur et que la porte fut refermée, Ivan se décida à reprendre la parole d'un ton menaçant et convaincu d'un traquenard.
« C'est qui celle-là ? Bordel, j'aurai dû me douter que les Horsemens se trouveraient ici. Ils utilisent cet endroit pour surveiller le camp. J'ai pas le choix: soit tu me dis ce que tu cherches soit je te fous une balle. »
Pete leva également son arme comme un bon petit toutou tandis que Bruce lui prit l'initiative de la baisser. Une menace ? Elle ? Plutôt rire. Certes, il restait aux aguets du moindre mouvement brusque, mais il n'allait pas se mettre à tirer sur une inconnue dont il n'était persuadé de rien, il ne pouvait pas se permettre un tel geste. Les rôdeurs continuaient d'avancer vers l'entrée du cimetière à cause de cet abruti d'Ivan, mais c'est sans un mot que Bruce attendait une explication quitte à devoir stopper le chef d'expédition si ça va trop loin sans une réelle bonne raison. Le moment devenait de plus en plus critique.
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