another one bites the dust (maxine)

▴ inscrit le : 27/02/2017

another one bites the dust
feat. reggie x maxne

C'est l'après-midi, peut-être trop tôt, mais tu arrives à sortir de Lafayette, seulement pour aider quelques habitants à tuer des zombies. T'es un nettoyeur presque expert et t'arrives finalement à bout de ses monstres avec l'aide des autres. Tu devrais retourner à l'intérieur, mais pourtant, lorsqu'ils se retournent, ta tête a disparu, tout comme le reste de ton corps. L'air n'est peut-être pas pur, mais au moins, le vent arrive à caresser ta peau et à te faire sentir mieux, malgré les traces de sang qui empreignent ta peau. Une douche, ça devrait faire l'affaire, ça va réussir à retirer la saleté qui traîne sur ta chair, laver tes vêtements, va suffire à enlever les traces, enfin, presque, on sait tous que le sang, c'est salissant. Mais toi, tu as besoin d'un remontant, d'un coin tranquille. D'être seul, à l'abri de rôdeurs, d'humains et tout autres espèces qui errent sur cette planète infectée. Tes jambes et tes pieds te conduisent jusqu'au bar du coin, celui tout près de Lafayette, Scott. Tu es chanceux, car à ton arrivée, il n'y a personne qui traîne dans les parages ou alors, ils sont bien cachés. La chance tourne, il y a encore de l'alcool, tu ne sais pas encore combien de temps il y en aura, mais autant profiter. C'est de ça dont tu as besoin, d'un remontant, pas d'une douche, enfin, pas pour l'heure. Tu te sers généreusement dans un grand verre pour bière et t'installes au comptoir, tes fesses sur le tabouret et noie tes pensées et tes angoisses dans ce liquide qui réchauffe ton estomac. C'est le calme plat, ça fait du bien à tes oreilles et à ton esprit de pouvoir te détendre, enfin, façon de parler. C'est peut-être même trop calme, tu es prêt à tout, t'es armé, si jamais on t'attaque. Les rôdeurs n'ont qu'à rester là où ils sont, loin de toi.

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MACFLY

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reggie & maxine.

« Sois prudente. » Max esquisse un sourire en direction de sa petite sœur qui la regarde avec air concerné. Le même air qu’elle lui réserve à chaque fois qu’elle la voit préparer son sac en vue d’une expédition de chasse. « Tu sais bien que je le suis toujours. » Elle appuie ses mots d’un clin d’œil rassurant avant de retrouver Paris Street. Deux minutes plus tard, la brunette s’engouffre dans la voiture et quitte la zone sécurisée de Lafayette, direction West Bay, à un peu plus d’une heure de route. Elle a prévu de rejoindre une grande zone boisée où elle trouvera sans doute de quoi réapprovisionner la section viande de leur garde-manger. Traquer et abattre une partie des derniers êtres vivants sur Terre ne lui procure aucun plaisir : elle ne le fait que par obligation, parce qu’elle a conscience que désormais, c’est survivre ou mourir. Et puis au moins, tant qu’elle s’occupera de la chasse, elle pourra s’assurer que cette dernière est exécutée dans le respect.
Max est brutalement sortie de ses pensées quand son pick-up commence à faire un bruit des plus étranges. De la fumée épaisse sort de sous le capot et le véhicule ralentit. « Et merde ! » Immédiatement, elle se range sur le côté – bien que ce soit inutile, et l’instant d’après c’est l’arrêt total. La brunette se hâte de récupérer ses affaires puis s’éloigne en courant. L’odeur ne lui dit absolument rien. Soudain, la voiture prend feu et explose. Max en reste un instant bouche bée, mais n’a pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment cela a pu se produire avec un pick-up du campement : elle doit trouver une nouvelle voiture si elle veut continuer son périple. Elle s’entretiendrait avec le mécano de Lafayette quand elle rentrerait avec son butin du jour.
Elle réalise se trouver juste à l’entrée de Scott. « Bon, on va commencer par là, » lâche-t-elle dans un soupir de résignation en se dirigeant vers le centre, son sac et son arbalète sur le dos.

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feat. reggie x maxne

Tu es parfois une cause perdue, Reggie. Une vraie cause perdue. Tu es là depuis environ un an et tu as déjà envie de tout massacrer dans cette ville abandonnée, qui est dirigée par un homme qui se prend pour le roi. Et il y a ses pions, le conseil, le conseil maudit que tu désires renverser, que tu désires envoyer six pieds sous terre. C'est la guerre et pas seulement avec les rôdeurs, mais avec les tiens, les êtres humains. Mais au moins avec les zombies, tu peux les tuer facilement sans que l'on te mette la corde au cou pour te pendre. Tu es dans tes pensées, dans la lune comme on pourrait dire, mais tu sursautes, ton cœur débat dans ta poitrine face à cet énorme bruit. Tu connais ce genre de son, c'est certainement une explosion. Tu prends quand même le temps de finir le fond de ta bière. Tu sais que cela va attirer les rôdeurs, forcément, ils adorent le bruit. Tu poses le verre sur le comptoir, tu dégaines ton arme, on ne sait jamais, c'est peut-être une diversion, mais tu ignores encore quoi, tu as toujours fait face au danger, tu n'as pas l'intention de fuir à cause de cela. Ta présence ici, c'est déjà pour t'évader, pour un court instant. Tu te lèves, fais face aux vitres, tu peux apercevoir de là où tu te trouves, une épaisse fumée se propager dans l'air. Il serait temps d'y aller, après tout, les zombies ne vont pas tarder, mais toi, tu restes là, peut-être que rien ne va se produire, juste de la fumée qui va envahir le ciel et polluer l'air, déjà sale. Tu places tes mains pour mieux voir contre la fenêtre, tu n'es pas certain, mais tu penses apercevoir quelqu'un là-bas, il n'y a aucun indice qui te fait croire que c'est un mort-vivant ou non. Tu regardes dans ton arme, il te reste encore assez de balles, mais sûrement pas pour une armée. Tu ouvres la porte du bar, tu vises la tête de la personne, sans tirer. La silhouette continue d'avancer, un peu trop vite cela dit, c'est sûrement un affamé ou un tueur qui veut te voler. Elle se dessine de plus en plus pour prendre la forme d'une femme. Tu n'as pas l'impression que la personne est morte, juste vivante. Peut-être est-ce justement cette personne qui a causé cette explosion pour fuir des rôdeurs, tu préfères rester sur tes gardes. Tu ne vas même pas vers cette dernière et retournes à l'intérieur te servir un verre de bière. Encore. Tu ignores si elle a besoin d'aide, si elle va changer de direction, mais on verra bien, la porte n'est pas verrouillée. Ton arme, tu l'as place à côté de toi, prêt à tirer, s'il le faut.

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MACFLY

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Sans perdre de vue les environs, Max se dirigea d’un pas ferme vers les fantômes de boutiques qui représentaient autrefois le centre de Scott. L’explosion de sa voiture avait fait un sacré boucan, pourtant personne ne semblait montrer le bout de son nez. Tant mieux, ce contretemps avait déjà assez retardé la brunette. Et puis, qui sait combien de minutes supplémentaires il lui faudrait pour dénicher une voiture en état de marche – sous-entendu avec de l’essence ? Serait-ce seulement possible ? On verra bien, songea-t-elle sans ralentir la cadence. Elle n’allait pas baisser les bras sans avoir essayé. Si vraiment la mission chasse devenait impossible, alors elle rentrerait à pied jusqu’au campement dont elle n’était pas si loin. Quoi qu’il en soit, le mécano allait se prendre une sacrée dérouillée. Il était supposé vérifier les véhicules, alors pourquoi celui de Max avait-il failli la tuer une poignée de secondes plus tôt ?
La brunette était en train de s’énerver toute seule – et de visualiser son poing dans la figure du coupable, quand un bruit plutôt caractéristique parvint jusqu’à elle. Le son des rôdeurs. Leur râle affamé, annonçant qu’ils étaient en marche et prêts à vous déchirer la chair. « Fais chier. » Maxine n’avait pas besoin de ça en plus de tout le reste, mais pouvait-elle vraiment se montrer étonnée ? Evidemment, l’explosion de son pick-up avait attiré le peu de morts-vivants se trouvant déjà dans le coin. Peut-être que si elle pressait le pas et se cachait quelque part avant qu’ils ne la voient, ils se dirigeraient directement vers la bagnole en train de brûler ? Ouais, ça vaut le coup d’essayer. Alors, Max se mit à courir aussi vite que possible. Trop occupée à jeter un coup d’œil en arrière, la brunette n’aperçut pas le monstre qui venait de débouler juste en face d’elle d’une ruelle perpendiculaire. De toutes ses forces, elle lui rentra dedans et poussa un cri de surprise. La carrure du rôdeur, malgré la décomposition en cours, la déstabilisa un instant. Venait-elle de foncer sur un véritable sumo ? Au minimum, un joueur de football américain. Max recula aussitôt, évitant les dents de Sumo qui cherchaient déjà sa gorge. Son bras. N’importe quoi. Elle fit quelques pas en arrière, attrapa son arbalète et tira. La flèche atteignit Sumo entre les deux yeux, qui s’effondra au sol. La chasseuse récupéra son arme. Entre temps, le son des rôdeurs n’avait fait que s’intensifier, et cette courte bagarre avait certainement attiré l’attention des plus proches. Vite, planque-toi, putain ! Elle s’empressa d’ouvrir la première porte qu'elle trouva, de rentrer et de la refermer. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de souffler qu’elle entendit un bruit de tabouret derrière elle. A la vitesse de l’éclair, Max dégaina son Beretta et fit volte-face…

▴ inscrit le : 27/02/2017

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Il manque d'ambiance ce bar, peut-être qu'un peu de musique, ça serait bien. Tu imagines bien l'ambiance avant l'apocalypse. Tu ne viens pas du coin, mais tu connais un peu l'ambiance de la Louisiane. Et le décor, en dit long, c'est plutôt festif, cela devait attirer pas mal de clients. Là, présentement, tu es seul, à boire ta bière, parce que malgré tout, elle reste encore buvable et que tu en as grandement besoin pour pouvoir rentrer, sûrement dans un état second, mais tant pis. Tu te croyais seul, tu croyais que c'était le calme plat, mais ce bruit sourd a su attirer ton attention, mais peut-être pas assez pour alarmer les autres. De toute manière, tu es seul, sans aucun moyen de faire réagir les habitants du camp. Tu retournes t'asseoir et boire, tes pensées reviennent, surtout celle du passé, tu n'as encore rien oublié de tout cela. Tes yeux se ferment un court instant, tu te masses les tempes et c'est là, qu'à nouveau, un bruit se fait entendre, celle de la porte qui résonne, juste assez pour que tu attrapes ton arme et te retournes vers la personne qui vient d'envahir ton espace. Tu aurais bien dit haut les mains, mais ton rôle de flic a disparu en même temps que le début de l'apocalypse. Elle pointe son arme sur toi, mais très vite, tu reconnais ce visage, alors, tu baisses ta garde, comme si elle est venue te tuer, sait-on jamais. « Alors, c'est toi que j'ai vu dans ce brouillard ? » Tu déposes ton arme sur le comptoir puis tu soupires un instant.
« Ne me dis pas que c'est toi qui a fait exploser je ne sais quoi dans les environs ? » Ça sent mauvais tout ça. Elle n'est sûrement pas là pour se détendre. Tu attends qu'elle s'explique. Surtout que tu vois bien que son souffle est court, elle vient sûrement de courir, pour échapper à des morts-vivants ? Sois ça ou des voleurs, il n'y a plus beaucoup de choix.

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MACFLY

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Son bras tenait l’arme à feu droit devant elle, sans aucune hésitation ni aucun tremblement : une question d’habitude quand on avait bossé en tant que doublure dans des films où l’action avait la première place. Même si Max détestait les flingues, elle n’avait d’autre choix que d’en garder un constamment sur elle. En ces jours sombres, la menace pouvait surgir de partout. Des morts, mais aussi des vivants. Surtout des vivants.
« Reggie !? » s’exclama-t-elle en apercevant enfin ses traits, le souffle toujours court. Le danger immédiat passé, la brunette rangea son arme et s’accorda quelques secondes pour reprendre ses esprits. Ce n’était pas la course qui avait tant troublé sa respiration – sportive comme personne, il lui en faudrait cent fois plus pour la fatiguer – mais bel et bien cette collision inattendue avec Sumo le rôdeur. Depuis l’épidémie, et malgré les nombreux combats menés contre ces abominations, c’était la première fois qu’elle se laissait surprendre de cette manière. Jamais, jamais ça ne se reproduirait, elle s’en faisait la promesse.
Entre temps, Reggie avait lui aussi posé son flingue et lui avait demandé si c’était elle la vilaine responsable de tout ce boucan. Elle leva les yeux au ciel, exaspérée. La croyait-il vraiment aussi stupide ? Maxine se garda toutefois de lui faire la remarque à voix haute, et se contenta des grandes lignes. « Ma bagnole a explosé. » Voilà. Clair, net et précis. Tout en faisant quelques pas dans la direction de Reggie, la chasseuse fit un signe du menton vers ce qui avait certainement contenu de l’alcool une poignée de minutes plus tôt. « Et toi, qu’est-ce que tu fous là ? La règle du Conseil te les brise tellement que tu viens jusqu’ici pour t’enfiler de vieilles bières tout seul ? » Son ton avait beau être des plus sarcastiques, Max aurait en réalité payé cher pour une bonne pinte… Ou une pinte tout court. Ouais, ça aurait fait l'affaire aussi, de toute manière à l'heure actuelle, ils n'étaient pas franchement en position de faire la fine bouche...

▴ inscrit le : 27/02/2017

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feat. reggie x maxne

Finalement, on ne peut pas dire que la chance tourne pour toi. Cela dit, sa compagnie, elle n'a jamais été désagréable à l'époque. Ta question est presque évidente, sa réponse l'est tout autant d'ailleurs. Tu lèves la tête vers le plafond qui est en train de se défaire peu à peu à cause de l'humidité et du temps. Tu t'assois finalement, face au bar, tu prends ton verre, mais il est vide. Ses questionnements te font rire jaune. Au fond, tu ne l'as ne connaît pas tellement, tu ne sais pas de quel côté elle peut être, du conseil ? Des rebelles ou bien neutre ? Tout est possible. Cela dit, tu veux bien prendre le risque de te faire foutre dehors de Lafayette. « J'emmerde un peu les règles, tu sais. » Dit de la part d'un ancien flic, ancien policier qui ne s'était pas privé pour choper des médicaments pour son propre bien, pour ses heures de sommeil irréparables et sa nervosité. « Voilà, je viens boire en toute tranquillité, avant ton arrivée bien évidemment. » Tu pivotes sur ton tabouret pour lui faire face en restant assis. « Alors, Madame la Conseillère, quelle sanction vais-je avoir ? La fessée, j'espère. » Tu fais agiter tes bras comme si tu avais peur. T'es un peu con en fait, légèrement bourré, mais certainement pas assez pour perdre le fil du temps ou tomber sur le plancher. Mais suffisant pour dire quelques conneries.
« Alors, je te sers quelque chose ? » Parce que c'est la fin du monde, qu'on a plus qu'une vie à vivre, une vie qui tient souvent qu'à un cheveu. Tu passes de l'autre côté, afin de te retrouver là où il y a tout l'alcool.

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MACFLY

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Max arqua un sourcil lorsque son interlocuteur balança qu’il emmerdait les règles. Se trouvait-elle donc en compagnie d’un potentiel allié, d’un homme qui serait intéressé par sa cause ? Reggie se contentait-il de suivre son propre chemin sans faire de vagues, ou accepterait-il de se joindre à elle pour mettre un terme au règne du Conseil ? Il faut que je sache, songea Maxine alors qu’il lui reprochait d’avoir troublé son moment de tranquillité. Elle était déjà en train de réfléchir aux questions qu’elle pourrait lui poser l’air de rien lorsque Reggie lui demanda si elle voulait boire quelque chose. Elle l’observa changer de place pour se rapprocher des bouteilles restantes. Pour toute réponse, elle esquissa un sourire en coin, presque complice, avant de se retourner vers la porte. Elle n’entendait plus aucun rôdeur dehors. Ils avaient certainement été plus attirés par le brasier que par sa rapide bagarre avec Sumo. Sans danger immédiat en vue, Max couvrit la distance qui la séparait du bar et s’installa sur un tabouret. « Qu’est-ce que vous me proposez, Mr le Barman ? » demanda-t-elle finalement. Puis, elle décida qu’il était temps de passer aux choses sérieuses. Reggie et Max se connaissaient d’avant l’épidémie, même si la vie et ses aléas avaient fini par les séparer. La jeune cascadeuse avait beaucoup aimé ses discussions avec lui autour d’un café ou d’un verre. Et elle ne pensait pas se tromper en disant que ce sentiment était alors réciproque. Il n’avait pas l’air d’avoir tellement changé. Compte tenu de ce passé commun, oserait-il la dénoncer s’il captait ses réelles intentions ? N’était-il pas lui-même peu enclin à suivre les règles du campement ? « Alors comme ça, t’as un problème avec le Conseil ? C'est pas très prudent, tu sais... » balança-t-elle de but en blanc. Soit il mordait, soit il esquivait. Mais au moins, en fonction de sa réponse, elle saurait si elle pouvait aller plus loin ou non.

▴ inscrit le : 27/02/2017

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feat. reggie x maxne

L'ambiance est calme. Tu ne te mets pas en état l'alerte, ce n'est qu'elle, Maxine, cette fille que tu as rencontrée à Los Angeles. Ce boulot qu'on t'avait forcé à faire, t'a permis de la rencontrer et de la connaître. Enfin. Au fond, tu ne connais pas grand-chose d'elle. Après l'apocalypse, les gens ont beaucoup changé pour la plupart et toi, tu ignores si elle est du même côté que toi. Tu t'ouvres presque ouvertement. Tu emmerdes les règles. Pour le moment, tu joues les barmans. À sa question, tu regardes alentour de toi, rien d'intéressant, la plupart des bouteilles sont vides ou bien cassées. Tu n'es pas le premier à être venue ici, alors forcément, le choix reste limité. « Laisse-moi voir. » Tu fouilles un peu partout, tu joues une bouteille puis une seconde ainsi qu'une troisième. Tu regardes les cerises, on va oublier ça, elles sont moisies, dégoûtantes et vertes. Tu fronces les sourcils un instant et commences à préparer un cocktail, tu l'inventes un peu au final. « Qui a dit que j'avais un problème avec le conseil ? Moi ? Non, aucunement. » Les derniers mots sonnent plutôt sarcastiques. Bien évidemment que tu as un problème avec eux, tu veux les renverser. Tu voudrais lui crier ta haine sur eux, mais tu te retiens, pour le moment. Tu poses le cocktail, un coup terminé, devant elle. « Spécial Reggie. » Tu la regardes dans les yeux. Pourquoi parler du conseil ? Tu étais là, à la base, pour t'en sauver, mais au fond, c'est comme si c'était obligatoire d'en parler, d'une manière ou d'une autre. « Tu es copine avec eux ? Tu veux me soutirer des informations ? » ton regard se perd dans le sien avant de reculer et de passer de l'autre côté, sur ton tabouret. « Disons seulement que.. leurs règles deviennent n'importe quoi. La façon qu'ils procèdent. Tu n'as pas envie de liberté toi ? De choisir tes propres choix ? » Tu te laisses aller, ça passe ou ça casse, dans le pire des cas, tu te fais exiler. C'est peut-être le mieux finalement, pouvoir tracer ta propre route, avec tes compagnons, sûrement que tu ne sortiras pas de là tout seul. Peu importe. Tu n'as plus envie de te cacher, enfin, avec elle.

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» another one bites the dust (holden)
» (saul) die if I must, let my bones turn to dust
» (M, RESERVE) MICHAEL FASSBENDER ▴ all we are is dust in the wind

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