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 « l’amour ravageur. » (irvald)

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Anonymous
Invité

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MessageSujet: « l’amour ravageur. » (irvald)   « l’amour ravageur. » (irvald) EmptyMar 4 Avr - 13:59

Il n'y a pas de moyen plus efficace de supporter la douleur que la mortification et l'autotorture. La douleur te ronge, te sape et t'engloutit ? Frappe-toi, gifle-toi, fouette-toi jusqu'à ce que tu éprouves des douleurs plus épouvantables. Certes tu ne triompheras pas de cette façon, mais tu la supporteras bien plus qu'en l'acceptant médiocrement. Offre ton corps à la mortification, embrase-le que le feu en sorte, bande tes nerfs et serre les poings comme pour tout casser, comme pour embrasser le soleil et repousser les étoiles. Quand tu te dis qu'en réalité t'es entrain de te laisser aller, tu n'éprouves aucuns remords. A quoi bon s'acharner de toute manière ? Il n'y a plus d'espoir, plus de raison de vouloir avancer. Irving ne dit pas qu’il envie que sa vie prenne fin brutalement. Bien au contraire, mais il est temps qu’il se fasses une raison, c'est terminé, c'est terminé.  La vérité c’est qu’il a fini par comprendre que le monde ne redeviendra pas comme avant, parce que depuis le temps, on aura déjà trouvé la solution. Puis à vrai dire, il n’est pas sûr de vouloir retourner au monde d’avant, pas avec ce qu’il a fait, ou ce que les autres ont fait. Avoir une vie bien rangée ça n’avait jamais été dans ses projets avant l’épidémie, depuis que les morts reviennent à la vie pour tuer les hommes encore moins. Il deviendrait fou, il le sait pertinemment et c’est pour cela qu’il ne s’acharne pas à trouver un remède, lui s’en moque, il veut simplement vivre, ou tout du moins, survivre.
Dans ce semblant de communauté, avec les autres survivants, le jeune homme divague, il ondule dans le temps, incapable de savoir que penser de tout ce qui arrive. Il a bien vu les choses comme elles sont réellement. Oui, Irving sait que le Conseil de la ville fortifiée prend de mauvaises décisions, il a bien vu que certains sont contre ce pseudo gouvernement. Lui ne prend part à rien, il est là, il profite de cela tant qu’il est encore temps. Mais il a bien compris que cette utopie ne sera pas indéfinie, un jour ou l’autre, ils reviendront, les hommes et les femmes qui ont tenté de prendre le contrôle de Lafayette. Il sera prêt, il fera ce qu’il faut, parce qu’il vendra cher sa vie et celle des autres. Il a beau ne pas avoir d’accroche particulière à ce lieu, il veut tout faire pour les protéger. Voilà pourquoi il est là, en pleine nuit, dehors à surveiller l’enceinte, son fusil de précision à lunette thermique avec un silencieux, prêt à faire feu.
Le Conseil a bien vu ce dont il était capable, il leur a dit une partie de sa vie d’avant, néanmoins, il a enjolivé la choses, il a tenté de cacher quelques petits aspects pouvant le mettre plus ou moins en danger. Les militaires à la tête de la ville l’a donc chargé de surveiller la ville, de faire en gros les yeux des murs pour prévenir toute incursion. Il n’hésitera pas à tirer sur les étrangers s’ils se montrent menaçants, ce qui est sûr c’est qu’il tuera le moindre rôdeur s’approchant de sa maison. Néanmoins, le temps passe, les minutes défilent sans qu’il n’y ait rien à faire, à part scruter les environs, comme si cela avait une véritable importance, rien à signaler, aucun bruit, à part les animaux et les monstres, là-dehors qui déambulent. Irving souhaite dormir, mais il ne peut pas. Il passe ses mains sur son visage après avoir posé son fusil le long de la barricade. Il baille longuement et tente de se réchauffer comme il peut. Sa veste ne le protège guère du froid de la nuit. Il rêverait d’être dans son lit, comme tous les autres, pouvoir dormir comme il le veut. Mais il fait ce qu’on attend de lui, une insubordination peut suffire à être exclu ou pire. « Un petit peu d’action s’il vous plaît, qu’il murmure dans le vent glacial. » Les mots s’envolent, se brisent petit à petit dans l’air acide qui lui brûle le faciès. Evans pourrait presque voir les sons dans la nuit, ils sont lumineux et clairs comme de belles ondes qui brillent à la lumière blafarde et presque effrayante de l’astre lunaire.
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« l’amour ravageur. » (irvald)

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