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 (dani), falling awake.

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MessageSujet: (dani), falling awake.   (dani), falling awake. EmptyLun 6 Mar - 1:46

another ghost to follow.
dani keller et silas castellanos
You never get to choose. You live on what they sent you And you know they're gonna use The things you love against you. One foot in the grave, One foot in the shower, There's never time to save. You're paying by the hour. And that's just the way it goes Falling awake. And that's just the way it goes.

Les journées se ressemblaient toutes à Lafayette, ça semblait presque paradoxale, alors que dehors, c’était l’apocalypse et qu’aucun jour n’était comme le précédent. Dehors, y avait pas de routine possible, fallait survivre du mieux qu’on pouvait et c’était loin d’être facile. Il n’arrivait pas à s’y habituer Silas à la vie entre les murs du camp. C’était complètement différent de ce qu’il avait connu jusqu’à présent et tout dans ce camp lui rappelait ce qu’il n’avait plus désormais, ce qu’il avait perdu, quand on avait tué sa femme et sa fille. Il en voyait des familles, il ne pouvait pas prétendre qu’elles étaient heureuses, alors que ça restait l’apocalypse pour tout le monde, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’ils avaient de la chance. Une chance qu’il n’avait plus lui, alors qu’il avait perdu ce qu’il avait eu de plus cher dans ce monde. Il était jaloux parfois. Jaloux, quand il voyait Ariane avec ses filles, alors que lui, il ne reverrait plus jamais la sienne. Des fois, il se disait qu’il devrait faire des efforts, au moins pour Ariane qui se donnait la peine d’essayer de l’aider, mais c’était beaucoup plus compliqué que ça en avait l’air. Il avait toujours cette envie de partir, de fuir le camp, ce genre de havre de paix, parce qu’il n’arrivait pas à s’y faire. Les jours passant, il en arrivait même à se demander s’il la méritait sa place ici. Il n’en voulait pas de toute évidence, alors sans doute que ça voulait dire qu’il ne méritait pas d’être ici. Pas plus qu’il méritait d’être encore en vie, alors qu’il était celui qui avait poussé ce type à pointé un flingue contre la tempe de sa femme. Il n’avait pas eu le choix, qu’il se disait, alors qu’on avait attendu de lui qu’il décide qui entre sa femme et sa fille allait mourir. Mais Livia était morte aussi. Alors la culpabilité, il n’arrivait pas à s’en défaire.

Sa femme, sa fille, elles auraient mérité de se retrouver dans un camp comme celui-ci. Elles auraient mérité de survivre. Mais c’était lui le dernier de la famille à être encore debout et ce n’était pas pour le réjouir. Il se demandait encore ce qu’il faisait là, dans ce camp, mais aussi dans ce bureau. Il avait dit qu’il avait été psychiatre, on lui avait dit qu’ils n’avaient plus de psy et en deux en trois mouvement, il avait hérité d’un beau bureau qui ressemblait à s’y méprendre à tous les clichés qu’on pouvait voir sur les psys. Le sien aussi, il avait eu cette allure-là, il ne pouvait certainement pas le nier. Enfin, il continuait de penser qu’il était loin d’être la personne le mieux placer, ces derniers temps pour aider les gens avec leurs problèmes. Il savait bien qu’il n’avait plus la tête sur les épaules, au moins, il ne vivait pas dans un genre de déni à prétendre que tout allait bien dans le meilleur des monde. Il avait conscience de ses problèmes, il pourrait presque se dire que c’était la première étape vers la guérison, mais en vérité, il ne savait pas s’il irait mieux un jour. Il était complètement hanté par ce qu’il avait vécu, les cauchemars ne le lâchaient plus, si bien qu’il avait du mal à fermer les paupières. Il revivait cette scène en continue, encore et encore sans que ça s’arrête. Il n’allait pas bien et il était censé trouvé les bons mots pour aider les autres à s’en sortir, il trouvait ça complètement ironique lui, voire même totalement hypocrite, mais bon, il faisait ce que le conseil attendait de lui et après on verrait bien. Après, il serait loin sans doute, parce que rester ne semblait pas une option pour lui.

Il soupira. Pour l’instant, il était encore là, alors il allait faire l’effort d’à peu près bien faire son boulot, ou d’au moins faire ce qu’il pouvait faire, ce qui lui semblait très limité en vue des conditions actuelles. Pourtant, alors qu’il jeta un coup d’œil à la liste des personnes qu’il était censé recevoir aujourd’hui, il ne put s’empêcher de tiquer serrant les mâchoires quelques secondes. Dani. Il savait bien qu’il avait dit un truc sans vraiment y réfléchir l’autre fois. Un truc qui n’avait pas de rapport avec ce qu’elle avait à lui racontait, mais qui témoignait de son parcours à lui. C’était qu’elle parlait de ses cauchemars, de son parcours et il ne savait pas trop comment ni pourquoi ça lui rappelait sa propre existence et peut-être qu’il avait un besoin inconscient d’en parler, mais ce n’était pas le lieu pour ça et Dani n’était sans doute pas la bonne personne. Après tout, c’était elle la patiente et lui le psy, pas question de faire un genre de transfert avec elle. Alors, quand il entendit la porte du bureau s’ouvrir, il se redressa dans son fauteuil, repositionna ses lunettes sur son nez et se répéta plusieurs fois dans sa tête, qu’il allait faire comme si de rien n’était, comme si les quelques mots qu’il avait balancé n’avaient jamais existé après tout, ce n’était pas son rôle à Dani d’essayer d’analyser ce qu’il pouvait raconter. « Bonjour Dani. Comment ça va aujourd’hui ? » Il releva les yeux vers la brune qui venait d’entrer dans le bureau, prêt à commencer cet entretien qui ne traiterait que d’elle et seulement d’elle, parce que c’était ce qu’on exigeait de lui, dans ce camp mais aussi dans cette carrière qu’il avait choisi, bien des années plus tôt et il le savait Silas, qu’il avait toujours été parfaitement professionnel, en quelque chose comme vingt-cinq ans s’exercice, ce n’était pas maintenant que ça allait changer, même si y avait une apocalypse dehors.
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MessageSujet: Re: (dani), falling awake.   (dani), falling awake. EmptyMar 7 Mar - 21:38

Dani passa son tshirt, mais ses pensées étaient ailleurs. Elle avait rendez vous avec le psychologue du coin dans cinq minutes. Pas de sortie pour elle aujourd'hui, la jeune femme était de repos, mais cela ne voulait pas pour autant dire qu'elle en profitait pour trainasser au lit. De toute manière avec Asher et Caleb ce n'était pas vraiment possible, ces deux là adorant faire du bruit. Mais ce n'était pas ça qui la troublait, non c'était plutôt sa dernière séances avec Silas. Elle y avait repensé plusieurs fois depuis la semaine dernière, mais n'en avait parlé à personne. En réalité, elle ne savait pas trop quoi en faire. Le psy, c'était Silas, et le seul à qui elle pourrait en parler c'était lui. Hors, il faisait partie du "problème". Mais était ce sa place à elle de lui en parler ? Avec d'autres personnes, elle l'aurait sûrement fait, mais avec Silas, c'était différent. Elle ne le voyait que dans son bureau, en dehors de cette pièce ils n'avaient aucun contact, excepté les polis bonjour et au revoir. Elle se voyait mal engager cette discussion, sérieuse d'autant plus avec lui. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et jura en voyant l'heure. Elle prit sa veste et descendit dans l'entrée et croisa Caleb qui pouffa de rire devant elle. "Quoi ?" demanda t'elle, un peu séchement. Le brun secoua la tête en rigolant. "T'es pas très réveillée toi aujourd'hui." dit il, se penchant pour montrer à la jeune femme son étiquette. En effet elle avait mit son haut à l'envers. Dani jura et retira son tshirt dans l'entrée, devant un Caleb qui fit mine d'être outragé par cette vue. "Oh ça va, t'as déjà vu des soutien gorges non ?" dit elle en levant les yeux au ciel avant de passer sa veste et de partir sous les rires de celui qu'elle considérait comme un frère. Elle arriva au bureau de Silas avec un peu de retard, comme à son habitude elle toqua à la porte puis entra, offrant un petit sourire au brun. "Bonjour doc, désolée du retard." dit elle avant de s'asseoir sur un des fauteuils confortable. Elle prit le temps de la reflexion avant de lui répondre. Elle avait prit l'habitude de dire que tout allait bien, alors que la réalité était tout autre. Elle prit quelques minutes donc pour réfléchir, notant que Silas n'avait pas évoqué son petit "dérapage" de la dernière séance. "Ca peut aller." finit elle par répondre, faisant un petit sourire à Silas avant de jouer avec un fil du fauteuil, comme pour détourner l'attention. Il était vrai que depuis qu'elle avait commencé avec les séances, elle allait un peu mieux. Elle faisait encore des cauchemars mais moins qu'avant. C'était bon signe non ? "Et vous ?" demanda t'elle, par politesse bien sûr, mais aussi par curiosité un peu. Elle ne pensait pas qu'il s'ouvrirait à elle comme elle le faisait avec lui, mais rien ne coûter d'essayer non ?
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MessageSujet: Re: (dani), falling awake.   (dani), falling awake. EmptySam 11 Mar - 22:24

another ghost to follow.
dani keller et silas castellanos
You never get to choose. You live on what they sent you And you know they're gonna use The things you love against you. One foot in the grave, One foot in the shower, There's never time to save. You're paying by the hour. And that's just the way it goes Falling awake. And that's just the way it goes.

Parler de sa vie, c’était pas quelque chose qu’il avait l’habitude de faire Silas. Pas ici, pas dans ce camp, pas à tout un tas de personnes qu’il ne connaissait pas, qui ne savaient rien de l’homme qu’il avait été et de celui qu’il était devenu. Il n’avait pas envie de raconter sa vie à des gens auxquels il n’avait pas envie de s’attacher. Silas, il se disait qu’il serait mieux tout seul dans son coin, parce qu’il ne pouvait plus s’attacher aux autres, parce qu’il n’en avait plus la force, alors qu’il avait juste l’impression qu’à chaque fois qu’il se liait avec quelqu’un, c’était une autre personne qu’il risquait de perdre. Il avait essuyé trop de pertes jusqu’à présent. Da femme et sa fille, les deux personnes les plus importantes de sa vie. Il n’avait pas franchement envie de raconter à qui que ce soit tout ce qui lui était arrivé. Pourtant, Silas, il était probablement le mieux placé pour savoir que parfois, la meilleure chose à faire c’était de parler de ses problèmes, sinon, son métier n’aurait jamais eu le moindre intérêt. Pourtant, il savait bien qu’au cours de sa vie, il avait aidé des gens, juste parce qu’il avait été là pour les écouter. Il le savait, mais il n’avait pas pour autant envie de la raconter sa vie, peut-être qu’il n’avait simplement pas envie que ça aille mieux. De toute façon, est-ce que c’était vraiment possible ? Sans sa femme et leur fille, il n’avait plus rien qui en valait pas peine et pour lui Lafayette avait tout d’une illusion qui ne tiendrait jamais la route. Heureusement alors, qu’il était le psy du camp, celui qui était chargé d’écouter les autres et qui n’avait pas besoin de raconter sa vie en échange. Il pouvait écouter, conseiller et ce sans avoir besoin de s’étendre sur sa vie à lui. C’était très bien comme ça.

Il n’avait pas envie de parler de lui, alors, ça lui allait très bien de juste écouter les autres. Il ne savait pas pourquoi alors, il avait raconté quelques trucs personnels lors de son dernier entretien avec Dani. Il n’était pas prêt admettre que c’était un besoin inconscient de se confier à quelqu’un. Il ne voulait pas se dire que c’était un genre de transfert qu’il faisait avec les problèmes de la jeune femme, parce qu’elle non plus, elle n’arrivait pas à dormir parce qu’elle était hanté par des cauchemars. Lui aussi, il avait des cauchemars. Il revoyait la mort de sa femme, il imaginait celle de sa fille, avec les quelques trucs horrible qu’on avait pu lui raconter alors dormir était devenu une véritable épreuve. Mais ça n’avait rien à voir. Ce qui hantait la tête de Dani, ce n’était pas la même chose qui hantait la sienne à Silas. Il espérait qu’il pouvait l’aider Dani, qu’en l’écoutant en l’épaulant, parce que c’était ce qu’il faisait dans ce camp, quelque chose qu’il faisait depuis des années et des années. Quelque chose qu’il avait toujours aimé faire. Ici et maintenant, c’était tout ce qu’il pouvait faire pour aider les autres. Il n’était pas certain que ce soit vraiment efficace, mais c’était déjà ça. Il ne savait pas non plus combien de temps il allait rester dans ce camp. Il n’avait pas l’intention de rester bien longtemps, il ne trouvait pas sa place ici, alors y aurait bien un jour où il craquerait et où il mettait les voiles, pour l’instant, il était encore là, alors autant faire les choses du mieux qu’il le pouvait et écouter ceux qui en avaient besoin. Si ça marchait tant mieux, si ce n’était pas le cas, tant pis, il ne serait plus là dans une poignée de jours.

Peut-être que c’était juste un truc qu’il se répétait à lui-même. Après tout, ça faisait des semaines qu’il était arrivé dans le camp et il  y était encore, malgré tout ce qu’il pouvait continuer de dire et de penser. Y avait peut-être un truc qui le retenait dans ce camp. Y avait Ariane, bien évidemment et peut-être qu’à elle seule elle représentait la raison pour laquelle il était encore là aujourd’hui. Enfin, ça faisait partie des choses auxquelles il n’avait pas envie de penser et il savait trop bien que ce n’était pas le moment d’y penser alors qu’il avait une patiente. Pas n’importe laquelle en plus, Dani. Il ne pouvait pas se permettre de dérailler comme la fois dernière. Il fallait qu’il se concentre et qu’il chasse toutes les idées noires qu’il pouvait avoir encore dans un coin de sa tête. « Y a pas de mal. » Qu’il répondit alors qu’elle s’excusait d’être arrivé en retard. Il avait presque envie de dire qu’il avait l’habitude qu’elle le soit. Est-ce que ça voulait dire quelque chose qu’elle soit toujours en retard ? Il avait appris, au fil des années à analyser en détail le comportement de ses patients, parfois, ils étaient ce genre de petits trucs auxquels on ne faisait pas attention et qui pourtant étaient primordial pour comprendre les problèmes des gens. Là en l’occurrence, peut-être que la vie était juste trop compliquée pour qu’être à l’heure soit facile.  Il haussa les épaules suite à sa question. « Ça va. » Ce n’était pas la peine de s’étendre sur le sujet, après tout, il n’était pas là pour parler de lui, c’était elle la patiente après tout. « Pourquoi est-ce que ça peut aller ? Tu veux en parler ? » Ils étaient là pour ça après tout non ? Alors autant entrer directement dans le vif du sujet, au moins, ça lui éviterait à lui de raconter n’importe quoi. Il ne pouvait pas se permettre de parler de lui, ce n’était pas professionnel de toute façon.
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