Depuis que Thalia est retournée à Lafayette, tu gardes un œil sur le camp. Il y a ce sentiment étrange qui persiste, cette impression que cette fausse sécurité va se briser.Depuis que Thalia est retournée à Lafayette, tu gardes un œil sur le camp. Il suffirait de peu pour allumer la mèche et faire tomber les murs. Alors tu gardes tes distances sans pour autant trop t'éloigner. Tu veux être présent au cas où quelque chose arrive. Pourquoi ? Bien que tu ne veuilles pas te l'avouer, la raison est claire : Thalia. Si tu pouvais autrefois cacher tes sentiments sous une couche de violence, la dernière rencontre avec la brune a changé la donne. Tu ne peux plus nier le fait qu'elle est importante pour toi. La survie de la jeune Davenport est ta nouvelle mission, celle que tu t'es attribué tout seul, allant à l'encontre des ordres du général. Pourquoi se concentrer sur une personne étant peut-être morte alors que tu pourrais aider une jeune femme toujours en vie ?

Ce sont les cris qui ont d'abord attiré ton attention. Un hurlement réveillant une pure terreur, se changeant rapidement en un cri de douleur. Ton cœur se serre en réalisant que ça vient de Lafayette. Winston grogne alors que tu cours vers l'Ouest, tenant fermement ton arme, prêt à agir. Plus tu avances, et plus les hurlements sont distincts. Il y a définitivement un problème à l'intérieur des murs, les rôdeurs sont entrés, tu en mettrais ta main au feu. Arrivant par l'arrière du camp, tu vois un groupe sortir en courant, emportant avec eux quelques objets. La panique se lie dans leurs yeux alors qu'ils courent dans tous les sens sans aucune organisation. Certains ne sont probablement jamais sortis des murs du clan... Beaucoup ne survivront pas. C'est un fait indéniable vu leur réaction aujourd'hui. Tu profites de la panique pour te faufiler à l'intérieur de la brèche, ne voyant pas Thalia à l'extérieur. Le spectacle se jouant devant tes yeux est digne d'un film d'horreur. Les rôdeurs sont maître des lieux et le sang décore le bitume. "Thalia!!!" Ta voix se perd entre celles appellant leur être chers. Alors tu continues à avancer, plantant ton couteau dans le crâne des rôdeurs pour te frayer un chemin à travers les cadavres ambulants. Le son de ta voix résonne de nouveau alors que tu appelles ton ancienne collègue, mais tu t'arrêtes en voyant une jeune femme au sol. Elle semble blesser et attire ton attention. "Il ne faut pas rester là, c'est trop dangereux". Tu t'approches en lui tendant la main, à elle de choisir si elle veut de ton aide ou non. Elle n'a jamais vu ton visage à l'intérieur des murs, tu comprendrais qu'elle se méfie. À ce stade, c'est la seule solution" " D'ailleurs, tu n'attends plus qu'elle accepte et l'a force à se relever avant de l'attirer dans l'un des bâtiments et refermer la porte derrière vous et ton fidèle compagnon à 4 pattes. Les rôdeurs s'approchent d'ailleurs pour prouver tes mots "Il faut se barricader. À ce stade, c'est la seule solution"  D'ailleurs, tu n'attends plus qu'elle accepte et l'a force à se relever avant de l'attirer dans l'un des bâtiments et refermer la porte derrière vous et ton fidèle compagnon à 4 pattes. Ici, au moins, tout semble calme... Pour le moment.