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 (int. 2+ absalon), family portrait.

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Anonymous
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Invité
MessageSujet: (int. 2+ absalon), family portrait.   (int. 2+ absalon), family portrait. EmptyJeu 25 Mai - 19:59


intrigue 2 + can we work it out, can we be a family ? I promise I'll be better, I'll do anything. can we work it out, can we be a family ? I promise I'll be better, please don't leave.

L'anxiété était devenue naturelle depuis son départ de Lafayette. C'était devenu une partie de sa vie, un sentiment qui revenait inlassablement le hanter jusqu'à l'ivresse, la tête hantée de visions dérisoires. Garder la tête froide était, en réalité, un acte plus compliqué qu'il n'y paraissait ; il y parvenait pourtant, avec l'ardeur relative au désespoir. Avec ses poings, avec ses dents. Hector se débattait dans cette tourmente infernale ;  il y avait... il y avait ses neveux, Jessie, Kara. Il y avait eux qui ne voyaient pas à quel point la culpabilité le terrassait, eux qui pensaient qu'il souriait à la vie, grand optimiste qu'il était avec son accent prononcé et ses oeillades appuyées. Les détromper aurait été une erreur ; il les laissait croire car c'était plus facile de se revêtir de cette cape d'assurance et de bonté plutôt que d'admettre, à demi-mot, ses craintes les plus palpables. Il y avait quelque chose de malsain  dans cette manière de faire, comme s'il commençait à se perdre à force de se dissimuler. Cette fois-ci, la situation était différente. La situation était toujours différente au fond ; mais celle-là faisait trembler ses mains et glaçait son sang. Hector observait la porte d'entrée de l'appartement dans lequel il s'était confiné trois jours durant, depuis le moment où Absalon en avait franchi le seuil sans revenir. L'absence était monstrueuse, ce vide le perturbait ; mais le pire... le pire, c'était ce qui se passait dans sa tête et toutes les hypothèses qui faisait voltiger à droite et à gauche sa bonne conscience. Absalon n'était pas là - et reviendrait-il un jour ? Cette pensée le consumait à petit feu, grignotant sa misérable existence de ses dents acérées. Il ne peut pas ne pas revenir. Il ne peut pas ne pas REVENIR. Hector passa ses deux mains sur sa figure avant de les enfouir dans ses cheveux, nez pointé vers le sol et coeur dans les talons. Cette douloureuse boule au sein de sa gorge l'empêchait de déglutir et allait en grandissant, menaçant à tout moment de l'engloutir.

Lorsque la porte s'ouvrit, faisant grincer ses gonds, Hector ne somnolait que d'un oeil. Ses paupières se rouvrirent brutalement, et il se jeta sur la poignée, la tirant vers lui afin de permettre à la porte de s'ouvrir plus rapidement. Silence. Silence, car le visage tuméfié d'Absalon le considérait et ses grands yeux foncés ramenait Hector du temps où son neveu avait encore besoin de lui, du temps où il accourait vers lui lorsque son genou saignait ou lorsqu'Evalia lui en faisait voir de toutes les couleurs. Et ce neveu arborait une aura de fils, à un moment où tout les éloignait pourtant ; mais il l'aimait ce gosse aux airs farouches, il l'aimait à en crever. Et maintenant c'était Absalon qui semblait être sur le point de flancher ; ce n'était pas des rôdeurs qui lui avaient fait subir ça. Les rôdeurs ne s'amusaient pas avec la viande.
Aussitôt, Hector enroula un bras protecteur autour de la taille de son neveu, le guidant pas à pas vers le sofa sur lequel il l'installa. Sans un mot, il fit volte-face et partit à la recherche de bandages. Lorsqu'il revint vers Absalon, il posa ses genoux à terre et commença sa besogne de parent, essayant de soigner les plaies et de rassurer avec les maigres armes qu'il possédait. « Qui t'a fait ça ? » demanda Hector d'une voix blanche, étrangement dénuée du moindre ton. Il était furieux, malheureux - et son incompréhension le rendait malade. « Des..des miliciens qui t'ont vu approcher du camp ? » Il était plein d'espoir en suggérant ce scénario - car il s'agissait vraisemblablement de la meilleure option qui lui restait en tête.
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Death
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ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
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MessageSujet: Re: (int. 2+ absalon), family portrait.   (int. 2+ absalon), family portrait. EmptyVen 26 Mai - 13:39

in this life you must find something to live for.
intrigue 2 : hector costello & absalon costello.

Il ne savait qu’à peine ce qui s’était passé Absalon. Il avait été en ville, à trainer comme il avait l’habitude de le faire. Il n’aimait pas franchement rester enfermé à attendre il ne savait quoi. Ça l’oppressait, ça lui donnait l’impression de perdre encore plus la tête, comme s’il avait besoin de ça, alors-même que chaque seconde qu’il passait loin de sa sœur et loin de Kara était une véritable torture. Il avait perdu le compte, il ne savait plus depuis combien de temps il avait été jeté du camp de Lafayette, il savait que ça ne se comptait plus ni en jour, ni en semaines, mais en mois et cette seule idée suffisait à l’agacer. Il ne voulait pas rester enfermé à penser à tout ça, alors il sortait et il faisait en sorte de ne pas revenir les mains vides, après tout autant que ses escapades servent à quelque chose. Ils avaient besoin de vivres, de médicaments, de tous ces trucs qui pouvaient leur sauver la vie en cas de besoin. Mais cette fois, les choses ne s’étaient pas passées comme prévus. Y avait eu plusieurs mecs armés, il savait qu’il n’aurait pas fait le poids. Il s’était dit qu’on lui prendrait ses affaires et qu’on lui foutrait la paix, au pire, y avait pas grand-chose dans son sac, tout ce qu’il regretterait vraiment, c’était son arme. Tant pis, il avait cru que leur donner tout ça bien gentiment, lui sauverait la vie. Il avait eu tort.

Tout ce qu’il y avait après ça, c’était flou, comme un trou noir au fond de sa mémoire et quelques souvenirs, qui revenaient furtivement à chacune des douleurs qu’il ressentait dans les plaies qu’il portait ici et là, partout qu’il pourrait dire, sans avoir besoin de se regarder dans un miroir pour avoir la certitude. Il s’en était pris des coups dans la tronche, tout autant qu’il en avait donné à ce type en face de lui. Peut-être qu’avoir trop souvent cassé la gueule des types qui trainaient trop prêts de sa sœur, quand il avait été plus jeune, ça avait été un avantage, alors qu’il avait dû se battre contre ce type, qu’il ne connaissait absolument pas, qui ne lui avait rien fait. Mais ils avaient bien dit qu’y en aurait qu’un des deux qui s’en sortirait en vie et l’instinct de survie entré dans ses tripes avait voulu que ce soit lui. Merde, il avait tué ce type. Il se souvenait maintenant, alors que ses mains s’abattaient lourdement contre la porte d’entrée sans vraiment trouver la poignée, il se souvenait que ses mains, elles s’étaient resserrées autour du cou de ce type, rageusement, juste qu’à ce qu’il cesse de respirer. Il avait survécu en tant ce type. Il était en vie et libre, mais dans quel état ? Mieux valait qu’il ne se pose pas trop la question. Finalement, la porte s’était ouverte et son oncle était apparu en face de lui. S’il en avait eu la force, il l’aurait probablement serré dans ses bras, au lieu de ça, il s’était laissé entrainer vers le canapé sans broncher, tombant lourdement sur ce dernier. Il agita la tête de droite à gauche, pour répondre à son oncle. Non, c’était pas les miliciens. Il savait très bien qui avaient été ces types. Les horsemen qu’ils se faisaient appeler. Il se souvenait d’en avoir tué trois, pour sauver Kara. Est-ce que c’était pour ça qu’ils s’en étaient pris à lui, ou ça avait été juste le fruit du hasard ? Il n’en savait rien, il ne saurait probablement jamais. « Horsemen. » Qu’il répondit simplement, comme si d’un coup le simple fait de parler lui faisait un mal de chien. Il avait la lèvre en sang, le visage en sang, les mains aussi et probablement des hématomes un peu partout. « Je pensais qu’ils me foutraient la paix si je leur filais tout ce que j’avais … » Ça n’avait pas été le cas de toute évidence et encore, s’ils l’avaient tabassé avant de le laisser dans son coin, ça aurait été plus facile pour lui, sans aucun doute. Mais ils étaient cinglés, vraiment cinglés et maintenant, voilà qu’ils s’amusaient à regarder des types s’entretuaient. Le monde était tombé bas, vraiment très bas.
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(int. 2+ absalon), family portrait.

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