nom : pavak le feu qui brille dans ses yeux, qui brûle dans ses veines. hem l'or qui brille, qui coule sur sa peau mate. un mélange qui en jette. prénom : rajat le courage, l'homme brave sur qui l'on aime compter, the one who saves the day. adil, le juste qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui défend la veuve et l'orphelin. âge : trente-et-une années qu'il foule maintenant ces terres désormais maudites, cette terre macabre, ce cimetière. date et lieu de naissance : premier janvier, enfant de la nouvelle année, toujours le premier à prendre une année de plus tandis que ses camarades étaient encore plus jeunes que lui. nationalité : américain né en Louisiane après que ses parents aient émigré aux Etats-Unis pour s'offrir une vie meilleure. S'intégrer n'a pas été simple, mais ils ont bien réussi. origines : indien d'origine, autrefois rajat avait de la famille à mumbai. situation civile : fut un temps où il était encore fiancé, mais la belle lui a été arraché. maintenant rajat est seul - seul avec son alliance, unique vestige de son amour perdu. orientation sexuelle : hétérosexuel pour sûr - mais il n'est pas fermé d'esprit pour autant. ancien métier : infirmier en puériculture à l'hôpital le plus proche de chez lui. le contact avec les enfants lui plaisait bien. ancien lieu d'habitation : new orleans, ville rendue célèbre par la chanson du groupe animals. ville musicale et animée, elle  bercé son enfance. camp actuel : lafayette, il se rend utile comme il le peut en mettant à profit ses compétences. groupe : bury me here, c'est mieux ainsi. un soigneur doit rester impassible, et ne pas se laisser influencer - il essaye de faire de son mieux pour rester neutre. crédits : leave avatar fiche, gifs trouvés par le biais de google image.  

(001), ses mains, il en prend soin. ses mains de soigneur. elles sont ce qu'il utilise le plus au quotidien, alors il y fait attention - sans elles, il n'est plus rien. il met de la crème, des gants quand il fait froid, les frottes l'une contre l'autre. elles sont habiles, efficaces. douces et rugueuses à la fois. inquisitrices et assurées. (002), rajat est très paternel avec les plus jeunes - à l'aise avec les enfants, habitué à porter la figure de grand-frère, c'est naturellement qu'il a trouvé sa voie dans la puériculture. en général, les enfants l'aiment bien - il a un sens de l'humour assez efficace pour se les mettre dans la poche, et a le contact facile avec eux.  (003), d'un naturel très humble, il a cette manie assez agaçante de faire passer tout ce qu'il entreprend pour "normal" ou "pas extraordinaire". les gens prennent ça pour de la fausse modestie, mais il est réellement humble. (004), très à l'écoute, c'est quelqu'un de confiance qui aura toujours de bons conseils à octroyer. à l'instar, il est très fermé e ce qui le concerne lui, et ne parle que très peu de ses problèmes (par pudeur, ou juste parce qu'il a envie d'épargner ses soucis aux autres). (005), rajat est charismatique par sa nonchalance - il ne cherche pas à se rendre attirant, beau ou élégant - ses vêtements ne sont pas repassés, il ne sait pas faire ses noeuds de cravate, ne se coiffe que rarement, se rase à l'arrache. et pourtant, il dégage quelque chose. (006), il peut se montrer sec quand il est irrité, occupé, ou en train d'effectuer une tâche importante (comme soigner un patient par exemple). ainsi, il peut être dur sans le vouloir. (007), rajat est honnête. si on lui demande son avis, il le donnera sans chercher à mentir - cependant, il reste diplomate. (008), ses nuits sont de plus en plus courtes - le deuil, la peur, la douleur le hantent quotidiennement désormais. il fait de son mieux pour ne plus s'attacher, pour faire seulement son travail mais c'est dur. il est d'un naturel sociable et avenant avec autrui, il dépend de la compagnie des autres. sans cela, il sombrerait très vite. (009), il lit, beaucoup. c'est un des seuls passe temps qu'il avait avant l'épidémie qu'il a gardé - il fait des échanges avec les autres habitants de lafayette, et redoute le moment où il aurait lu tous les livres de la ville - à supposer qu'il survive jusque là. (010), on a tendance à la sous-estimer, à le prendre pour une mauviette à cause de son physique et son métier. pourtant, avant d'arriver à lafayette, il a survécu seul dans le monde extérieur, après avoir perdu sa fiancée. seul avec ses armes, et son cerveau. ça l'a forgé, et changé plus qu'il ne voudra l'admettre. il se remet de son mieux. (011), un peu de compagnie féminine au creux de l'oreiller, ça lui fait pas de mal. ça le détend. il pense à autre chose le temps d'une petite heure, c'est pas plus mal. de temps en temps, il goûte à la peau d'une autre - juste pour se sentir vivre un peu. pour lui, le corps féminin est une oeuvre d'art - chaque petite parcelle de peau, chaque cicatrice, petite marque anodine. il les remarque, les admire, les embrasse avec ferveur. un peu romantique dans l'âme - mais il ne s'attache pas. il essaie, du moins. (012), rajat est sympathique - on l'aime à lafayette pour son sourire, sa politesse, on vient le voir quand on a besoin de conseils ou de quelque chose parce qu'on sait qu'il aura une solution à proposer. il aime bien aider, ça lui permet de ne pas penser au bordel qu'est sa propre vie. (013), comme ça a déjà été dit, rajat est renfermé en ce qui le concerne. il parle peu de lui, de son passé - tout simplement parce qu'il sait que ça ne compte plus maintenant. il essaye d'oublier qui il était avant, pour pouvoir se reconstruire. tout détruire pour pouvoir mieux recommencer. il a une philosophie de vie bien étrange, mais elle lui permet de tenir. c'est pour ça qu'il ne s'est pas effondré comme certains l'auraient fait après l'avoir perdue, elle, l'amour de sa vie. la mort est omniprésente maintenant. il sait à quoi s'attendre. il a eu le temps d'enterrer ses cadavres, et de penser ses blessures - il a connu la mort bien avant l'épidémie, avec son métier. (014), rajat ne pleure pas les morts. il en les pleure plus depuis qu'il a assisté à l'enterrement de son frère aîné quand il avait cinq ans et qu'il étaient encore le seul enfant de la famille. son père, un homme rude, s'était agenouillé en face de lui et lui avait serré l'épaule si fort qu'il en avait eu des courbatures, puis l'avait forcé à regarder le visage de sadhil, son frère, paisiblement allongé dans son cercueil. regarde-le, rajat, regarde ton frère lui avait dit son père car toi aussi tu seras à sa place un jour. on le sera tous. la mort nous lie les uns aux autres - tout le monde passe par elle. elle n'est pas ton ennemie, alors ne la craint pas. elle viendra quand ton heure sera venue, accepte-la sans peur. ces mots sont marqués à l'encre dorée dans son esprit.