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 (intrigue 1), just another fight, ft Kara

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MessageSujet: (intrigue 1), just another fight, ft Kara   (intrigue 1), just another fight, ft Kara EmptyLun 3 Avr - 13:56

just another fight
Kara & Dimitri
Dimitri ne savait pas trop quoi penser de la décision de la milice. Il n’avait pas assez d’information pour dire si oui ou non, ils avaient eu raison de faire ce qu’ils avaient fait. En fait, en temps normal, l’étudiant était contre la peine de mort et le fait de se faire justice soi-même. Mais la situation actuelle n’avait plus rien à voir avec « le temps normal ». Lafayette n’était pas une démocratie, c’était une oligarchie… du moins, ce qui s’en approchait le plus. Il avait vu ça dans les quelques cours d’histoire qu’il avait eu le temps d’avoir avant que le monde parte en couille. Il avait un peu connu Monsieur Pratt et franchement, il n’imaginait pas qu’il ait pu voler des vivres ou des munitions, ni même qu’il ait eu l’intention de faire entrer des infectés dans le camp. Mais était-il vraiment sûr de le connaître ? Était-il vraiment sûr que cet homme était clean ? Dimitri n’arrivait pas à être d’accord avec lui-même. Une part de lui doutait du conseil et de la milice, l’autre part doutait de Monsieur Pratt. Dans ces cas-là, c’était surement mieux de n’émettre aucun avis, mais il était bavard et du genre à laisser ses idées. Enfin bref, il préférait écouter pour le moment… le café était sans doute l’endroit le plus approprié pour ça. Sauf que là, les tensions étaient palpables… Chose assez désagréable pour un « bisounours » comme Dimitri qui aurait aimé que tout se passe bien dans le meilleur des mondes.

Et voilà qu’une baston éclata entre plusieurs personnes. Une collègue de Dimitri s’empressa d’aller chercher la milice tandis que le brun essayait de calmer le jeu… mais face à des mastodontes trop musclés, le métis ne faisait pas le poids du tout. Il manqua de se prendre un coup de coude en voulait séparer deux mecs, il l’avait vu passer de près… il fut presque soulagé de voir débarquer la milice, les trouble-fêtes furent virés du café et il restait plus grand monde à cause de bordel causé par ces derniers. Dimitri espérait qu’on n’apprenne pas la mort d’une de ces personnes le lendemain… enfin il ne pouvait pas faire grand-chose. Il retourna à son poste, s’adressant à une blonde qui n’avait pas eu le temps d’avoir sa commande. Et puisque sa collègue n’était pas là, elle était surement questionnée par le conseil, il devait rester derrière le comptoir au lieu de se contenter du service. Enfin, il avait bossé dans un Starbucks donc il était parfaitement capable de gérer ça. « Désolé pour… le bazar, les gens sont tendus en ce moment, ça peut se comprendre j’imagine. Je vous sers quoi ? » Il était assez pensif sur le début de ses paroles. Au fond, il avait peut-être besoin d’entendre quelque chose de rassurant de la part de la jeune femme, mais elle n’était pas psy et peut-être qu’elle n’avait même pas envie de parler… ça aussi, ça pouvait se comprendre. Le climat à Lafayette n’était pas optimal pour donner son avis, surtout en ce moment.
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Anonymous
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MessageSujet: Re: (intrigue 1), just another fight, ft Kara   (intrigue 1), just another fight, ft Kara EmptyDim 9 Avr - 4:51

 
breathe.

Elle était de retour au camp. Voilà. Ça faisait des jours maintenant, et pourtant, le sentiment de marcher dans ces rues comme un spectre parmi les vivants n’avait jamais été aussi prenant. Il lui enserrait les tripes, nouait sa gorge, et annihilait peu à peu ses espoirs. Comment avait-elle pu passer les portes de Lafayette à nouveau, en abandonnant Absalon derrière elle? Kara oscillait entre désespoir et dégoût, à cette idée-là: allaient-ils se revoir? Ils n’avaient pas répondu à cette question au moment de se quitter, laissant les doutes en suspens, n’osant pas s’avouer que c’était, quand même, une possibilité dans c’monde décharné et hostile. La blonde savait de quoi l’extérieur était fait; elle connaissait l’impétuosité de la nature, du monde en lui-même- et dès ses premiers pas dehors, elle avait même fait l’expérience de la cruauté toute humaine de ceux qui rôdaient dans les parages. Absalon n’était pas en sécurité, dehors; mais personne ne serait en sécurité où que ce soit, si le camp devait tomber: une peur insidieuse que la Winfield avait toujours eue en elle, mais qui était plus brutale maintenant qu’elle avait vu le dehors, et maintenant qu’elle réalisait combien la situation pouvait être tendue et complexe, dans le camp. Le meurtre - exécution, que disait le mot officiel émis par le Conseil - de Pratt n’aidait en rien: au contraire, peut-être alors au fond, que la chute de Lafayette ne viendrait pas d’elle, de Jessie, d’Absalon et d’Hector qui prévoyaient tous leurs trucs. Elle demeurait inactive dans l’équation, sourde et aveugle - muette aussi. Probablement avait-elle choisi la pire option possible: celle d’une témoin qui restait les bras croisés, comme si elle s’en fichait. Qu’est-ce qu’elle donnerait, pourtant, pour qu’Absalon soit là? Même pas que pour elle, pas que parce qu’elle était une pauvre fille désespérée, incapable de vivre seule maintenant qu’il était entré dans sa vie, mais pour sa sécurité à lui tout autant. Passées les premières sensations, le voir vivant, sauf, toujours lui avait été reposant; mais pour combien de temps allait-il encore être cette personne dont elle était amoureuse, l’homme qui avait réparé son âme et reconstruit sa foi en la vie? Déjà à cause d’elle, il avait dû commettre des actes qui n’avaient pas de nom, pas de limite. Kara n’avait pas jugé, et encore des jours plus tard, elle n’voulait pas juger; mais ça lui faisait encore plus mal au coeur, dans tout ça, que le Costello, l’homme qu’elle aimait aussi fort, aussi intensément, doive être réduit à toutes ces choses répugnantes, juste pour avoir le droit de vivre. Dans quel monde vivaient-ils? Le monde où des gens pouvaient être jurés, juges et bourreaux, et où la colère vibrait dans l’air, prête à exploser au moindre faux pas.

Celui-ci vint sans crier gare, au milieu des songes de Kara; elle se retrouva bousculée alors qu’elle avait presque oublié le reste de l’univers. La blonde se leva tout juste sur ses jambes pour ne pas se ramasser par terre, tandis que deux types qui s’battaient commençaient à attirer l’attention. Là encore, elle ne fit rien, demeura juste spectatrice comme l’idiote qu’elle était, celle qui n’pouvait pas choisir son camp, et n’arrivait pas encore à s’faire à l’idée qu’elle devait choisir un camp, dans l’univers impitoyable et carnassier où ils s’devaient de survivre. Survivre était dur; elle avait vécu, avec Absalon pouvait-elle jurer, mais depuis qu’il n’était plus là, c’était comme si elle crevait à petit feu. Un sentiment qui lui paraissait plus évident depuis qu’elle l’avait vu; est-c’qu’il mourait à petit feu lui aussi? Ou n’était-ce qu’un sentiment à sens unique, parce qu’elle était la naufragée du désert qui n’s’était jamais vraiment reconstruite, sauf avec lui, à travers lui, et grâce à lui? Rien qu’avec ça en tête, le choix pour la blonde aurait été évident; elle préférait être dehors, avec Absalon, quoiqu’il advienne. Mais tous les soirs, elle rentrait ‘à la maison’ pour retrouver Evalia. Evalia et ce tout petit bébé qui ne survivrait pas une journée dehors, avec les zombies, les Horsemen, la brutalité du monde tout entier. Alors elle ne faisait juste rien; et encore cette fois-ci, elle ne fit rien. Rien d’autre que détourner le regard et s’fondre dans la masse dès que les types de la milice approchèrent la scène: elle n’voulait pas attirer encore plus l’attention sur elle, elle n’voulait pas être balancée hors du camp comme un déchet, elle n’voulait pas être suspectée de quoique ce soit. C’est à contre-coeur, pourtant, qu’elle se rassit là où elle avait été un peu plus tôt, essayant d’oublier le fait que deux personnes venaient d’être embarquées par un groupe armé juste sous son nez, et que demain, si ça s’trouve, elle allait entendre une annonce du Conseil disant qu’ils avaient été exécutés, pour elle n’savait quel crime. Et qui s’en préoccuperait? Pas elle, t’façon, parce qu’elle était lâche - une sensation dégueulasse sur sa peau, qui lui donna l’impression d’être une malpropre, nauséabonde et toxique. Kara, elle crevait définitivement à petit feu, ici, et de bien plus de façons que juste parce qu’elle était épuisée et désespérée. ‘Les gens sont tendus en ce moment’ pour sûr; la voix qui vint jusqu’à elle avait certainement raison, et Kara ne put s’empêcher de relever un regard vers le jeune homme de l’autre côté du comptoir, qui venait presque d’apparaître juste pour lui tenir compagnie, jurerait-elle, dans son désarroi. Pour une fraction de seconde, elle le regarda probablement comme le Messie, d’ailleurs, avant de s’humecter les lèvres, s’chercher une contenance, comme d’habitude. « Un gin tonic... c’est probablement ce que je demanderais. » pourtant, Kara avait l’allure d’une fille sage, et elle l’avait été avant tout ça; l’alcool, c’était son truc, mais avec modération, évidemment. Elle n’avait jamais conduit trop bourrée, elle n’avait jamais trop bu de toute manière, et elle avait toujours suivi les règles de sécurité élémentaires, quand il s’agissait de sa consommation d’alcool et des conséquences de ceci. Une vraie bonne fille. « Je suppose que c’est... plus pratique de tout de suite dire ce que vous pouvez proposer. » parce que le Conseil de Lafayette était aussi prudent sur l’alcool qu’elle l’avait été, même étudiante et jeune: ça n’avait pas été pour rien, qu’à un certain degré, elle avait été seule, déjà dans cette vie-là. « Je sais surtout que j’ai vraiment faim. A vrai dire. » confia-t-elle, ayant même un sourire circonspect et surpris par cette ‘introspection’ qu’elle venait de faire. A défaut de pouvoir avoir ce et celui qu’elle voulait vraiment, ces derniers temps, Kara ne s’était que très peu autorisée à vraiment s’écouter; c’était comme jeter un oeil dans un abysse de désespoir.
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MessageSujet: Re: (intrigue 1), just another fight, ft Kara   (intrigue 1), just another fight, ft Kara EmptyMar 18 Avr - 17:29

just another fight
Kara & Dimitri
Un gin-tonic hein ? Bon sang, qu’est-ce qu’il aimerait pouvoir en servir et en boire. Quoi que...il était plutôt branché cocktails sucrés et fruités lui. Mais bon, vu les conditions actuelles, il n’aurait pas chipoté. De toute façon, quand la boisson et la bouffe venaient à manquer, il fallait bien faire avec ce qu’il y avait. Le brun n’était pas difficile. Mais en temps normal, il refusait catégoriquement de manger du chou… sauf que maintenant, il ne se plaindrait pas devant une assiette de chou. Il fallait s’adapter, apprendre à manger moins et ce qu’il y avait. Difficile de passer d’un monde d’opulence et de surconsommation à un monde de manque. C’était comme ça, pour survivre, il fallait s’adapter. Ce qu’on tentait de faire au mieux à Lafayette. En effet c’était plus simple de voir avec les stocks disponibles. C’était loin d’être aussi fou et aussi bon que ce qu’il proposait lorsqu’il bossait au Starbucks. Mais bon, au moins la « carte » était facile à retenir. Pas de mocaccino ou de macchiato crémeux hélas. Pour ce qui était de la faim, ça pouvait s’arranger aussi, le café proposait des trucs à grignoter. Encore une fois, il ne fallait pas s’attendre à des donuts de chez Dunkin’ Donuts, mais c’était mieux que rien… « Mieux que rien », cette expression faisait clairement partie du quotidien des gens dans les joyeuses conditions actuelles.

« On a mangé. Suffit de demander. On a des stocks de gâteau secs ou des trucs d’usines défilement périssables du genre gâteau à la fraise synthétique, des craquelins, des paquets de cacahuètes, des biscuits salés… et en boissons, c’est café, chocolat, thé, ou des cannettes de jus d’orange, de coca zero et étrangement, les petites bouteilles de jus de tomate ne partent pas vite. » Il rit un peu pour ponctuer sa plaisanterie. Les stocks variaient, parfois, il n’y avait plus de coca mais il y avait du thé glacé… selon les trouvailles des gens qui allaient en ravitaillement. L’avantage des cannettes –qui n’avaient pas été abîmées– c’était qu’elles pouvaient se conserver plutôt longtemps. Il laissa la jeune femme faire son choix dans le peu d’option qui étaient proposés… mais encore une fois : c’était mieux que rien. Le brun était du genre optimiste et sociable. D’ailleurs, en préparant sa commande, il se permit de relancer la discussion. « Ça fait longtemps que vous êtes ici ? À Lafayette, je veux dire. Je crois pas vous avoir déjà vue… enfin je connais pas tout le monde et je suis toujours hyper attentif, c’est possible que j’ai juste pas fait attention. » Il sourit. Il était toujours content de rencontrer de nouvelles personnes. Même s’il aimait avoir ses habitudes avec les gens et bien les connaître, c’était rafraîchissant de voir de nouveaux visages… Surtout par les temps qui couraient. La plupart des nouveaux visages étaient déjà mort sans qu’il ne puisse jamais les rencontrer.


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