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 (int. 1+ kara), don't let me down.

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MessageSujet: (int. 1+ kara), don't let me down.   (int. 1+ kara), don't let me down. EmptyJeu 30 Mar - 21:57


intrigue 1 + crashing, hit a wall right now I need a miracle, hurry up now, I need a miracle. stranded, reaching out, I call your name but you're not around, I say your name but you're not around. I need you, I need you, I need you right now, yeah, I need you right now so don't let me, don't let me, don't let me down, I think I'm losing my mind now. it's in my head, darling I hope that you'll be here, when I need you the most so don't let me, don't let me, don't let me down, d-don't let me down, don't let me down.

- Toi, là, Runsewe. T'vas trouver Winfield et tu lui dis qu'elle peut plus sortir. - ..Kara Winfield ? - T'en connais d'autres ? Tu lui dis qu'elle a fait la conne, qu'c'est un médecin et qu'elle est précieuse.. oh, et que ses 'autorisations exceptionnelles', bah elle peut se les fourrer là où j'pense. Dis-lui bien qu'c'est le Conseil qui en décidé. C'est ça, rien qu'ça, et ce sera pas autrement jusqu'à nouvel ordre. Harry courba un peu l'échine, et fit volte-face, prêt à accomplir son devoir de milicien. Sans vraiment savoir pourquoi, ses mains recommençaient à trembler mais, cette fois-ci, il savait qu'il n'était pas seulement question de manque. Il n'savait pas trop pour quelles raisons il se sentait faiblard, alors que c'était elle qui l'avait trahi tout compte fait ; c'était elle qui avait refilé des médocs aux Costello, c'était elle qui avait fait tourner tout le monde en bourrique. On avait confié à Harry la tâche d'le prouver, ou du moins d'enquêter mais le Conseil jouait parfois sur les mots, et il n'y était pas encore parvenu. Et – et au fond, ça le mettait dans tous ses états. Il l'avait toujours bien aimée Kara : elle était gentille, à l'écoute et très agréable à regarder. Elle l'avait aidé à un moment où il avait bien cru sombrer pour de bon, et il lui en était particulièrement reconnaissant. Mais il oubliait parfois ces moments-là au profit d'autres, ces derniers n'étant finalement qu'imaginaires. Parfois, le milicien l'emportait sur le garçon un peu niais qu'il était, emprisonné dans cette paranoïa qui recommençait à l'envelopper de sa chaleur empoisonnée. Parfois, Harry oubliait que Kara était supposée être son amie – et ce mot perdait d'sa saveur, cette qualification n'avait plus les mêmes couleurs qu'auparavant, car il avait perdu cette comparse tellement chérie et adulée en cours de route.

Un peu gauche, un tantinet à côté de ses pompes, Harry poussa la porte de la maison qui faisait office de cabinet médical et d'hôpital improvisé. Les lieux étaient déserts mais il savait qu'il la trouverait là – non pas qu'il avait deux coups d'avance sur elle, loin d'là, mais il parvenait à retirer de sa mémoire embuée les moments où il l'avait rejointe dans son bureau pour discuter, pour l'aider à déverser tout ce qu'il ressentait et pour essayer de calmer le monstre qu'il devenait à forcer de s'accrocher à ses doses disparues. Kara était là. Cette pensée fugace traversa son esprit et, les mâchoires serrées, il fut tenté de faire demi-tour et d'aller transmettre à un autre idiot sa basse besogne. Mais de quoi avait-il peur ? Que craignait-il venant d'la part de ce médecin ? Il lui avait déjà posé des questions à propos des Costello, ses soupçons et ceux du Conseil avaient déjà faits surface sous les yeux éberlués de la belle blonde. Leur amitié était déjà fissurée par les trop nombreuses différences qui les séparaient. Mais Kara était là, et ça ne le quittait plus. Le milicien s'approcha d'un battant boisé en quelques enjambées et poussa la porte du bureau de Windfield, après l'avoir frappée à trois reprises. Il passa sa tête dans l'encadrement, presque timide, et considéra le médecin de ses grands yeux sombres. « Je te dérange ? » demanda-t-il par simple politesse ; qu'elle lui réponde par la positive ou non, cela ne changerait rien. Il était là pour délivrer un message, et il ne partirait pas avant de l'avoir fait. « Le Conseil m'envoie. » well, actually – il avait été envoyé par un milicien qui tenait ses ordres d'en-haut. Mais évoquer l'Conseil, c'était toujours plus professionnel que de tergiverser pendant des heures sur un sujet à la con. Harry poussa plus franchement la porte, essayant de s'infiltrer petit à petit dans le bureau sans que cela ne ressemble trop à une invasion. « Rien de grave, je te rassure. » question de point de vue, évidemment. Harry supposait que Kara ne bondirait pas de joie à l'écoute de la nouvelle, mais il fallait bien commencer quelque part ; et un truc en lui souhaitait apaiser la situation avant que celle-ci ne s'envenime.
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MessageSujet: Re: (int. 1+ kara), don't let me down.   (int. 1+ kara), don't let me down. EmptySam 1 Avr - 2:23

 
stranded.

Qu’elle le veuille ou non, maintenant, Kara elle ne dormait plus que quelques heures par nuit. Les pleurs du bébé n’étaient plus ce qui la réveillait au beau milieu de la nuit noire, effrayante et froide. Ils étaient, en réalité, sa seule accroche pour savoir qu’elle n’avait pas complètement sombré, quelque part entre ses cauchemars et le moment où elle ouvrait enfin les yeux: elle revoyait les mains ennemies se refermer sur elle, autour de son bras, de sa gorge, de ses yeux. De son âme. Et son cerveau qui était parti de lui-même dans des délires sadiques, faisait défiler des images pires encore que ce qu’elle avait vécu: ça n’avait pas été grand-chose, se disait-elle pour elle-même, faute d’avoir qui que ce soit avec qui en parler. Absalon n’était pas rentré au camp avec elle, après tout. Il n’pouvait pas, à cause de choix qu’il avait faits, et qui les avaient condamnés: était-elle plus en colère après lui, après l’ordre établi qui les séparait plus efficacement que la muraille de Lafayette, qu’elle n’osait plus passer à nouveau? Elle n’savait pas, Kara. Elle essayait de ne pas y penser, tellement c’était compliqué et douloureux: et à nouveau, elle se perdait dans la démarche cyclique de chaque jour qui succédait au précédent. Lentement mais sûrement, le printemps commençait à arriver - fin février, début mars, le soleil faisait des apparitions de moins en moins timides, mais ça ne rendait pas le monde autour plus joyeux. Elle se souvenait pourtant du jardin de la maison dans laquelle elle avait grandi- au combien elle avait vu et revu, année après année, la vie revenir dans les fleurs, les arbres, l’herbe, l’air. Tout n’était que vide et froid comme la glace, dans l’oxygène putride qui planait depuis la fin du monde. Elle n’en était même pas déçue de toute façon: la blonde se faisait peu à peu, malheureusement, une raison du chaos incontrôlable qui grandissait, grandissait autour d’elle. Les emmerdes qui ne s’arrêtaient jamais, les mauvaises nouvelles qui s’empilaient, les gens qui ne rentraient pas, les conflits qui naissaient ici et là; Evalia qui allait un peu mieux, mais pas tant que ça. Et puis toutes ces histoires qu’on lui faisait miroiter, comme quoi elle pourrait user de son influence, sa soi-disant importance en tant que médecin pour contre-attaquer, faire un genre de chantage à l’égard du Conseil pour qu’ils récupèrent Absalon, s’ils n’voulaient pas la perdre elle. La blonde restait persuadée qu’ils la vireraient avant de céder- et Evalia serait toute seule. Et la rébellion, de toute manière, n’était qu’une autre forme de violence qu’elle n’pouvait plus supporter. Kara, alors, était juste une passive pathétique aux lueurs mourantes dans les yeux - elle le savait: sa foi, sa volonté, son courage, tout semblait être mort dans l’hiver rude qui se terminait lentement.

Dans son bureau à peu près arrangé, elle essayait de n’pas penser au vide, à chaque craquement, chaque bruit ici et là qui éveillait sa méfiance impétueuse. Kara avait du mal à se concentrer sur les lignes de paperasse qu’elle devait transmettre au Conseil: qu’ils décident qui vivra et qui mourra, qui pourra entrer dans le camp et qui sera bon à jeter. Qu’ils décident de la vie entière du camp, avec les outils qu’elle leur donnerait. Un an plus tôt, ou quelque-chose comme ça, ç’avait été un devoir presque sacré qu’elle avait cru prendre, maintenant, c’était juste une autre forme de meurtre. Quelque-chose de plus discret, plus insidieux, plus fourbe. Et la Winfield ne voyait pas ce qu’il y avait de mieux à proposer pour la race humaine que ça... Elle voulait... elle voulait c’qu’elle n’avait pas, c’qu’elle n’avait pas la force ou le coeur de chercher non plus. Si seulement ç’avait pu être facile de retrouver Absalon, d’oublier sa rancoeur, sa peine, cette chose qu’il avait brisé en elle et entre eux deux, en la laissant derrière. Quand elle était persécutée par ses cauchemars ou chaque bouffée d’air qu’elle avalait, Kara s’découvrait avoir besoin de lui plus que c’n’était envisageable pour une personne saine. C’était pathétique, se dirait-elle, si elle avait encore un brin de fierté quelque-part dans son crâne. Au milieu de son travail laborieux, elle tourna de l’oeil, sans doute, le plat de sa main collé contre son front, avachie sur son bureau, ses paupières se fermant d’elles-même: alors quand on frappa à sa porte, visite impromptue et intrusion directe dans son espace rien qu’à elle, Kara se redressa brusquement sur sa chaise. Elle n’eut pas le temps d’organiser ses pensées, de passer une main dans ses cheveux pour essayer de replacer une mèche rebelle, ni de se créer la moindre contenance, avant qu’on ouvre la porte. Harry. C’était Harry. Et alors qu’auparavant elle aurait aisément souri à ce visage, ce fut cet assemblage complexe de sentiments contradictoires qui la prit. Harry était volontiers devenu un des petits agents du Conseil, membre de la milice, complice de ceux qui avaient jeté Absalon dehors, et lui collaient aux fesses à elle, pour des crimes qu’elle n’avait pas commis. Il était du côté de ceux qui la jugeaient si âprement, ceux qui décidaient du destin de chacun comme s’ils étaient de droit divin. Ceux qui protégeaient tout le monde, peut-être, au moins à un certain degré, mais se targuaient d’un orgueil qui lui filait la nausée, maintenant. Elle n’aurait jamais cru que cette réponse lui brûlerait les lèvres si douloureusement, avec lui. Mais oui, il la dérangeait, rien qu’en étant ici; en étant lui, la personne qu’il était devenu. « Non. Ça va... t’en fais pas. » elle articula quand même, incapable de soutenir son regard à travers ce mensonge: au moins, elle eut le prétexte de devoir repousser sa pile de dossiers et paperasses. D’une bref oeillade, elle s’assura - comme elle s’en assurait toujours depuis son retour au camp - qu’elle était bien couverte: avec sa veste couvrant les traces sur ses bras, les marques de griffures et les bleus plus invisibles que visibles, quand bien même une trace rouge avait fini par apparaitre sur le coin de sa mâchoire, là où elle s’était lourdement écrasée après avoir été poussée dans un escalier. Ces stigmates n’aidaient pas, et elle n’avait pas envie d’en parler; le retour et la Décontamination après tout ça, avaient déjà été assez abrupts. Le Conseil l’envoyait. Evidemment- leurs rencontres maintenant n’étaient faites que de ça, et lentement mais sûrement, leur lien se délitait, à cause de ça. A cause de lui. Ou à cause du Conseil, elle ne savait plus. Franchement, une frontière aussi floue que celle qui avait si brusquement barré son histoire avec Absalon. Et face à l’omniprésence du Conseil - de sa mention, du moins - dans la pièce, Kara se releva, peu désireuse de rester assise à se faire dominer par qui que ce soit, même symboliquement. « Okay. » marmonna-t-elle dans sa barbe, juste pour elle-même, pour mieux serrer les dents, dans une moue contrite: « Rien de grave, t’es sûr? » impossible pour la blonde de savoir si elle avait eu l’air plus ironique que curieuse- un âpre mélange des deux glissait sur sa langue, pour sûr. Les bras croisés contre sa poitrine, elle s’approcha de lui, daignant plus le sonder que le regarder. « Est-c’que tout va bien? Même... juste pour toi. » peut-être était-ce une folie, de s’dire qu’on pouvait se faire des amis dans un monde pareil; mais elle avait cru, et croyait toujours qu’ils étaient ça, au moins. Ces murs en étaient témoins, ils avaient passé des heures à parler - elle avait surtout écouté - et elle n’pouvait pas croire que ça se volatilise comme ça, tout ça. Elle n’pouvait pas non plus croire que la nouvelle place d’Harry dans la milice ait effacé ses problèmes.
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MessageSujet: Re: (int. 1+ kara), don't let me down.   (int. 1+ kara), don't let me down. EmptyDim 7 Mai - 15:07


intrigue 1 + crashing, hit a wall right now I need a miracle, hurry up now, I need a miracle. stranded, reaching out, I call your name but you're not around, I say your name but you're not around. I need you, I need you, I need you right now, yeah, I need you right now so don't let me, don't let me, don't let me down, I think I'm losing my mind now. it's in my head, darling I hope that you'll be here, when I need you the most so don't let me, don't let me, don't let me down, d-don't let me down, don't let me down.

Harry ne voulait pas faire souffrir Kara ; c’était bien la dernière chose au monde qu’il souhaitait. Il s’tenait là, planté comme un piquet, les mains agitées et le regard anxieux. En la voyant là, à l’aube de cette lumière artificielle qui éclairait le bureau, il aurait voulu – faire changer les choses. Donner cette basse besogne à quelqu’un d’autre, l’offrir sur un plateau et s’éloigner de cet endroit qui ravivait en lui des souvenirs qui n’pouvaient pas être enterrés. Un endroit qui le ramenait à sa propre situation, l’actuelle, un endroit qui l’étouffait et le rendait claustrophobe. Il était intimidé, à première vue, il l’était toujours un peu avec Kara – elle dégageait quelque chose cette fille, elle dégageait un truc qui l’avait rendu un peu perplexe la première fois qu’il l’avait rencontrée. Et puis – et puis voilà, il avait commencé à ressentir c’qu’il appelait un béguin, agile et docile, qui apparaissait de temps en temps dans le creux de ses entrailles ; un béguin qui avait disparu, très certainement aux environs de la réapparition d’Elise dans sa vie, mais la tendresse… la tendresse restait, s’insinuait, s’incrustait. Une tendresse qui entrait finalement en contradiction avec ce qu’il devait faire et cette manière de faire propre aux miliciens. Harry était un bon gars – ou disons que le fait d’être mauvais ne lui avait jamais traversé l’esprit – et il avait les intérêts de Kara à cœur. Il y avait pourtant quelque chose en lui qui poussait, poussait toujours un peu plus fort ; un truc, une chose, un machin qui essayait de percer sa carapace de sobriété. Il avait ce sachet d’héroïne bien dissimulée dans sa chambre. Il savait précisément où il était. Il savait qu’il pouvait, s’il le souhaitait, simplement tendre la main et prendre ce qui lui revenait de droit. Même si ça signifiait détruire ce qu’il avait réussi à bâtir avec Kara, à savoir une nouvelle existence ; mais il ressentait ce besoin, un besoin qui le rendait fou et assoiffé d’une violence inédite.


Kara se releva, tournoyant autour de lui comme si elle s’intéressait à ce qu’il pouvait ressentir – et il savait que c’était le cas, que malgré leurs différents il y avait encore quelque chose qui les poussait à se comprendre – mais les bras résolument croisés contre sa poitrine. Elle lui envoyait des signaux qui s’entrechoquaient, qui n’avaient rien en commun. Bras croisés, question intéressée. Harry serra les mâchoires et voulut s’la jouer détaché en gardant un silence prudent, haussant simplement les épaules lorsqu’elle s’inquiéta de la gravité de la situation – de celle d’Harry également. Si tout allait bien, si rien d’grave n’allait arriver. Harry esquissa un pas en arrière alors qu’elle se rapprochait, sa confiance s’amenuisant à vue d’œil. « Le Conseil a décidé que tu n’avais plus le droit de sortir du camp. » Il haussa les épaules, roula un peu des yeux comme s’ils étaient face à des fous – ou comme s’il était face à une folle. « Il parait que t’as pas assuré la dernière fois, que… bah, que t’es restée dehors un peu trop longtemps à leur goût finalement, et comme t’es précieuse au camp ils ne veulent pas que tu..tu te mettes en danger inutilement ? » proposa-t-il, comme s’il souhaitait racheter une conscience au Conseil. Comme s’il voulait les dédouaner d’une décision qui coulait de source à ses yeux ; lui, fidèle aveugequi glorifiait et implorait. « Enfin, n’te fâche pas Kara. C’est pas comme s’ils avaient le choix. » Il haussa les épaules. Il connaissait Kara – enfin connaître était un grand mot, mais il avait passé suffisamment de temps en sa compagnie pour savoir qu’elle n’en resterait pas là. Elle n’était pas du genre à courber gentiment l’échine et tendre les doigts sous les coups de bâton. Elle n’était pas d’ce bord là, de ceux qui se laissaient faire. C’était un truc qu’il admirait, autant qu’il craignait à l’heure actuelle.

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