nom : Semblable à l’auteur, histoire plausible ou non, tu t’en moques. Ta chevelure platine écrase l’insouciance, laissant ainsi ton passé demeurer ou non, une supercherie. Beaumarchais tu es et tu resteras, cette attitude bourgeoise typiquement française qui jalouse et agace. Aujourd’hui tu n’es que l’ombre de toi-même, un homme sans privilège, ni statut.  prénom : Voleur de tout et de rien. Usurpateur d’identité comme pour surfer sur une vague qui ne t’appartient pas. Arsène, tu n’as de Lupin que son prénom et rien d’autres. Aucun charisme, aucune posture héroïque, tu es une créature à la démarche hésitante et à la carrure chétive.  âge : Dix-sept années durant lesquelles tu as joué ton rôle de bobo à la perfection, petite prince tombant de son trône d’un courant d’air mesquin. L’arrogance arborant ton visage te donnait l’allure d’un démon, d’un sale gosse qu’on voulait piétiner pour ressentir la moindre satisfaction de te voir mordre la poussière. Seul et triste, si triste.  date et lieu de naissance : La neige venait accompagner tes plaintes. Le vingt-six décembre, une cadeau tombé du ciel ou presque. Un rat de plus que Paris accueillait à bras ouvert, un nouveau fils qu’elle voulait emprisonner dans les catacombes pour ne jamais partager son être.  nationalité et origines : Française, comme ta chère mère. Un ange un peu trop gardien veillant sur tes ailes naissantes. Un brin de sang polonais coule dans tes veines sans aucune envie de conquête, tu es parisien et la ville lumière est ton royaume, ton terrain de jeu. Prince de tes envies, mendiant de tes réussites solitaires. situation civile : Le cœur est libre, la place vacante. Tu n’aime que toi et il est impossible de gravir cette montagne que tu imposes à ton entourage.  Le sentiment d’être inviolable, de ne pas vouloir t’ouvrir au monde mais obliger la populace à réagir en étoile contraire à ton égard. Petit con.  orientation sexuelle : Tu aime le sexe féminin, sans vraiment réussir à t’enticher d’une âme pour se joindre à toi sur la route de cette solitude que tu vénère tant. ancien métier : La vie n’a pas eu le temps de t’offrir un avenir doré digne de ce nom, tu n’as pas eu l’occasion de vivre de ta passion : l’art. Simple étudiant avant l’épidémie, tu es aujourd’hui un vagabond incapable de se débrouiller par soi-même, incapable de séparer le blanc et le noir, souverain du hasard et amoureux de l’incertitude. ancien lieu d'habitation : Paris, la belle épouse des voyageurs du monde.camp actuel : Ancien prince déchu arborant les routes désolées en quête de réponse et d’un esprit sauvage. Solitude sous le bras et baluchon sur l’épaule, voguant entre le désir de retrouvaille et le besoin de survivre. groupe : rock in the road crédits : MORRIGAN (bazzart)  

(001), Ta crinière semble devenir une légende. Plus grande que ton personnage, plus imposante que ton squelette. Une œuvre d’art que tu soignes aussi souvent que possible, un bouquet à la robe platine que tu vénères sans la moindre faille.  (002), Tu ne connais pas ton père, tu n’as jamais eu la moindre preuve de son existence. Un mirage blessant, comme passer ta main dans une épaisse fumée que tu ne peux saisir. Tu cherches à savoir, à conquérir le Graal, la toute puissance que procure le savoir. Plus triste qu’en colère, tu tourne en rond en laissant ton âme se consumer petit à petit dans cette spirale infernale, ton envie de connaître ce géniteur devient semblable à une drogue.  (003), Maman est une perle que tu prends plaisir à aimer et que tu conserves loin de toute cette quête. Elle est ta vie, ta raison de vivre et d’être. Sans sa présence, tu n’es rien. Elle est un battement de cœur, de cil. L’oxygène qui enivre tes poumons jusqu’à l’implosion, la chaleur du corps qui s’embrase. Tu n’iras pas plus loin sans son sourire, les images de sa silhouette venant te serrer contre sa poitrine de  maman si heureuse de t’avoir pour fils. Et pourtant, jusqu’à ce que cette route déserte s’ouvre à toi, tu n’étais qu’un sale gosse ingrat.  (004), Tu n’es plus le prince qu’on admirait au-delà de la tour Eiffel et l’euphorie de la capitale n’existe plus ici. Tu n’es qu’un jeune homme en quête de réponse, cherchant une différence entre le noir et le blanc, le bien et le mal. Ton monde s’écroule et tu contemples sa chute d’une manière indifférente, préférant consacrer toute tes forces pour retrouver la femme de ta vie.  (005),Le corps maigre, l’allure parfois androgyne. Tu te cherches encore beaucoup. Tu aimes bien trop les femmes pour créer quelques choses de stable. Pas de « nous » pour toi, jeune vagabond butinant de fleur en fleur sans jamais créer de larmes ou d’excès de colère. Tu es un jeune homme malicieux, maître des mots et esclave des regards. . (006),La mort te cherche et tu passes ton temps à la fuir comme une peste que tu voudrais éviter de couver. Tu as peur, peur de perdre la vie, de perdre ton entourage que tu comptes aujourd’hui sur les doigts d’une main. Poison immortel circulant dans tes veines, toi. Poupée de chiffon qu’on s’amuse à bousculer, martyriser et malmener.  (007), Elle est arrivée, sur la pointe des pieds, bousculant tes habitudes et tes projets. Un courant d’air discret mais pourtant bien présent, une bourrasque après l’autre. Un pas après l’autre. Une hanche puis la suivante. Une crinière aussi sombre que la nuit, un visage aussi enfantin que le tiens. Survivre ou retrouver ta mère, l’heure tourne. Prends le train en marche et cesse d’attendre sur la gare qu’on vienne te prendre la main.(008), Jamais personne ne viendra te chercher ici. Tu n’es plus personne, tu as perdu ton statut et tes privilèges pour vivre comme ceux que tu méprisais dans le passé. Tes mains deviennent sales et tu réalises finalement que tu n’es qu’une vermine, comme toutes les autres.  (009), Le silence est devenu ton pain quotidien, la méfiance ton bouclier pour lutter contre ta peur du noir, du vide. Tu n’as plus le choix de devenir un homme et de délaisser cette carcasse de jeune naïf qui forge ton être depuis des années.  (010), une info sur ton personnage ici ; manie, défaut, qualité, habitude, anecdote.