PARIS STREET ◊ Avant l'épidémie, une rue animée, pleine de bars et de pubs gastronomiques (Français, mon cher). La joie a un peu perdu de son influence, mais on y trouve toujours des immeubles grands et colorés, aux balcons blancs étincelants. Les appartements sont vastes, et souvent bien entretenus par les survivants qui tiennent un minimum à leur hygiène. Les individus y ayant résidé autrefois étaient clairement dotés d'une bourse bien pleine ; aujourd'hui, tout le monde peut y avoir accès s'il franchit les portes de Lafayette et est accepté par le Conseil. Tous les individus de tous les horizons s'y côtoient et peuvent goûter à leur tour au luxe implacable de cet immobilier extraordinaire.

MARIE-ANTOINETTE STREET ◊ Des maisons blanches compactes, alignées les unes à côté des autres, avec souvent un petit jardinet frontal. C'est ce que l'on voit lorsqu'on longe les murs de Marie-Antoinette St, ça et deux petits immeubles qui n'ont guère l'allure de ceux que l'on retrouve sur Paris Street. Mais il fait tout de même bon vivre ici, car tout le monde y met du sien pour garder la rue en bon état alors qu'autrefois, celle-ci était jonchée de déchets.

PANDORA STREET ◊ Des immeubles blancs, des maisons blanches. Et des arbres, beaucoup trop d'arbres. Contrairement à Paris St et Marie-Antoinette St, Pandora Street est celle qui se trouve être la plus désertée des trois rues habitables du quartier ouest. Pourtant, les gens qui y résident encore s'y accrochent comme à la prunelle de leurs yeux, comme se découvrant un attachement à la pierre. Pandora Street, il faut le voir pour le croire, et goûter pour l'apprécier.