Au sein de la Mairie, tout le monde est sur le ventre. Deux hommes armés de kalachnikov les menacent tous les uns après les autres ; personne ne les connaît ces gars-là, on ne les a jamais vus au sein du camp. Alors ceux qui connaissent l'existence de la brèche existant dans les fortifications ne perdent pas de temps afin d'aligner toutes les hypothèses – ces criminels ont pénétré dans le camp grâce à la brèche. Mais comment savaient-ils où aller ? Ils avaient sûrement un allié quelque part dans le camp, caché dans l'ombre, observant et sachant tout. « On veut toutes vos armes. » exige l'un, « et une ou deux filles pour la route. » rajoute l'autre. Personne ne souffle mot. Ils attendent le déclic de l'arme, le moment où ils mourront tous – dans un monde comme celui-ci, pourquoi laisser des survivants derrière soi ?  « Allez vous faire foutre » marmonne un habitant de Lafayette, avant que le coup de feu ne parte et que des débris faits de chair et d'os se répandent sur le sol.

Un large groupe d'individus s'est aventuré dans le camp fortifié aux alentours de 15h. Deux des criminels sont allés à la Mairie, prenant en otage les gens qui s'y trouvaient. Les autres ont commencé à tracer leur route dans le camp, déterminés à ramener des gens à la Mairie ou à en exécuter certains sur leur chemin – ou peut-être qu'ils tomberont sur des individus susceptibles de les aider avec un peu plus de bonne foi, qui sait ?

Un rire gras s'échappa de la gorge du Horseman, tandis que le prisonnier écrasait son poing de toutes ses forces contre le nez de la gamine. En quelques coups, il parvint à la tuer. En quelques coups, le prisonnier devint une toute autre personne. C'était devenu le grand jeu des Horsemen, voyez-vous : capturer des pauvres erres, les enfermer dans une maison qui faisait office de prison, et leur promettre la liberté s'ils parvenaient à tuer leur opposant dans un combat à mort. C'était un jeu, un amusant, un passe-temps. « oh.. » souffla le prisonnier en tombant à genoux, les poings rougies par le liquide carmin qui s'échappaient des plaies de la pauvre enfant « oh mon dieu.. » « allez mon vieux, tu peux partir. » remarqua un Horseman en relevant l'homme, et en le poussant d'un bon coup de pied dans l'arrière-train avant de considérer le cadavre encore chaud de l'adolescente « pas mal, pas mal. » Il n'y avait plus aucune justice, plus rien, que de la poussière et du sang.

La situation est maintenant sous contrôle. Il est temps de savoir qui sont ces hommes et ces femmes qui ont attaqué gratuitement Lafayette. Il est également temps de décider si le camp va s'abaisser à des tortures pour pouvoir les faire parler ou si ces derniers seront jugés.

Les victimes qui n'ont pas été retrouvées n'ont jamais quitté le camp. En plus de devoir reboucher la brèche, les habitants doivent faire face à des rôdeurs dans l’enceinte des murs. En effet, les victimes qui n'ont pas été retrouvées n'ont jamais quitté le camp. Ils ont été cachés par les attaquants pour que ces derniers tournent. Ils dévorent tout sur leurs passages et attaquent les plus faibles.



L'arène, de plus en plus populaire, enrichit les Horsemen, mais la violence croissante des combats créée un mécontentement chez certains. Alors, un jour où un combat opposait deux adolescentes et tandis que la foule masculine acclamait leur favorite : un feu s'est déclaré. Cela pourrait être banal si seulement la porte n'était pas bloquée de l'extérieur et de l'intérieur.

Accident ou incendie criminel, personne ne sait. En tout cas, il vaudrait mieux que les coupables soient morts dans l'incendie ou bien aient eut le temps de s'échapper, car les Horsemen ne sont pas connus pour leur clémence.




Les Horsemen ne sont plus la première menace des survivants. Malheureusement, le feu à attiré une horde de rôdeurs qui règne maintenant en maître sur les lieux. Ils sont partout, dans les bâtiments abandonnés comme dans la forêt. Il n'a jamais été simple de vivre à l’extérieur des murs, mais les journées sont sur le point de devenir encore plus dangereuses.

Les animaux sauvages ont été dévorés sur le passage de la horde, il ne reste que des carcasses immangeables et des odeurs putrides. La chasse n'est plus une option et la nourriture semble encore plus difficile à trouver. Pour la première fois depuis longtemps, c'est la faim qui risque de rendre fous les survivants