nom : kenway; patronyme qui n'signifie rien à personne, s'est toujours noyé dans le monde et perce dans l'horreur. prénom : logan, wolfgang; presque une identité qu'il pourrait perdre aujourd'hui, tant ça n'semble plus avoir la moindre importance. âge : trente-six ans, de vie instable et variable, une succession de dents d'une scie tranchante qui a bien manqué de l'bouffer au moins mille fois. date et lieu de naissance : il est né un vingt-deux novembre, à deridder en louisiane; un coin bouseux qu'il n'a jamais quitté. nationalité : il est américain, sans autre complication précise. origines : si on devait s'mettre à creuser vers son passé, on tomberait bien vite dans une impasse; ça fait longtemps que logan a oublié ses racines, et qu'elles l'ont oublié. c'est plus simple de dire qu'il est américain, alors. situation civile : on appelle ça comment quand la nana met en place une annulation de mariage pourri quand on est en taule? techniquement, célibataire hein, et ouvert à toutes les aventures fiévreuses possibles en ce monde. orientation sexuelle : qu'est-c'qu'on s'en fout, hein? ancien métier : il était barman dans un bouiboui du fin fond de la louisiane; une vie en plein dans le crime qui a écrit ses choix avec les années. ancien lieu d'habitation : écrire ici. camp actuel : lafayette l'a envoyé bouler y'a un moment; mais il n'est pas tout seul pour autant. groupe : the horsemen. crédits : @blake (avatars), tumblr (gifs).  
(001), il n'a pas beaucoup foi en l'humanité, logan; il fait confiance à un groupe de chanceux limité uniquement. les autres, il les manipule, les poignarde dans le dos, les abandonne à crever sans regret, persuadé qu'ils en feraient de même. logan il n'croit pas aux secondes chances, il n'cultive pas la foi en les autres, la solidarité ou la générosité. il prend sans donner quoique ce soit aux autres. (002), voler a toujours été un talent à lui, mais avant le truc, c'était qu'il devait le faire discrètement. et puis ont commencé les braquages, les jeux dangereux faits de mauvaise fréquentation, le risque, l'adrénaline, la fuite enfiévrée avec les flics au cul. bref, le crime, chez lui, il n'a pas germé comme un instinct de survie à cause de l'apocalypse. il avait dû s'adapter bien avant que les zombies n'pointent leur gueule. (003), tout ce qui ne ploie pas à sa volonté bien vite, a le don de l'énerver; logan est une force froide, une épaisse stature qui peut paraître tranquille, mais il peut s'énerver aussi vite qu'il peut s'apaiser. un véritable couteau à double tranchant, qui n'laisse jamais personne indemne. c'qui le saoule le plus, ce sont les machines, les "merveilles technologiques" auxquelles tout le monde est addict: son smartphone a plus souvent été éclaté contre un mur qu'il n'est tombé en panne, et les ordinateurs et lui, ça faisait mille. il est bien content du retour aux sources, aujourd'hui, de l'instinct des vieilles machines infaillibles. sa bécane est infaillible par exemple, increvable malgré les kilomètres: c'n'est pas tout le monde qui peut dire ça de sa punto dernier cri. (004), logan a appris à casser des gueules pour le fun, avant de devoir le faire pour vivre dans un monde intense et dangereux. il a fait partie d'un gang à l'adolescence, s'est fait du fric comme ça, il a éclaté la tronche de certains connards qui se croyaient à la hauteur. et puis, en prison, si on sait pas s'imposer, on n'survit pas. (005), il a passé douze ans de sa vie en prison; parce qu'il avait commis un braquage à main armé, et qu'il s'était fait choper. sa réduction de peine, il la doit au fait qu'il ait balancé tous ses potes: ils l'ont laissé tomber, alors ils sont tombés avec lui. et puis après, c'est sa meuf qui l'a laissé tomber, comme une merde- protégée par la vitre qui les séparait quand elle est venue lui annoncer qu'elle avait contacté un espèce d'avocat miteux pour qu'il n'la voie plus jamais. connasse. (006), il a ce passif bien garnis des gamins américains dont on ne parle pas; père absent, mère prostituée qui a disparu du jour au lendemain, sans crier gare. et puis le système; la machination d'un état qui se fout des gamins, des familles qui prennent de plus en plus d'orphelins pour avoir un chèque de plus en plus gros avec les mois. logan a dormi sur le sol pour que son frère ait un lit, il a balancé un coup de poignard dans les boyaux d'un de leurs tuteurs quand celui-ci a commencé à tabasser son frangin, il a été en maison de correction pour ça, pendant que le 'système' autorisait leurs bourreaux à continuer, continuer, et continuer. et puis, le grand 'système' lui a pris son frère, alors que celui-ci avait treize ans, ils ont été séparés, et ils n'se sont jamais revus. (007), ça a semblé être une surprise pour beaucoup de gens qui ont appris ça de lui, mais logan est très cultivé; parfois, quand il avait de bons profs qui essayaient vraiment, de façon très rare et très instable, logan avait un vrai désir d'apprendre. en taule, il a eu le temps de bouquiner pour sûr, même des trucs dans lesquels il n'aurait jamais plongé son nez avant; les maths, c'est facile, et il s'est découvert une bonne mémoire, un genre d'âme tragique. il est ingénieux, malin, beau parleur, capable de répondre du tac au tac avec une rixe mordante - lui, il aime à croire que tous ces cons qui l'ont sous-estimé et jeté, ont eu tort. un genre de revanche sur la vie. (008), il n'a pas beaucoup de respect pour les femmes, en règle générale; certaines arrivent à le surprendre, mais il a facilement tendance à les sous-estimer. toutes celles qu'il a connues sont des connasses, des créatures chargées de mensonge qui ont ruiné sa vie au moins dans un certain aspect. alors les pleureuses, il s'en fout; et bien souvent il demeure froid et insensible à leur présence. d'autres fois, elles s'avèrent être presque amusantes, presque dignes d'intérêt. (009), quand il dit qu'il va faire quelque-chose, logan, il finit forcément par le faire: peut-être que ça fait de lui quelqu'un de stable et digne de confiance. dans le monde qu'il a toujours connu, ça fait surtout de lui quelqu'un de rancunier et revanchard - il peut promettre à un gros con de lui péter la gueule la prochaine fois qu'il le voit, même dix ans plus tard, il le fera. on pourrait presque croire que c'est un genre de noblesse, comme s'il faisait des promesses altruistes et désintéressées, aux autres. (010), malin, sardonique, logan connait tout de l'impitoyable monde dans lequel ils vivent, tous, ces humains. peut-être que cette apocalypse est alors l'opportunité parfaite pour lui de se hisser au-dessus des autres; c'est ce qu'il se dit. tout c'qu'il vole, il est ouvert à le troquer, contre des services, des actes pas forcément recommandables, un lent empoisonnement du monde autour de lui. on le connait parce que, parfois, quand il est d'humeur généreuse, on peut même trouver des trucs comme des vrais médicaments, indispensables pour les malades sérieux ou les drogués - c'est toujours à un prix bien élevé. logan, il n'aime pas s'faire doubler, il n'aime pas ceux qui sont durs en affaires, persuadés de pouvoir l'être plus que lui. il se dit "commerçant", débrouillard, ouvert aux possibilités; et peut-être bien que brique par brique, ils finiront, les horsemen, par mettre même lafayette à genoux.