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Sujet: Take my mind, take my pain ~ Reggie Mar 23 Mai - 23:25
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Reggie Reinhart
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Sujet: Re: Take my mind, take my pain ~ Reggie Mer 24 Mai - 22:12
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Cela fait plus de trois jours qui s'est écoulé entre ton agression et aujourd'hui, entre ta bataille contre Elvis et ta douleur qui s'intensifie. Les jours passent vite, mais la douleur reste. Tu as eu assez de médicaments de la part de Judith, elle t'a aidé, tu l'as mêlé à quelque chose dont elle n'avait rien à voir. En tout cas, pas à ta cause, elle n'y est pour rien, pourtant, tu n'as pas pu t'empêcher de la défendre, de t'énerver contre cette ordure. Maintenant, tu n'as plus de nouvelles de sa part, tu penses qu'il a disparu, qu'il a peut-être été obligé de prendre ses affaires et de quitter Lafayette, mais tu n'as pas pu être certain de cela. Tout ce que tu sais, c'est qu'on ne t'a pas emmerdé pour cette bataille, pas encore. En espérant que cela reste ainsi. Pour l'heure, tu as déjà épuisé tes médicaments et tu as peur d'abuser de la situation en allant demander une faveur à Jude, tu ne peux pas lui faire cela et surtout, tu as peur de revivre ton ancienne vie, ton ancienne addiction. La meilleure solution serait de quitter Lafayette pour une petite excursion et faire ta propre réserve d'antidouleurs, mais tu n'as pas encore la force de te rendre aussi loin. Tu passes la journée à trouver une solution, entre ça, souffrir et dormir. La solution la plus simple, mais surtout, la plus stupide, est d'aller te servir dans les réserves de Lafayette. Tu sais où elle se trouve, tu y as déjà mis les pieds avec Judith, mais aussi, pour tes amis. Tu vas attendre que la noirceur s'installe, les gens ont tendance à moins se promener la nuit, sûrement à cause de la brèche, ou des militaires tout simplement. C'est toujours plus calme.
Peut-être que la douleur passera, mais le soir venu, cela n'a pas diminué. Une fois de plus, tu changes ton pansement, tu prends toujours soin de brûler le précédent. Tu n'as clairement pas envie que les autres le savent, surtout pas tes colocataires. À vrai dire, il n'y a que Judith qui est au courant, c'est mieux ainsi. Tu ne vas pas te montrer faible devant les autres, montrer que tu es incapable de faire le nettoyage. Certes, tu as été un peu en arrière depuis la dernière fois où tu étais en mesure de tout balayer, mais tu fais ton possible pour cacher ta blessure. Tu t'armes de ton couteau habituel et tu te rends au garage, là où se trouve ce qu'il te faut. Tu as fait attention à ce que l'on ne puisse pas te voir, pas de bonjour à personne, ni vu ni connu. Tu en as l'habitude d'être discret, enfin, avait. Tu arrives à pénétrer à l'intérieur, après avoir trafiqué un peu la porte et son verrouillage. Ça aussi, tu en avais l'habitude à l'époque. Tu n'as pas pensé à amener une lampe de poche, cela aurait attiré l'attention en voyant la lumière s'agiter dans le garage. Alors, tu n'as pas trop le choix, tu fais avec l'éclairage qui t'est donné, celui déjà présent. Tu fouilles un peu partout, tu t'arrêtes devant une petite étagère.
Tu regardes les petites bouteilles, les sacs, alors, que tu es concentré à trouver de quoi te soulager, tu sursautes légèrement en entendant une voix. Ton cœur s'est arrêté pendant une seconde, mais sa voix, tu l'as reconnu. Un son qui t'est familier, peut-être un peu trop. Un soupir quitte tes lèvres puis tu te retournes vers ce dernier, Shawn. À peine retourner, qu'il te balance déjà plein d'accusations. Tu t'attendais à mieux de sa part ? Certainement pas. « C'est bon, je peux placer un mot ? » Tu lèves les yeux en l'air avant de faire quelques pas vers lui. Tu espères que personne d'autre ne va arriver. Tu prends une respiration. « Et depuis quand est-ce que tu t'inquiètes pour moi, hein ? C'est vraiment touchant venant de ta part. » Tu le taquines, parce que tu ne vois pas pourquoi tu t'énerverais. Tu as un léger sourire, comme si cela était un jeu. Tu ne veux pas lui relever ta véritable raison de ta présence. « Je voulais simplement savoir si rien ne manquait. J'allais partir en excursion demain matin à l'aube, c'est tout. Tu es satisfait ? » Excursion que tu ne peux pas faire sans la présence de tes camarades, de tes amis rebelles, qui eux, te sauveront sûrement, tu as quand même réussi à avoir des amis, à relier certain à ta cause. Tu reposes même la fameuse bouteille que tu avais en main avant de le regarder dans les yeux, comme si rien n'était.
Shawn Cayson
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Sujet: Re: Take my mind, take my pain ~ Reggie Ven 26 Mai - 0:56
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Sujet: Re: Take my mind, take my pain ~ Reggie Mer 7 Juin - 2:02
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Au départ, tu n'avais pas l'intention d'être là, de jouer aux voleurs, rôle que tu as déjà joué dans ton passé, rien de nouveau. Ta blessure te ronge, elle te monte à la tête, tu n'arrives plus à penser, à bouger correctement ton membre. Tu le caches à tout le monde, tu mens, ignore les questions, mais au fond, toi, tu connais bien la raison. Tu commences à ralentir, à devenir moins efficace, or, tu ne veux pas abandonner tes pairs, ceux de la rébellion, vous vous trouvez enfin, vous avez des plans, des plans un peu stupide, mais quand même. Tu ne veux pas être là, mais Dieu sait que tu n'as pas le choix, enfin, ton bras l'oblige, tu as tes limites concernant la tolérance que tu peux soutenir, que tu peux endurer durant une journée. Impatient comme tu es, tu n'as pas l'intention de rester les bras croisés et te plaindre à tout le monde. Alors, t'es là, tu as foncé, tu viens voler pour pouvoir te rétablir rapidement, atténuer la douleur et te remettre sur les rails. Or, tu ne pensais pas à ce que l'on te surprenne, au fond, tu es quand même heureux que ça soit Shawn et pas un autre, cela dit, tu aurais voulu éviter cela. Il commence un peu à t'agacer, à te poser des questions, à te rendre suspect, à t'accuser, mais tu tiens bon, tu l'ignores, tu réponds par d'autres choses, tu ne dévoiles rien. T'es plutôt bon menteur. « Eh oui, je suis coupable votre honneur. Je mérite la mort pour cela. Mais une fessée, ça serait mieux, non ? » Toi, t'es con par moment, alors, tu prends le tout à la légère, tu plaisantes. Encore.
« Vas-y, cours comme un chien les retrouver, les avertir que je suis en train de dégommer des médicaments. C'est typiquement toi, hein. Toujours à vouloir montrer que tu es meilleur que tout le monde, que tu ne fais jamais d'erreurs. Allez, dégage, fais donc ce que tu veux. » Tu aboies à ton tour, mais tu ne prends pas tes grands airs, tu fais comme si tu t'en foutais, tant pis, tu vas juste retrouver ta liberté, alors, franchement, est-ce un mal pour un bien au final ? Peut-être. C'est un peu ce que tu veux, Reggie, retrouver ta liberté, mourir, certainement pas, mais ta liberté, tu l'as désir à tout prix et pourtant, tu restes encore là. Tout comme Shawn, qui ne bouge pas, qui ne court pas retrouver le conseil pour leur dire ce que tu es en train de foutre ici. « Et je fais ça pour quoi ? Pour le plaisir ? Peut-être. Peut-être que j'ai ouvert un trafic. Tiens, tu m'as démasqué. Toutes mes félicitations ! » Tu commences à applaudir de façon sarcastique, tu exagères dans tes applaudissements, le ton de ta voix, s'est fait sentir aussi. Tu t'arrêtes, histoire de ne pas attirer d'autres pigeons dans le coin. Tu commences à rire en secouant la tête, un peu désespéré de la situation, de ses accusations. Non, tu n'as pas replongé, mais c'est sûrement ce qu'il pense. « Allez, dis-moi, je sais que tu meurs d'envie de le crier, de me balancer cette phrase au visage. » Reggie, tu commences un peu à perdre patience, ton bras commence à s'engourdir, ta douleur va bientôt revenir, alors, tant pis, mais toi, tu as besoin de ses pilules, tu te remets à fouiller.
Shawn Cayson
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Sujet: Re: Take my mind, take my pain ~ Reggie Dim 11 Juin - 0:52
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Sujet: Re: Take my mind, take my pain ~ Reggie Mar 1 Aoû - 1:15
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Tu lèves les yeux à ses paroles. Il parle de vices, comme s'il était blanc comme neige. Tu sais bien qu'il est tout le contraire et qu'également, tout le monde à ses petits secrets. D'ailleurs, ce que vous avez fait ensemble, est puni par la loi dans plusieurs pays, même condamné à mort. Heureusement, ces lois n'ont plus aucune valeur, mais pour dire, que c'était tout un péché. « Je préfère garder le mystère sur le reste. » Finis-tu par lui dire afin de laisser planer le doute face à sa question. Tu n'aimes pas vraiment te dévoiler, alors, de toute manière, que tu préfères te taire à ce sujet. Tu sais qu'au fond de toi, il y a aura toujours une certaine méfiance envers lui, comme envers les autres personnes de camp. Tu as appris à faire confiance à personne. Peut-être, est-ce la faute de ton père, de son abandon, tu l'ignores, mais aussi loin que tu t'en souviennes, tu as toujours été ainsi, Reggie. Tu l'écoutes parler, tu es sérieusement en train de penser que c'est une vraie pie, qu'il doit sûrement adorer s'écouter parler, mais tes oreilles commencent à saigner invisiblement. Tu ne le crois pas. Tu n'es pas un simple divertissement, tout le monde peut passer à autre chose quand on s'amuse, après tout, ils ne sont pas seuls au monde, il y a d'autres personnes alentour d'eux. Et puis, au fond, vous ne vous connaissez pas si bien que cela. Certes, vous vous connaissez d'avant toute cette merde, mais quand même, rien de profond.
Tu roules les yeux. Tu t'en doutes, il t'accuse d'avoir fait cette chose, cette chose que tu as faite dans le passé. Tu voudrais le frapper, mais tu lui donnerais raison, ce que tu n'as guère envie de faire. Tu n'es pas drogué, enfin, tu es propre aujourd'hui, et ce, depuis un long moment. « Tu sais que je n'ai aucun compte à te rendre ? Je veux dire, t'es qui au fait ? Mon père ? Ah ouais, même celui-là, je n'ai rien à lui, parce qu'il a disparu de la surface de la terre. Tu n'es rien. Je n'ai pas à me justifier. Va, va courir auprès de la milice et des autres, sérieusement, je n'ai rien à perdre. » Tu deviens un peu énervé, mais tu restes calme, d'une certaine manière. Tu n'aimes pas que l'on te dise quoi faire, tu n'as pas demandé conseil ou d'avis. Et comme tu le dis, tu n'as rien à perdre, ta vie ? Peut-être bien, mais ce n'est qu'une vie, qu'un corps, un bout de chair qui finira par pourrir un jour ou l'autre. Tu n'as aucun intérêt à l'écouter, tu poursuis ce que tu faisais avant son arrivée, mais te stoppes, tu es prêt à te défendre, à riposter. Tes sourcils se froncent en le voyant toucher ta peau de cette manière. C'est le monde à l'envers. Il joue à un jeu dangereux, te croyant faible, idiot, assez con pour tomber dans le panneau. Ton corps se retourne vers lui, pour lui faire face tout en le fixant dans les yeux. Tu glousses. « Franchement, on n'est plus au lycée. Tu crois que ça fonctionne avec moi ? Que tu peux m'intimider ? J'étais policier, je te signale, ça ne fonctionne pas avec moi. » Et t'étais un sauvage, les autres n'avaient pas intérêt à te faire chier, l'impulsivité incarnée. Tu sépares cette distance en effleurant tes lèvres contre les siennes puis tu souris d'une façon provocateur. « Va te faire mettre. » Dis-tu lentement, presque lettre par lettre, histoire qu'il puisse bien entendre tes paroles. Tu le repousses assez fort, assez pour que cela te provoque une douleur au bras. Tu grimaces sans te rendre compte et t'éloignes de quelques pas. Tu serres les dents, ta douleur est revenue en pire. Tu sais que tu as besoin d'antidouleurs, tu en as grandement besoin et tu vas finir par tout péter dans ce garage. Ta respiration devient plus lente, mais plus rapide, tes battements de cœur te font te sentir mal et de la sueur commence à apparaître sur ton front. Tu appuies sur ta propre blessure, sans te rendre compte qu'elle se met à saigner.