nom : Runsewe, héritage paternel, seule preuve tangible de l'appartenance de ses parents au Nigeria. prénom : Harry, un prénom américain pour donner au môme toutes les chances de réussir dans la vie. Premier né du couple Runsewe qui prévoyait de partir aux Etats-Unis après l'accouchement, on l'a appelé American baby à sa naissance et cette appellation l'a suivi toute sa vie durant. âge : vingt ans. date et lieu de naissance : 13 octobre 1996, à Kano (Nigeria). nationalité : Nigérien, mais il n'a jamais vraiment connu que le sol de la Louisiane, ses parents l'ayant embarqué sur le sol de l'American Dream sans aucun espoir de retour au pays d'origine. origines : Nigériennes, et ses parents s'évertuaient à lui rappeler que quelque part dans son arbre généalogique se trouvaient quelques racines égyptiennes. situation civile : célibataire. orientation sexuelle : hétérosexuel ; son statut de rockstar sur l'retour voudrait qu'il ait sauté un paquet de midinettes avant l'épidémie mais, well, non. ancien métier : si certains auraient mollement dit sans-emploi, il n'en est toutefois rien dans l'esprit d'Harry ; il était guitariste du groupe The Talented Tenth et jouait parfois dans les clubs le samedi soir. La journée, il n'glandait pas grand chose et se contentait de roupiller. ancien lieu d'habitation : Lafayette, là où il exerçait son art avec son groupe de dégénérés. camp actuel : Lafayette. groupe : the good man (milice). crédits : ultraviolences /av, everything else @tumblr.  


ESFP PERSONALITY, the entertainer.
"If anyone is to be found spontaneously breaking into song and dance, it is the ESFP personality type. ESFPs get caught up in the excitement of the moment, and want everyone else to feel that way, too. No other personality type is as generous with their time and energy as ESFPs when it comes to encouraging others, and no other personality type does it with such irresistible style."

(001), Harry est né au Nigeria, mais a été élevé aux Etats-Unis. Finalement, malgré son lieu de naissance, il n'a jamais connu que Lafayette et maintenant que le monde est aux portes de l'enfer, il a conscience qu'il s'agira également très certainement de son lieu de décès. (002), Les parents Runsewe parlaient un étrange dialecte mêlant Yoruba, l'une des nombreuses langues du Nigeria, et l'anglais, la langue officielle du pays. Harry comprenait le Yoruba, sans pour autant savoir le parler et maintenant que ses parents ne sont plus, il a l'impression d'avoir manqué quelque chose, comme si parler cette langue aurait pu le rapprocher d'eux d'une certaine manière. (003), Il a touché la première fois à un joint à quinze ans. L'héroïne à seize. Il n'a plus lâché jusqu'au moment où les militaires ont barricadé son quartier, l'obligeant à subir un sevrage plus que forcé. Le commencement de sa descente aux enfers s'explique facilement. C'était la merde chez lui – son père ne parvenait pas à trouver le moindre job stable, tandis que sa mère essayait de joindre les deux bouts en enchaînant les boulots de femme de ménage. Quant à Harry il n'était intéressé que par sa guitare, fier cadeau de Noël de ses onze ans, très peu par l'école que ses parents payaient une fortune alors qu'ils ne pouvaient pas se le permettre. Leurs économies étaient presque épuisées. L'une des amies d'Harry lui avait assuré que les merdes sur lesquelles il lorgnait rendaient tout meilleur et qu'il fallait essayer. Au début, c'était pas bon. C'était même mauvais. Mais il a fini par se convaincre du contraire. (004), Lorsqu'il était âgé de seize ans, Harry a été impliqué dans une affaire d'enlèvement. Bien trop perché pour raccompagner l'une de ses amies, Elise Sykes, chez elle, il a préféré rester chez lui alors qu'elle lui assurait qu'elle pouvait rentrer toute seule chez elle. Au milieu de ce brouillard, il se souvient des appels répétés des parents Sykes, de ses propres bégaiements, de son incompréhension latente. De cette journée maudite, Harry ne se souvient presque plus de rien et il se dit qu'c'est pas plus mal comme ça. (005), Talented Tenth. C'est le groupe dans lequel il jouait. C'est le groupe qui l'a vu naître et l'a sauvé de la mort après la disparition d'Elise Sykes, et de l'horreur que le père de cette dernière lui a fait vivre par la suite. Les membres de ce groupe, c'est sa famille. (006), Ses parents étaient en dehors de Lafayette lorsque les militaires ont barricadé son quartier. Les derniers mots échangés avec ses géniteurs ont été plats, étrangement idiots. Harry y repense parfois, et regrette. (007), Harry est attaché à son matériel, à ces posters et films d'adolescents, mais s'il était forcé de sauver une seule chose parmi tout ce qu'il possède, ce serait sa guitare. (008), Harry a le mot pour rire, toujours. Il est pourtant un milicien redoutable, portant sur ses épaules un bagage lourd qu'il essaie de cacher en étant irréprochable. Il n'aime pas forcément ça, bousculer un peu les gens pour obtenir des réponses à ses questions. Non, il aime pas forcément ça mais il le fait quand même parce qu'il ne veut pas de problème. (009), Etant un jeune homme noir en Amérique du Nord, Harry a fini par se sentir à part, tendant toujours à chercher dans une pièce la présence d'un autre individu noir pour se sentir moins seul. Les problèmes raciaux l'ont toujours touché et, même s'il essaie d'en faire abstraction aujourd'hui au profit de la menace que représentent les rôdeurs, Harry se demande toujours ce que les gens pensent de lui, pensent de la couleur de sa peau. (010), Avant l'épidémie, Harry passait ses journées à dormir et ses nuits à jouer avec son groupe dans des boîtes qui voulaient bien les payer. Avant, il était bon à rien, dormait beaucoup et était toujours sur un nuage. L'épidémie l'a sevré et ce, même s'il possède encore un petit sachet d'héro qu'il conserve pour sa paix de l'esprit.