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 future looks good, but... (max and isaak)

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MessageSujet: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptyDim 19 Mar - 14:59


 
future looks good but...  Ft. isaak
 
ONE BY ONE. HOLLOW HEROES SEPARATE. AS THEY RUN. YOU'RE SO COLD. KEEP YOUR HAND IN MINE. WISE MEN WONDER WHILE STRONG MEN DIE.


On vous avait guidés, tout crasseux, avec seulement un sac sur le dos. On vous avait demandés chaque arme que vous portiez sur vous. Tu n’avais plus rien toi, ta hache s’était brisée quelques jours avant, d’ailleurs, ça t’avait valu un demi-infarctus. Comment t’allais faire pour te défendre, pour défendre Leïla sans cette hache? Mais la route avait été paisible. Très peu de rôdeurs. Puis, il fallait l’avouer Leïla te défendait plus que tu ne l’as défendait. Elle essayait de te faire croire le contraire, en te rassurant sur tes capacités au combat, mais tu le savais au fond de toi que tout n’était que baiser de Judas. Des doux baisers qui te valaient de ne pas perdre confiance en toi plus que tu ne l’avais fait durant ce dur périple jusqu’à Lafayette, mais ces baisers te laissaient des traces acides sur la peau, car, la peur qui venait te tirailler les tripes quant à l’idée de te retrouver une nouvelle fois dehors, te rapprochait un peu plus de la réalité. Un peu plus de ton statut de lâche. Des hommes droits en costume, propre, contrairement à vous et votre boue sur les vêtements, vos tâches sur le visage, vos cheveux qui n’avaient plus rien de leur teinte originale, vous firent signe de les suivre. Vous vous exécutiez. Vous lanciez des petits regards, interrogateurs. Du moins, c’était ton regard à toi. Tu n’étais jamais rassuré de rien, t’imaginais toujours le pire - ce qui changera au fil du temps, appréciant le confort de Lafayette, tu fermeras les yeux sur les pratiques tyranniques du gouvernement. - elle, Leïla tentait tant bien que mal de t’apaiser. Ses doigts, comme des lianes, vinrent entourer ton poignet, ce contact eut le don de provoquer une vague d’accalmie dans tout le long de ton corps. Elle débuta à la source, déferlant ensuite vers le haut du bras, pour ensuite se jeter dans toute ton échine. Un premier soupir. Un deuxième. Et ça allait mieux, ça allait mieux Maxence, tout irait mieux désormais. Tu faisais parti d’une communauté, des habitants remplissaient ce qu’on pouvait appeler des rues. Ils n’avaient pas l’air malheureux. Ils avaient même l’air ordinaires. Pourquoi s’inquiéter? Tes pensées furent interrompus de toute manière par le barrage que formait désormais les officiers devant une maison. Elle était ce qu’il y avait de plus ordinaire. Tu la toisais de ton regard d’adolescent, une goutte de sueur perlait sur ton front. Oui, nous étions au mois d’Août et ce que tu espérais désormais - en dépit de tous tes doutes - c’était un bain de fraîcheur dans cette habitation. “ Vous serez désormais loger au 12 pandora street. Veuillez déposer vos affaires et venir ensuite prendre connaissance des règles à l’accueil avant la fin de la soirée et avant le couvre-feu qui est à  22h “. Ils ne vous laisseraient pas le temps d’acquiecer. Non, ils étaient déjà en route vers de nouvelles occupations, tandis que vous vous faisiez à l’idée d’une nouvelle vie. “ Allons-y…. “ Lâcha alors Leîla en ta direction, en un souffle. Allons y, oui. Elle fût la première à passer le seuil de la porte, une bouffée d’air frais vint caresser les pores de ton épiderme, et tu eues même quelques frissons se dessinant sur ton corps.


Vous aviez eu le temps de déposer vos affaires, vous aviez même eut le droit à une chambre chacun. La tienne était assez masculine, mais assez adolescente également, tout à ton image. Cette maison était lourde de souvenirs, lourde d’odeurs qui semblaient être restées figé et se mélangeant à une odeur lourde de renfermé. Là, la porte s’ouvrit dans un fracas qui résonna dans toute l’habitation.

 
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Samuel Forrester
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MessageSujet: Re: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptyDim 19 Mar - 17:17

Futur looks so good but...
Maxence ft. Isaak

Tu es encore dans un brouillard incertain quand tu passes les portes du camps. Si tu as quitté cette ville avec un sourire sur ton visage, à ton retour il a disparu. Tes pieds foulent le sol de Lafayette sans que tu ne réalises qu'enfin, tu es en sécurité. Tu as réussis à trouver ton chemin, à retourner chez toi. Les nouveaux chefs - que tu ne connais absolument pas - te donnent des ordres pour s'assurer que tu n'es pas dangereux. Tu t’exécutes, sans vraiment réaliser ce qu'ils demandent. Tu es en mode automatique, les bras chancelants et le regard vide. Ils te traitent comme une menace potentielle, alors que c'est toi qui a grandis dans cette ville, pas eux. La lanière de ton sac glisse sur le tissu humide de ta veste, l'un des hommes regarde à l’intérieur pour ne trouver que des broutilles. Des téléphones portables, un briquet, une barre de céréale rassie. Ton arme a été retirée et tu n'as même pas fais un geste pour les empêcher. Toi qui étais si rebelle avant, tu es aussi malléable qu'une poupée de chiffon aujourd'hui. Tu es là physiquement, mais ton cerveau est resté dans les bois, avec Aaron. Avec ce petit corps que tu as enterré en creusant sa tombe de tes mains nues, alors que les larmes roulaient en cascade le long de tes joues rougies par le froid.  Tu avances sans même t'en rendre compte, comme un automatisme alors qu'un homme te pousse doucement sur le dos. Son geste à pourtant l'air plus rude que ça, plus menaçant. Ils te demandent ton nom, ton âge, comment tu as trouvé le camps. Alors tu réponds d'une voix morne que tu vivais là, au 12 Pandora Street. Que tu t'appelles Isaak O'Malley et que tu étais en vacances quand tout à commencé... d'où ton arrivée tardive. Ils semblent convaincu et d'un signe de tête te montre ton ancienne maison, t'accompagnant juste au cas où tu décides de faire un scandale.

Tu restes quelques secondes devant la porte en bois, caressant la peinture écaillée du bout des doigts. Ta mère avait pour projet de la repeindre en bleue, c'était sa dernière envie . Elle avait le chic pour changer d'idée toutes les 5 minutes, raison pour laquelle vous n'aviez pas acheté le pot de peinture adéquate. Ta gorge se serre un peu en posant la main sur la poignée, t'as peur de ce que tu vas y trouver. Est-ce que ta mère sera à l’intérieur avec Simon ? Tu serais même heureux de voir ton beau-père. Mais tu sais aussi que viendrait ensuite l'inévitable question : où est Aaron ? T'es pas prêt pour ça. Tu pousses la porte et par un reflex presque incontrôlé tu tournes la tête vers la cuisine "M'man ?". La porte claque derrière toi, habitude qui revient vite aussi. T'as l'impression durant quelques secondes que tout ça n'était qu'un terrible cauchemars. T'es de retour à la maison, ta famille va pousser la baie vitrée du jardin d'ici quelques secondes en te demandant comment s'est passé ta journée. Mais non, le vide. Rien, personne. T'es tout seul Isaak.  Tout s'embrouille dans ta tête et tu laisses glisser tes doigts sur la rambarde de l'escalier en montant les marches. Ta chambre, ça a toujours été ta cachette. Là où tu te sens en sécurité. Pourtant, tu t'arrêtes devant la porte entre-ouverte de la chambre de ton petit frère. Ton cœur se serre un peu plus et avec précaution tu entres dans la pièce. Ton sang ne fait qu'un tour en y trouvant un jeune-homme, d'environ ton âge. Qu'est ce qu'il fabrique là, dans la chambre de ton petit frère, sans autorisation ? " Ca va ? Tu t'es cru chez toi ou quoi ?!" T'aurais du t'en douter. Vous n’étiez plus là, ils devaient penser que vous ne reviendriez plus. Tu serres les dents en le voyant assit sur le lit de ton frère et t'approches, te faisant même plus menaçant. "DEGAGE!"

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MessageSujet: Re: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptyDim 19 Mar - 23:02

Futur looks so good but...
Maxence ft. Isaak

Tu n’avais même pas remarqué l’absence de ta soeur. Elle était partie. Elle était parti faire un tour, mais ses affaires se trouvaient tout de même dans l’entrée. Celui qui avait crié ce mot que tu ne crierais jamais plus avait du le remarquer. Peut-être ne l’avait-il pas fait? Peut-être était-il trop absorbé par la recherche de sa famille? Comme toi tu l’avais été lorsque ta soeur t’avait hurlé qu’elle s’en allait explorer ce village-ville qu’était Lafayette. T’étais absorbé par la contemplation de cette chambre, de ce nouvel habitat, de cette nouvelle vie qui s’offrait à toi. Tu essayais de ne voir que les bons côtés. Mais ce type-là, il était arrivé et t’avais compris que c’était déjà un frein à ce nouveau départ. Toi, petit Maxence, tu entendais les pas lourds, et les reniflements d’un jeune homme. Tu ne savais pas encore que c’était un jeune homme bien sûr. Tu ne savais pas qu’il allait devenir important, tu ne savais pas non plus qu’il allait te hurler dessus comme un moins que rien, tu ne savais pas non plus qu’il allait ouvrir une vanne en toi que tu ne connaissais pas. Jusqu’aux prochaines secondes. Là, tu entendis ce souffle contre la porte. Ton coeur s’arrêta. Il reprit. Il s’arrêta une nouvelle fois qu’il poussa la porte, tu relevas ton regard vers ce jeune homme. Il devait faire plus d’une tête que toi, il avait les bras aussi gros que tes jambes. Oui. Et à son air refrogné tu compris que tu allais passer un mauvais caractère alors, tu cherchas de l’aide. Ton regard appelait au secours par dessus son l’épaule d’Isaak. Où était Leïla? Où était-elle? Tu voulais de son aide volontier là. Tu accepterais même qu’elle s’en vante si elle le désirait. Non, là, c’est toi qui allait prendre tout au visage. Alors, tu te préparais à l’attaque. Tu te préparais aux hurlements, et c’est ce qui arriva. Tu sentais le peu de muscles que tu avais se contracter, c’est à dire, presque rien. Tu déglutis bruyamment. Oui. Tu essayais d’ouvrir la bouche pour te défendre. Parce que tu devais te défendre par toi-même, maintenant que Leïla était en croisière et en pleine expérimentation de sa nouvelle vie, de son nouveau village. De tout le bordel. Et un deuxième round arriva, te coupant complètement dans ton élan. En fait, tu n’étais même pas sur que tu aurais réussi à parler, tu aurais peut-être juste bégayer deux mots. Mais là, il allait trop loin. Comment ça, tu devais dégager? Non, tu ne dégagerais pas. Tu ne dégagerai pas. L’adrénaline. C’est l’adrénaline qui te faisait te lever. Elle te faisait affronter ce corps-là, ce corps plus mastoque que le tien. Plus en chair. Et d’une voix hésitante au départ, tu déclaras : “ Je… Je dégagerai pas. “ Et tout d’un coup, ta voix se brisa, elle s’emprisonna dans cette pièce, mais tu ne te démolis pas. “ Je ne dégagerais pas, tu comprends? J’ai perdu ma mère, elle s’est transformée en une de ces bêtes féroces! On a même pas eu le courage de la tuer, ma soeur et moi. On était paralysé. J’ai jamais été doué avec des armes, et j’ai toujours préféré les livres, moi. Tu veux que je fasse quoi avec un couteau suisse hein?! “ Tu allais l’attraper dans ta poche, alors, l’agitant face à ce jeune homme qui te regardait. Et des petites perles salées venaient perler sur le coin de tes pupilles. “ TU VEUX QUE JE FASSE QUOI AVEC CA?! Tu ne m’enlèveras pas ma place ici. Alors, je suis peut-être pas chez moi! Mais ça va le devenir d’accord? “ Et ta voix s’atténua. Elle s’écrasa même complètement. L’étincelle qui était né dans tes yeux, cette étincelle que tu ne connaissais même pas, s’éteignit la seconde d’après, sans transition. “ D’a… D’accord? “ Tu déglutis une nouvelle fois. Et par précaution, tu reculas d’un pas, peut-être deux, jusqu’à ce que l’arrière de ton genou frappe avec force le bois du lit.


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Samuel Forrester
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MessageSujet: Re: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptyLun 20 Mar - 20:33

Futur looks so good but...
Maxence ft. Isaak

Tu regardes ce jeune homme, t'as du mal à le voir assit ainsi sur le lit de ton frère comme si c'était le sien. Il a déjà posé ses affaires, il a fait de cette chambre la sienne, sans même se soucier des personnes qui pouvaient vivre ici avant. Ça te rend dingue de voir que ton frère est aussi vite remplacé, comme s'il n'était rien, qu'un nom parmi tant d'autres. Qu'un mort parmi tant d'autres. Malgré sa carrure chétive, le jeune homme se lève et te fait face. Tu te dis même qu'il a du cran finalement, faut pas se fier à l'apparence.  Tu ne recules cependant pas et arque un sourcil quand il affirme qu'il ne bougera pas. Tu vas pour répondre quand sa voix se brise, prouvant qu'il n'est qu'un jeune paumé, un peu comme toi. Tu culpabilises presque quand il commence à parler de sa mère, mais cela ne fait qu'appuyer sur tes propres points faibles. Tes parents, ton frère, Lily...Ils ont tous disparus. Tu ne les reverras plus jamais, et ce qui te reste d'Aaron c'est sa chambre d'enfant. Celle où tu construisais des cabanes en couvertures, juste pour le faire rire. L'inconnu agite son couteau - suisse et tu l'attrape d'un geste précis. "Arrêtes d'agiter ça comme si c'était un jouet". T'as du mal avec n'importe quelle arme en ce moment. Ça te rappelle trop de mauvais souvenirs, de mains ensanglantées et de larmes coulées.

Tu le regardes sans répondre, t'attends sagement qu'il termine son petit discours. A sa dernière phrase, il a plus l'air désespéré qu'autre chose. Tu te passes la main dans les cheveux en soufflant. T'as beaucoup de défauts, mais t'es pas un type foncièrement méchant, tu ne l'a jamais été. Doucement, comme pour te forcer à reprendre ton calme, tu te masses le front de tes deux doigts en expirant lentement. "Ok". Tu laisses les mots planer dans les airs sans leur donner une réelle signification. Tu imagines la confusion du jeune homme, ça se voit dans son regard qu'il attend la suite, n'importe quoi. Tu ouvres finalement les yeux et montre le petit lit défait du doigt. "Cette chambre... c'est tout ce qu'il me reste de mon petit frère. Alors je suis désolé pour ta mère et tout ça... mais tu ne peux pas rester ici." Et puis tu réagis finalement. "Attends ... Ta sœur ? Vous êtes deux ici ?"

Il était maniaque Aaron, bien le contraire de toi. Tout est bien rangé, dans une précision presque chirurgicale. Tu montres le sac du jeune homme, posé au sol "Et par exemple, mon frère détesterait de savoir qu'il y a un sac qui traîne comme ça, alors que c'est pas sa place" Tu scrutes le jeune homme, remontant ton regard jusqu'à croiser ses yeux "Des gens ont vécus ici. Tu peux pas simplement venir et effacer les souvenirs, comme s'ils n'avaient jamais existés".  Ta voix est plus calme, tes mots posés. T'essayes de lui faire comprendre, et hurler ne fera qu'empirer les choses. C'est difficile pour toi de gérer ton tempérament de feu, de bloquer la vague de colère qui s'empare à nouveau de toi. Pourtant tu sais que tu ne peux pas l'envoyer dehors. Il a besoin d'un toit, d'un endroit sécurisé ou rester. Alors tu hausses les épaules et montres la porte en face de la chambre dans laquelle vous êtes actuellement. "On peut trouver un deal, que tout le monde soit content. T'as qu'à prendre mon ancienne chambre et moi je reste ici, dans celle de mon frère". Tu as besoin de t'éloigner de ton ancien territoire, ta "confort-zone". Prendre cette chambre serait une façon de commencer un nouveau chapitre de ta vie, écrire une nouvelle page. "Tu peux mettre ton bordel où tu veux, l'autre pièce c'est la tienne. Je prends juste quelques affaires et on en parle plus" Tu soupires "Peut-être même qu'on arrivera à s'entendre au final...ou du moins à se tolérer"


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MessageSujet: Re: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptyMar 21 Mar - 10:49

Futur looks so good but...
Maxence ft. Isaak

Un ordre. Tu dois arrêter d’agiter ce machin devant son visage. Et, tu trouves qu’au final, ce type il a pas tord. En plus de pouvoir le blesser lui, et donc de t’en vouloir pour le reste de ta vie, tu serais capable de te retourner l’arme contre toi-même. De te crever un oeil. T’imagines, toi? L’apocalypse avec un oeil en moins? Déjà que t’es pas très doué alors que tu as une très bonne vue, alors je ne donne pas très cher de ta peau, si cette dernière est divisée par deux. Ta main, accompagné de ton arme blanche, vint s’enfoncer dans ta poche, caressant le tissu tiède et rassurant de cette dernière, c’est sûrement le seul endroit encore propre du bout de tissu que tu portes sur toi. Tu es dans un état déplorable comme la moitié des personnes qui arrivent, du moins, c’est ce que tu imagines. Tes vêtements sont parsemées de terre par-ci, par-là, il s’y trouve des trous béants, aussi amples que ceux qui se trouvent dans ton esprit et dans ton coeur, si l’on peut dire. Tes cheveux blonds sont collés à ton front par la sueur d’un jour d’août, ils ne sont plus de leur couleur original, non, ils ne sont plus de ce blond éclatant qui rayonnait, ils sont dans châtain terni parsemée de multiples souillures. Tu as perdu de ton éclat, Maxence, comme ce monde autour de toi, comme ce jeune homme qui t’as hurlé dessus, il y a de ça quelques secondes. Vous avez perdu de votre éclat.

Son simple “ Ok. “ te laisse sur ta faim. Oui, tu t’attendais limite à un combat, tu t’attendais à ce qu’il te vire à grand coup de pied au cul, celui-là. Mais non, il laissait le mot envahir la pièce, t’avais presque l’impression de le voir flotter autour de toi. Pendant quelques secondes, tu t’autorisas même à quitter l’individu des yeux pour le voir plâner au dessus de toi. Très vite, tu reviens à la raison, lorsqu’il te lâche une phrase ou deux. Tu te dis que finalement, c’était peut-être mieux qu’il ne parle pas. Non, pas parce que son discours était amer, mais plutôt parce que le flux d’informations avait du mal à atteindre ton cerveau, tu avais du mal à assimiler chaque parole qu’il lâchait, tu avais du mal à les faire devenir tien. Et, puis, il fallait l’avouer, c’était peut-être plus facile pour toi de gérer quelqu’un de cruel, que quelqu’un de triste. Parce que tu culpabilisais maintenant. Et, tout le monde savait que tu étais une éponge à émotions, tu étais trop empathique, tu absorbais les émotions des autres, et ça alimentait en quelques sortes les tiennes. L’ambiance de la pièce était trop lourde, tu sentais une goutte de sueur perler sur ton front mais cette fois-ci ce n’était pas la chaleur, mais bel et bien l’atmosphère emplit d’un malaise certain qui régnait ici. Tu venais torturer l’intérieur de ta joue à l’aide de tes dents aiguisées, lentement, le goût ferreux vint chatouiller ton palais. Tu saignais, comme d’habitude. “ Je… Oui. Je suis désolé. Euh… Oui, ma soeur, elle… J’sais pas trop où elle est là… Mais. Enfin. “  

Face à sa remarque sur tes vêtements gisant au sol, tu te mis en quête de les enfouir dans ton sac. Tu n’étais pas du genre maniaque, mais tu n’étais pas non plus un grand bordélique, tu te retrouvais dans ton chaos en général, dirons-nous. Là, tu te pliais face à ce jeune homme, avec hâte, te cognant dans tous les meubles de la chambre. Maxence, tu as l’air bel et bien ridicule, encore plus pitoyable que d’ordinaire. Tu n’sais pas gérer le stress, d’ailleurs, tu n’sais rien gérer du tout. “ Je… “  Mais, tu ne voulais pas effacer ses souvenirs, à vrai dire, tu n’avais fais qu’obéir aux ordres toi. Oui, tu n’avais fais qu’obéir aux ordres, on t’avais installer ici, te promettant presque un habitat pour ta famille. Comme si personne n’avait été ici. Comme si, cette endroit était vierge d’une vie passée. “ Oui! Va pour l’ancienne chambre. “  Maxence, tu avais paniqué, tu l’avais presque bousculer pour te réfugier dans cette chambre qui te paraissait presque être l’Eldorado. Tu n’avais même pas entendu les dernières phrases qu’il t’avait lâché, beaucoup plus apaisées que les précédentes.

Les minutes passèrent, et tu t’en voulais. Tu t’étais enfuis comme un méprisable, ce que tu étais, mais tu ne voulais pas que les gens le pense, tu voulais leur prouver que t’étais un type courageux toi. Alors, tu te levas à plusieurs reprises, te rassis ensuite sur ce lit qui était désormais le tien, il avait une odeur masculine, un peu âcre, mais qui embaumait la pièce. “ Allez vas y, tu peux le faire Maxence… “   Te parler n’enlevait en aucun cas cette boule nerveuse qui s’était formée dans le creux de ton estomac depuis l’arrivée d’Isaak. Quelques secondes plus tard, te voici devant cette pièce où c’était déroulé le drame quelques minutes auparavant. Tu poussas lentement la porte, après avoir côgner avec timidité presque retenu sur cette dernière. “ Je… Attend avant de parler, s’il te plaît. “   Tu soulevais ces fines épaules pour les laisser retomber lâchement. Un soupir, puis deux. Il fallait que tu relâches la pression, petit blond. “ Je suis pas venu ici pour enlever les souvenirs de ton frère. Parce que… Quand on est arrivé ici, on savait pas qu’il y avait quelqu’un, on nous a juste dis de venir. “   Ton regard était fuyant, scrutant les impuretés sur tes chaussures désormais défoncées, c’est dommage, tu les aimais bien toi. “ Puis, je m’excuse pour ton frère, je sais que ça changera rien. Je sais que ça ramènera pas ton frère, et je sais aussi qu’en aucun cas tu as envie d’entendre ça, on a l’impression que ça arrive qu’aux autres et puis ça nous tombe dessus et puis… “  Tu t’égares encore Maxence. “ Mais voilà, tout ça pour te dire qu’on s’fera petit avec Leïla. Elle est pas méchante, tu verras quand elle reviendra, elle est plutôt cool même. Elle a un fort caractère, mais ça va. Puis, au fait, c’est Maxence, moi. Je sais pas ton prénom, j’sais rien de toi, mais si on doit habiter ensemble pour les mois à venir, autant que ça se passe bien. Autant qu’on se soutienne, tous ensemble. Les temps sont durs, et  voilà quoi… “  Ta voix s’était écrasée lors des derniers mots que tu avais prononcé, ton regard fuyant autrefois le jeune homme vinrent se poster directement dans le sien.

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MessageSujet: Re: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptyMer 22 Mar - 17:13

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Maxence ft. Isaak

Tu sembles presque lui faire peur avec ton air menaçant et ta voix un peu plus grave que d'habitude. C'est pas contre lui particulièrement, et le pire c'est que tu en es conscient. Le problème, il vient de toi, de ta culpabilité. Les épreuves récentes t'ont changé et tu ne sais pas encore si c'est une bonne chose ou non. Tu es incapable de savoir si tu aimes ce nouvel Isaak. Normalement tu aurais remarqué la détresse dans ses yeux, ses vêtements souillés et ses mains écorchées. Ce type, il vient de l’extérieur aussi, il a du vivre l'enfer tout comme toi. Tout comme la moitié des gens ici d'ailleurs. Il a du penser que c'était terminé, qu'il était en sécurité et voilà que tu arrives pour lui hurler dessus comme s'il n'était qu'un moins que rien. Mais c'est plus fort que toi Isaak, t'arrives pas à le contrôler, t'arrives pas à voir au dessus de ta colère. Il est au mauvais endroit, au mauvais moment. Dans d'autre circonstances votre rencontre aurait pu être bien différente. Vous seriez peut-être en train de rire. Même si ça aussi tu en doutes, t'as du mal à faire ne serait-ce qu'un sourire en ce moment.  Il bredouille, il ne semble pas savoir quoi faire. Alors tu le regardes s'agiter pour reprendre ses affaires sans grande émotion. Il parle de sa sœur et tu soupires doucement, tout lien familiale est difficile pour toi. T'as du mal à en parler, à extérioriser ta peine autrement qu'en hurlant. Pourtant, tu n'as pas vu la preuve qu'une autre personne était ici. Tu n'as pas vraiment regardé d'ailleurs. T'étais trop pris dans tes pensées pour observer la pièce. Parce qu'au fond, tu voudrais être aveugle au changement, tu évites de réaliser la dure vérité. La méthode de l'autruche n'a jamais été la meilleure et pourtant c'est celle que tu as choisis d'adopter.

Maxence quitte la chambre et soudainement tu te retrouves seul avec tes fantômes, tes démons qui ne semblent pas vouloir te quitter. Ta presque l'impression de voir ton petit frère bouger dans cette pièce remplie de souvenirs. Si tu fermes les yeux et te concentres bien, tu pourrais entendre son rire ou ses ronflements bruyants alors que tu venais parfois dormir dans la même chambre que lui. Par reflex, tu passes ta main sur les couvertures pour les remettre en place. Tu avances vers le bureau pour prendre dans tes mains un petit cadre photo en fer. Tes doigts glissent sur le verres protégeant la photo d'Aaron tenant une médaille d'or. Le jour où il avait gagné la première place lors de sa journée d’athlétisme. Il pouvait courir Aaron, il aimait ça. C'est ironique de penser que finalement, c'est lui qui a décidé d'arrêter d'avancer. Le grand sourire qui orne son visage te brise le cœur, parce qu'il avait oublié ce que ça faisait d'être heureux. Les rôdeurs n'ont pas seulement ruiné le monde dans lequel vous aviez grandis, ils ont aussi aspiré sa joie de vivre, sa simple envie de vivre.

Tu sursautes quand Max revient, tu étais totalement perdu dans tes souvenirs. Tu le regardes et reposes doucement le cadre photo sur le bureau, t'assurant qu'il est bien à la même place. Tu écoutes le jeune homme sans vraiment savoir où il veut en venir. Il parle de ton frère, de Leîla - que tu assumes être le nom de sa sœur - et de la situation générale du camps. T'es pas sûr de vouloir entendre tout ça, c'est trop rapide, trop réel. Tu veux t'attacher à ta douce illusion que tout cela n'est qu'un terrible cauchemar.  P Alors tu t'empares d'un livre de science pour enfant, tu écoutes Maxence sans vraiment le faire. Quand le silence s'installe, tu réponds à demi-voix. " Il adorait les sciences. Il était intelligent...tellement intelligent" Bien plus que toi Isaak, il allait faire quelque chose de sa vie lui.  Ton regard se détourne, semblerait que ce Maxence ait gagné un peu de confiance en lui. Tu fixes tes pieds en faisant glisser ta chaussures contre le parquet, silencieux. Tu dois avoir l'air d'un gamin qui se fait engueuler par ses parents, mais c'est le dernier de tes soucis. "Isaak". Ta voix remplie l'air lourd de la pièce et tu hausses les épaules comme si c'était pas important. "Je vis dans cette maison depuis que j'ai 4 ans alors..." T'as l'impression que c'est une bonne excuse pour avoir réagis de la sorte, c'est logique pour toi. "Je... Je sais que les nouveaux ont besoin d'un logement, je sais que vous avez besoin de sécurité." Tu souffles bruyamment, t'étant largement calmé "C'est juste difficile de voir d'autres personne ici. C'est pas ta faute, ni celle de ta sœur. C'est juste que... ça rend tout bien plus réel. Et je suis pas certain d'être prêt pour l'acceptation et tout cette merde". Tu ne parles pas beaucoup de tes sentiments, mais c'est plus simple devant une personne que tu ne connais pas. Il ne sait pas que tu étais un playeur avant tout ça, que t'étais souvent au poste de police pour des problèmes mineurs et que tu en ressortais toujours avec un sourire vainqueur. "Je...J'suis pas méchant. C'est juste la situation en générale qui m'a fait péter un câble"



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MessageSujet: Re: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptyMer 22 Mar - 23:15

Futur looks so good but...
Maxence ft. Isaak

Tu comptais partir, tu comptais quitter cette pièce qui rassemblait peut-être un peu trop de souvenirs pesants pour toi, désormais. Oui, parce que tu savais que c’était une chambre fantôme, une chambre où il n’y avait plus l’être humain qui s’y logeait si bien. T’avais presque l’impression de le voir ce p’tit gars. Tu l’imaginais un peu comme Isaak, un petit châtain avec des mèches lisses qui lui tombent sur le visage. Tu l’vois courir vers son grand frère. Tu l’vois vivre. Tu comprends pas comment de telles choses peuvent arriver. Tu déglutis, et tu sens que ça alourdit tes épaules si fines de base. Tu sais que ce type en face de toi, devait être un homme beaucoup plus heureux auparavant. Tu sais que c’type en face de toi venait de perdre quelque chose en lui, tu sais qu’il devait être briser en deux. Tu sais qu’il devait être à terre, il ne le faisait juste pas voir, ce n’était pas apparent comme sur toi, sa voix ne se brisait pas entre deux sanglots comme la tienne. Mais ça se voyait dans le fond de ses pupilles, ça se sentait dans son ton lasse, ça se dessinait sur les cernes violacées qui venaient décorer ses yeux jusqu’à ses pommettes. Et toi, t’étais là, les bras branlants, ne sachant que faire. T’aurais voulu lui soulever son coeur qui pendouillait à ses pieds, lui soulever et lui dire que tout allait aller. Mais tu savais que c’était pas le cas. Un décès, c’était pas anodin. Un décès c’était quelque chose qui marquait une personne à vie, on y pensait pas tout le temps, mais ça te suivait comme une ombre constamment, ça t’laissait un poids sur les épaules au quotidien, ça créait des fossées entre vous et les autres. Tu le savais bien toi, ça faisait 3 mois que ta mère n’était plus là. Et tu le sentais, tu le sentais chaque seconde de ta vie. T’imaginais encore ses cheveux châtains venir chatouiller ton visage quand elle t’embrassait sur ton front. T’imaginais encore ses attitudes qui t’agaçaient chez elle, comme le fait qu’elle hurle pour un petit objet dans le plateau du salon. Alors, que tout le monde s’en foutait d’ce plateau. Mais tu pris encore tard le soir, oui, tu pris n’importe quel dieu pour l’entendre encore une fois hurler. Pour oublier les derniers râles que tu avais entendu sortir d’entre ses lèvres dégarnis de peau, dégarnis d’humanité. Tu priais pour que tu n’restes pas sur le souvenir d’un être inhumain. Il adorait les sciences, qu’il disait, Isaak. Et une nouvelle fois, tu sentis ce poids s’alourdir sur tes épaules. T’étais faible, t’étais une éponge à sentiments. Une empathie trop développé. Ta mère disait que c’était quelque chose de bon chez toi, ça t’obligeais à être quelqu’un de bon. Mais c’était épuisant. C’était épuisant de prendre la souffrance des autres et de se l’approprier, et c’était c’qui arrivait à l’heure actuelle, toute la souffrance qui émanait d’Isaak, tu la faisais tienne, tu alimentais le désespoir que tu avais après la décès de sa mère, avec la perte du frère du O’Malley. Merde, qu’il serait bon d’être quelqu’un de mauvais. Quelqu’un de moins compatissant, quelqu’un de plus dur. Toi, t’ouvrais trop souvent les vannes, sans jamais assumer qui tu étais. T’étais un casse-tête d’adolescent mal dans sa peau. Tu viens à répéter son prénom entre tes dents. Comme pour lui faire comprendre que tu as entendu, comme pour le rassurer. Que toi, t’es bien là, et que tu l’entends. Tu l’entends et tu ne fais pas que ça, tu l’écoutes. Oui, tu l’comprends, même. “ Depuis que tu as quatre ans? C’est… C’est ta maison, à toi. Enfin, de ta famille. C’est… Joli, j’trouve. “ Tu ne savais trop que dire. Tu étais là, c’était déjà bien. Maladroit, mais t’étais là. Adossé à cette encadrement de porte comme si tu portais tout le monde sur tes épaules. “ Tout le monde a besoin de sécurité. Même toi, alors… Tu sais, si ça n’avait pas été ta maison, ça aurait été une autre. Mais, j’crois au destin alors… “ Alors, vous êtes pas tombés ici par hasard, ta soeur et toi. C’est que vous aviez autant besoin d’Isaak, qu’Isaak avait besoin de vous. Tes doigts vinrent agrippés le bois de cette porte. Ton regard, discret, se balade dans la pièce, tu viens observer chacun des détails qui composent cette chambre. Elle a quelque chose de réel. Hors du temps. Hors de l’horreur extérieur. Pas comme toi, crasseux, abîmé moralement et physiquement, pas comme Isaak et sa peine qui l’entoure d’un halo que tout le monde est capable de voir. “ On accepte jamais un décès… On s’habitue, c’est tout. Mais on accepte pas. On peut pas accepter, surtout quand c’est soudain. Surtout par ces temps-ci. “ T’avais quelque chose de mature dans la voix, une résignation à cette fatalité. Tes doigts glissaient sur la poignée, tu les fixais. “ Je pense que quand on aime quelqu’un, il continue de vivre en nous quoi qu’il arrive. “ Pour une fois ta voix ne se brisait pas. Elle était fixe et morne. Elle était dénué de toutes émotions. Tu te devais d’être fort, face à Isaak qui craquait. “ Arrête de t’en vouloir, tu t’en voudras quand t’en auras eu marre de nous, et que tu nous auras virer à coup de pied au cul dehors hein.. “ Un peu d’humour. Enfin de l’humour, c’était pour détendre l’atmosphère. Tu n’osais que très peu franchir le seuil de la porte, mais tu le fis quand même, comme un gosse qui essaye d’aller piquer de la bouffe dans un frigo pendant la nuit. Tes doigts vinrent se poser sur l’épaule d’Isaak. “ Me frappe pas hein… “ Après les secondes d’hésitation, tu posas ta deuxième main sur sa deuxième épaule. “ J’te dirais pas que ça va aller, ça va pas aller pour l’instant, mais… Mais rien, en fait. On peut juste rester ici, silencieux, si tu veux. Ou j’peux te parler de ma soeur. Que tu vas devoir supporter, et crois-moi, c’est dur. J’peux te parler de Chicago, c’est là où j’habitais moi. “  

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Samuel Forrester
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MessageSujet: Re: future looks good, but... (max and isaak)   future looks good, but... (max and isaak) EmptySam 25 Mar - 20:25

Futur looks so good but...
Maxence ft. Isaak

Tu n'aurais pas du en parler. Ton frère, tes parents, c'est un mélange de sentiments qui s'entrechoquent à l’intérieur, sans arriver à se faire une place. Tu passes de la colère à la culpabilité, en passant par la tristesse et ça , avant même de pouvoir décerner ce que tu ressens. C'est étrange de se laisser guider par ses sentiments, tu n'avais jamais vécu ça avant. Ce qui te faisait avancer, c'était l'adrénaline, l’alpe du mystère, de l'inconnu. Tu n'as jamais été du genre à réfléchir avant d'agir, tu es plutôt dans l'équipe des tête brûlées. Tu te jettes dans l'action avant de savoir comment tu vas en sortir. Tu as besoin du stress et de la peur pour trouver une solution possible. Les plans, l'organisation, très peu pour toi. Sauf que tu ne peux plus penser comme ça, parce qu'il y a bien plus que toi dans l'équation. Tu es confronté à des situations qui te semblaient avant impossible et à cause de ça, tu perds tes moyens. Tu es de ceux qui pensais que les sentiments étaient pour les faibles, une excuses pour dire non et reculer. Tu comprends maintenant, tu comprends ce qu'on appelle l'intelligence émotionnelle. T'as le cœur en morceaux et tu sais que tu ne pourras plus le recoller. Il manque des pièces et comme un puzzle, tu ne seras plus jamais entier.

Les mots de Maxence te sortent de ta torpeur, tu as l'impression d'être ailleurs alors que tes pieds sont encrés dans le sol, t'empêchant de bouger. Ta maison à toi, à ta famille. Oui. Vous avez beaucoup vécu ici. Ça à commencé sur un ton morne cependant : juste toi et ta mère. Tu étais trop petit pour réaliser que la tristesse l'a rongeait de l’intérieur. Elle venait de quitter son pays adoptif, celui où elle avait rencontré l'homme qu'elle pensait à l'époque être LE BON. Pourtant elle gardait toujours son sourire quand tu étais dans les parages. Tu ne le savais pas, mais tu l'admirais déjà tellement. Elle se battait pour toi, pour ton bonheur. Puis elle a rencontré Simon, pour ensuite donner naissance à ton demi-frère...Aaron. Bien qu'elle soit recomposée, c'était ta famille. Tu ne voyais pas Aaron comme une pièce ajoutée, mais bien comme ton cadet. "Le destin ...? J'y ai jamais cru. Disons plutôt la chance. Des choix qui t'ont amené ici plutôt qu'ailleurs". C'est à ça que tu crois toi, aux différents chemins de la vie. Une décision et tout peut basculer sans même que tu t'en rendes compte. C'est ça qui définit un être humain : ses actions...pas le destin.

Soudain. C'est ce mot qui te fait relever la tête. C'est bien ça le problème, ça n'a pas été soudain. Tu as vu le sourire d'Aaron se dissiper, laissant place à un visage triste, sans espoirs. Ses pas se sont fait plus lourds et ses mots moins naïfs. Il n'est pas mort d'une morsure, il n'a pas disparu à cause d'une horde impossible à échapper. Peut-être que ça aurait été plus simple comme ça. Peut-être que la culpabilité serait moins forte. Mais non, Aaron a abandonné et toi, tu n'as pas réussis à l'en empêcher. Tu as laissé la dépression devenir plus forte que ton petit frère. Il était si joyeux avant ça, toujours un rire innocent à porter de main. Et tu as mis fin à tout cela, plantant un couteau dans son crane pendant qu'il dormait. Parce que c'est ce qu'il voulait, c'est ce qu'il demandait depuis des semaines. "Ouais... on ne peut pas accepter". Tu ne t'étales pas, hors de question de parler de ce qu'il s'est vraiment passé. Ça restera dans tes sombres secrets, à côté de celui de la mort de Lily. Tu es surpris de son geste et pourtant tu le laisses faire. C'est bon, rassurant. Tu souffles doucement pour extérioriser ton stress. "Chicago...? C'est pas tout prêt...J'aurais aimé visiter cette ville"  Après un leger sourire,tu te décales et sort de la pièce, l'invitant à faire de même. " Et...Et si je te faisais visiter le coin ? Lafayette est une petite ville, mais c'est pas si ennuyeux." Sortir de cette maison te ferait le plus grand bien, tu serais moins énervé. "Enfin... peut-être que tu devrais te changer avant...et moi aussi" Tu vas dans ta chambre - enfin celle de Maxence maintenant - et ouvre ton armoire. "Tu peux te servir, on doit faire environ la même taille" La carrure est différente mais  vous êtes tout les deux aussi grands, c'est mieux que rien. " Ne pas ressembler à tes types qui étaient dehors durant des jours...ça ne peut que faire du bien"



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