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 you hate me, i know. (maxchibald)

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MessageSujet: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptyMer 22 Mar - 15:53




U HATE ME, I KNOW.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


La vie était différente ici. Il n’y avait plus réellement de parents pour t’interdire de sortir à des heures tardives, ils n’étaient plus là pour te forcer à avoir une alimentation saine, tu ne les entendais plus hurler pour une affaire qui traînait en plein milieu sur le sol propre d’un salon entretenu. Non, il n’y avait plus tout ça. Mais il y avait la milice qui veillait au grain. Et, c’était peut-être pire. Des fois, même, avec ton esprit un peu hyperbolique, tu arrivais à faire un rapprochement entre la milice et la gestapo d’autrefois de tes livres d’histoire. Mais, très vite, tu chassais cette idée de ton esprit, tu t’obligeais à voir tous les bons côtés qui se trouvaient entre ses murs. Malgré les nombreuses règles qui bloquaient ta vie adolescente. Le fait de ne pas sortir le soir par exemple, c’était stupide, mais c’était véridique. Tous bons souvenirs d’un adolescent se passaient en général dans la nuit ou en soirée, et là, tu devais te contenter de fantasmer sur un jeune homme plus vieux que toi, plus viril, et beaucoup plus hétéro que toi. La vie est réellement différente, ici. Ton seul problème autrefois était de rassurer ta tendre mère, de vivre auprès d’elle, d’aller en cours, et de loucher sur les hommes dans les douches lors des cours de sport, oui, tes réels seuls problèmes étaient des problèmes d’enfants, futils qui prenaient une trop grande place dans ta vie. Bien trop grande. Maintenant, tout ça est loin. Maintenant, il y a pire. Tes doigts effleuraient l’herbe de la Lousiane, ici, c’est comme si le temps était suspendu. Tu n’avais pas vu le monde extérieur depuis un bout de temps, depuis bientôt un an. Une année, et dans ton esprit d’adolescent accro aux jeux vidéos, l’Apocalypse n’est pas joli à voir. Par exemple, si Van Gogh était encore vivant, il ne s’inspirerait en aucun cas de ce qui se trouve dehors. Les discussions qui fusaient autour de toi, les voix différentes ; celle d’Isaak qui résonnait comme une mélodieux rauque avec des accoups constants à chaque fois qu’il l’haussait pour se faire entendre, celle de Leïla féminine et rocailleuse avec une pointe de maturité qui s’entendait même sans le voir, celle de Murphy assez posée et presque maternelle quand elle essayait de calmer les deux grands esprits de l’equipe. Puis, il y avait aussi Clover, elle était différente. Enfantine, fluette presque effacée par rapport à celle des autres. Puis, la tienne, enfin la tienne, t’étais totalement muet toi. Tu n’essayais pas de prendre part à la conversation, ton regard était vague, il se baladait entre les corps de tes amis, au loin. “ Max? Maximax? “ Elle osait encore t’appeler comme ça. Oui, Leïla, ta propre soeur avait totalement oublié que tu n’avais plus quatre ans. Tes yeux clairs se posèrent sur cette dernière. Une nouvelle fois, tu ne répliqueras pas, tu ne la sermonnera en aucun cas pour qu’elle arrête de t’humilier. Non, tu vas juste soulever ton visage, et lui adresse un sourire abstrait qui forme juste une ligne sur ton visage encore trop jeune, ne l’éclairant même pas. “ Oui? Mh… Pardon? Vous parliez de? “

Le débat, c’était les armes. Laquelle était la meilleure, laquelle était la pire. Toi, tu t’en foutais. La seule arme que tu avais c’était un vieux couteau suisse qui appartenait autrefois à ton géniteur. Tes doigts vinrent s’enfoncer dans ta poche, endroit doux, réconfortant, qui venait réchauffer le bout de tes doigts glacés par le vent du printemps. Lorsqu’ils ressortirent, ils tenaient en leur centre ton arme blanche. “ Voilà, pour moi c’est quoi la meilleure de toutes les armes. Tu vois, ça peut faire ciseaux. “ Une pression, et sortit un ciseaux. “ Tu peux te couper les cheveux, couper du fil, raccommoder un vieux jean pourri. Puis, y a aussi, un tire bouchon. “  Une seconde pression. “ Là, tu peux ouvrir ta bière, enfin… A notre époque, ça sert à rien, mais ça peut servir à plein de trucs ce bordel. “ Une dernière pression. “  Et le couteau. Là, tu peux couper un bifteack. Vous voyez, c’est super pratique hein. “ Tous eurent un léger sourire amusé. Tu avais cet air décalé qui détendait toujours un peu l’atmosphère, excepté Leîla qui t’ordonnas de ranger cette arme. Son regard au loin, ne présageait rien de bon. Un membre de la milice se trouvait juste derrière toi, c’est pas que vous n’aviez pas le droit d’utiliser vos armes, mais c’était assez mal vu. Surtout par les temps qui courent. Tu sentis ton coeur se détacher du reste de ton corps. Il était en bandouillère, tu le sentais. Avant même de te retourner. Tu priais, priais encore et encore tous les dieux qui pouvaient exister pour que ce soit un de ses types assez cools, qui te diraient juste de le ranger. Lorsque tu osas enfin te retourner. Là, se tenait celui que tu redoutais le plus. Il ne t’aimait guère, ça se voyait sur son air renfrogné face à ta personne, il te dominait. Oui, il te dominait et de loin, il devait faire bien une tête de plus que toi. Ton seul réflex fut de bégayer de longues secondes tout en enfouissant ce gadget dans le fond de ta poche, sa place initiale à vrai dire. “ Je… Enfin… Mais… “


love.disaster
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MessageSujet: Re: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptyMer 22 Mar - 16:58

MAXENCE
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You hate me, i know.
Parce que c'est la seule chose que t'as. De la haine plein le cœur. Respiration saccadée. Se calmer, pour pas craquer. Inspirer et expirer, comme tu demande a certains de le faire. Crise de panique, qu'ils font tous en arrivants ici. Toi aussi, t'en as fais une, une belle, une grande, une grandiose meme mais, personne n'a eu la chance d'y assister. Parce que t'es comme ça. Solitaire a crever. T'es tout seul dans ton malheur. Les deux pieds dans la merde, ça va finir par t'arriver jusqu'au cou. Tu vas finir par te noyer, comme beaucoup d'autres avant toi.Petit cafard. Tu n'as pas la peau si dure que ça. T'as une faille, une entaille, au plus profond de toi. L’âme coupée en deux. Un bout mauvais, qui dévore tous les matins, la partie agréable, douce et juste. Un véritable petit cauchemars ambulant. Besoin de cogner. Besoin de te faire les griffes. Juste sur une pauvre bête, trouvé au détour d'un chemin et de la réduire en lambeaux. Cette pauvre bête se prénomme Max. T'as envie de lacérer ta chair autant que d'y goûter. C'est malsain, c'est mauvais. Y a un arrière goût de fer au fond de la gorge. Un goût de sang, un coup bestiale et animal. T'as besoin de te le faire, alors t'y vas. Quitte a prendre le rôle du pire connard de la Milice. T'arrives a un stade ou t'en as plus grand chose a foutre de rien. Rien t'importe, rien ni personne. La vérité c'est que tu flanche, que tu te laisses avoir par cette petite faille. Y a toute ta souffrance qui y entre. Comme une plaie qui s'infecte. Une gangrène mentale. «Je peux savoir ce que t'es entrain de foutre?» Une main dans la poche, l'autre sur l'arme que tu te trimbale constamment. T'as envie de la sortir. De faire comme tous ceux avant toi, ceux qui deviennent fous. Qui perdent la tete, un beau jour, presque sans prévenir. Y a les regards accusateurs, sur toi, les regards qui disent qu'au fond, t'as pas a agir comme ça. Sauf que t'en as le droit, alors injuste ou pas, t'agis. Parce que c'est comme ça que ça fonctionne. Salement. Un petit frisson dans l'échine. Comme une mise en garde de ton corps. Fais pas ce genre de chose, t'enflamme pas, tu vas te cramer les ailes. Tu vas tout détruire sur ton passage, et lui avec. Lui qui ressemble tant aux gosses que t'as pu défendre par le passé. Tu te demandes souvent, comment t'as pu déraper à ce point. Comment cette partie de toi en est venue a tout détruire sur son passage. T'es l'ombre de toi meme. T'es comme toutes ces choses qui vous empêchent tous de dormir la nuit. T'es un zombie, sans morsure, sans infection mais, t'avances comme eux. Sans but, a par peut être celui de la destruction. Tu saisis son bras. Certains s'en vont, loin de la scène. Y a rien a faire de toute façon, certains insistent plus, pour l'aider, ce pauvre gars sur lequel tu t'acharnes depuis déjà des mois. T'as son bras sous ta main, son bras que tu serres comme si aucune douleur ne pouvait s'en échapper. De ce petit corps enfantin. Il sait comment ça marche. Tu vas faire comme si tu l'emmenait, histoire de faire un rapport. Ici tout doit se savoir, tout doit être retranscrit au conseil mais, ici, c'est plus compliqué. C'est plus malsain, parce qu'entre vous, ça se règle toujours officieusement. Un coup dans la gueule, ou un dans les cotes. Un avertissement, air dédaigneux, et tu le laisses se barrer.
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MessageSujet: Re: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptyMer 22 Mar - 18:13




U HATE ME, I KNOW.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


Un déglutissement. Peut-être deux. T’essayes de faire fuir ta soeur. Lui faire comprendre que tout va bien se passer. Que t’as pas peur, que t’es un Dieu, t’essayes même de lui faire des signes pour la faire rire. Alors qu’un puis deux tremblements viennent chatouiller ton échine. Tu sens ton poignet te brûler. Tu sens que ça risque de crache à tout moment. Tu sens qu’il y met du coeur. Du coeur à l’ouvrage le type. Il y allait pas de mains mortes. Il t’emmenait dans un état plus reculer. Peut-être qu’il allait te mettre un rapport. Et toi, t’essayais encore de te défendre tandis qu’il te traînait. Des petites perles salées vinrent se glisser au coin de tes yeux. T’essayais tant bien que mal de te retenir. Il ne fallait pas. Il ne le fallait pas. Il fallait au moins que tu sois fort. Un homme. Un vrai. Pas ce résidu d’adolescent que tu étais. Tu tentais tant bien que mal d’agiter tes doigts. Tu voulais avoir la certitude que tu pourrais les utiliser ensuite. Espérons le, parce que pour l’instant c’était limite, limite. Un couinement. Un gémissement. Une plainte qui venait franchir le seuil de tes lèvres fines et abîmées par la fraîcheur ambiante. “ Mais… Je sais pas. Mais, c’était juste pour rire. Lâchez-moi. Lâchez-moi. Je voulais attaquer personne. J’ai pas une tête à attaquer quelqu’un. Franchement… J’ai mal. J’ai vraiment mal. “Tu te plaignais encore, mais il avait pas l’air d’en avoir quelque chose à faire ce type-là. Il appuyait de plus en plus fort. Réellement fort. Et les rues étaient pratiquement vides, comme si c’était fais exprès. Comme si c’était prévu tout ça. D’ordinaire les rues de Lafayette étaient bondées à cette heure-ci. Mais, c’est vrai que par les temps qui courent. Rébellion en marche? Phobie de la milice et ses lois? Ou de la milice et ses excès d’autorité? Comme tu le vivais à l’instant? Tu n’savais pas, mais ce n’était en aucun cas bon pour tes fesses. Tu te mettais toujours dans des situations extraordinaires. C’est vrai quoi, t’étais de ceux qu’on remarquait jamais. Qui n’avait jamais d’armes dans les mains. Et voilà que la seule fois où tu sors un vieux couteau suisse rouillée, l’un des pires types de la milice se ramène derrière tes fesses. “ Je… “Et, là, tu ne peux t’empêcher des laisser coulées cette larme qui roule sur ta pommette creuse. Creusé par les temps actuels, par le manque de nourritures, ou peut-être par son goût effroyable. Par le stress constant d’une attaque venant de l’extérieur, d’une attaque venant de l’intérieur. Le stress de ne pas voir tes amis rentrer de leur fichu mission.

Tu te retrouvais dans un coin encore plus calme que les rues précédentes. Ici, c’est sûr qu’il n’y avait personne pour te sauver. Peut-être que tu allais mourir comme ce type dont tout le monde parle, qui était tant aimé. Mais, c’est sûr que toi, ça ne ferait pas monter une tension immense comme ce dernier. Qui se rébellerait pour toi? Excepté ta soeur, Isaak, Murphy et Clover. Peut-être Dim, et encore. On te connaissait pas. On te voyait pas. Excepté quand tu faisais des conneries. Excepté quand t’étais dans l’embarras, quand des larmes glissaient sur tes joues. Tu avais envie d’hurler à ce garde-là, qu’il n’avait pas le droit de s’en prendre à toi. Que c’était injuste. Mais tu ne le fais pas. Tu ne le fais pas parce que t’as peur que ça aggrave ton cas. Parce que tu vois dans son regard sombre qu’il y a quelque chose qui semble déshumanisé. Alors, une nouvelle fois, c’est une plainte qui vint briser le silence, accompagné d’un très léger sanglot, cassant tes mots dans l’atmosphère. “ S’il vous plaît… “


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MessageSujet: Re: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptyMer 22 Mar - 18:35

MAXENCE
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You hate me, i know.
La vérité c'est que t'en as pas grand chose a foutre. Des gens, et de tous ces petites sentiments qui trottent dans leurs tètes. T'agis comme si justement, ça n'avait plus lieu d’être, les sentiments. Justement parce que toi t'es comme blindé. Tu ressens plus grand chose a part le lion qui s'agite dans ton ventre. Qui te lacère, griffe tes entrailles, ce lion qui ne demande qu'a sortir. Fendre ta peau en deux, deux parties distinctes avant de te laisser la, comme un con, la mort a ton chevet. Tu l'attrapes, l’emmène loin. Loin des regards curieux  et des voyeurs. Pas de preuves, pas de crimes. Juste des suppositions. Les suppositions, ça fait crever les citoyens, pas un milicien, alors t'en profite. Tu profite du pouvoir mauvais que t'as acquis quasiment depuis ton arrivée. Ce pouvoir malsain qu'on te donne presque gratuitement. Juste besoin de rendre des comptes de temps en temps. Rien de plus. «Putain mais, fermes ta gueule!» Y a la bête qui veut sortir. C'est douloureux a crever une telle rage. Ton poing qui s'écrase sur sa joue. Ses os, ses dents, venant craquer sous tes phalanges. C'est jouissif, et c'est mortel. Un poison dans tes veines que toute cette haine. Un autre coup, coup de pied bien placé, en plein dans le cotes. Y a un truc entrain de disjoncter. Entrain de tout foutre en l'air. Les films d'horreurs sont morts. Plus personne ne souhaite en écrire, voir en parler, parce que l'horreur est quotidien. L'horreur est partout. La, comme une ombre, un monstre enfantin qui rode non loin de chacun. L'horreur et dans ce coup de poing, dans ce coup dans les cotes, dans ces larmes qu'on ignore, dans ces morts qu'on cache, dans ces monstres qu'on affronte. «Pauvre con.» Quasiment a terre, et toi, debout. Toi, l'air fier alors que tu ne l'es pas. Y a tout qui déconne. Tout qui te dis, putain, fais pas ça. Sauf que tu le fais quand meme. Tu souille ce qui te restes d'humanité.  
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MessageSujet: Re: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptyMer 22 Mar - 22:29




U HATE ME, I KNOW.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


Tu retiens un hurlement lorsque ce poing vient s’écraser sur ta pommette, t’entends un craquement, et t’as aucunement envie de savoir si c’est les phalanges ou ton visage. Non, toi de toute façon, t’as pas le temps. Tu sens le sang monté, tu sens le sang stagner, et tu sais, tu sais que tu vas avoir un énorme hématome, comment l’expliquer à Leïla? De toute façon, t’es même pas sûr de ressortir vivant. Tu chancelles. Encore, ton dos vient heurter un mur. T’essayes de t’y tenir. T’essayes de ne pas laisser ses larmes coulées, encore. Tu n’as pas le temps de pleurer. Tu n’en as pas envie. T’essayes d’être un putain d’homme. T’essayes d’être un Walsh, un vrai. Ce genre de type qui est capable d’quitter sa famille pour une autre femme. Sois comme ton putain de père, Maxence, redresse-toi. Un redressement, et un second choc. Un choc qui te met à terre, qui vient te couper le souffle, qui doucement t’empêches de respirer. Tu n’sens plus l’air venir emplir tes poumons. Tu sens ce poids au niveau de tes poumons. Ils se sont bouchées. Une crise de panique? C’est donc ça? T’es peut-être en train de creuver mon gars. C’est peut-être ça. T’es pas censé voir une lumière quand tu crèves? Non, toi tu vois rien, t’es juste en train de forcer ton corps à accepter le putain d’oxygène ambiant. Tu veux pas mourir, t’es trop jeune. T’es tellement jeune qu’à vrai dire, tu ne sais pas ce qui fait le plus mal ; les insultes ou les coups. Tu comprends pas pourquoi on peut t’en vouloir autant. Tu tentes en vain de mouvoir ce corps qui ne semble même plus être le tien. Le sang frappe tes tempes, il assourdit le reste du monde. Toi qui pensait mourir sous les crocs d’un infecté, comme ta mère. Mais non, non t’es en train de mourir sous les coups d’un type qui est censé être de ton côté. L’horreur est-elle humaine? L’horreur de l’extérieur est-elle en train d’infecté ceux de l’intérieur? L’air rentre enfin dans tes foutus poumons. Il accepte enfin l’entrée. Là, tu suffoques, t’avais même pas remarqué, mais t’avais viré au bleu, tu reprends enfin de la coloration. Tu vires au blanc. M’dis pas que tu veux dégueuler. Non, tu vas pas dégueuler quand même. Une grande aspiration. Et là, tu vires au rouge. Tu tousses, tu craches la moitié de tes poumons à terre. Et là, tu sens le goût ferreux de ce liquide rougeâtre que tu détestes, oui, tu craches. Tu craches mais tu verras pas ta salive écarlate, t’as encore la vue brouillée par tes larmes. La seule chose que t’es capable de faire c’est de geindre, de couiner, de gémir comme un gosse, t’es pitoyable là. T’es pitoyable devant ton bourreau, devant celui qui te domine. “ S’il vo… “ Une nouvelle quinte de toux. Encore une, qui t’empêcheras de finir ta supplication. D’toute façon, ça te serviras à quoi? Tu vas mourir sous les coups.

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MessageSujet: Re: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptyMer 22 Mar - 23:29

MAXENCE
&
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You hate me, i know.
T'es mauvais. Un véritable poison. Juste un amas de violence dans un corps trop petit pour tout entasser. Alors ça explose. Ca se tire de ton être comme ça peu et lorsque ça le fait, c'est violent. C'est cruel, acide et marquant. C'est loin d’être anodin, tout ça. Ca détruit un homme. Ca détruit plus que ça d'ailleurs. L'humanité toute entière est entrain de se casser la gueule. Mais ça te surprend pas. T'es l'incarnation de cette chute. De cette descente aux enfers. Y a le diable, entrain de nous tendre les bras et dans la plupart ds cas, nous venons nous y blottir. Juste pour ne plus être seul. Ne plus se sentir abandonner. Parce que la solitude aussi, c'est entrain d'en faire perdre la tete a plus d'un. On a plus que des fantômes a cote de nous. Les vivants sont des nouveaux visages. Des survivants, comme nous tous. Des putains de miracles dans un monde au bord du suicide. Voila pourquoi t'as pas chialé, en te rendant compte de l'horreur de tout ça, au début. Pourquoi tu t'es mit a rire. Parce que pour toi, c'était presque incroyable que ça n'arrive pas avant. T'es pire, pire que ces démons que tu combat a longueur de temps. Les démons, ils sont dans ta tete. Juste la, au plus profond de tes songes. Ca te ronge. T'es entrain de te faire bouffer vivant. T'es ton seul et unique ennemi dans cette guerre. Justement parce qu'il n'y en a pas de guerre. C'est juste un combat commun qui fou la gerbe. Qui fou tout en l'air mais, personne n'affronte personne. Pourtant, les histoires atroces entres des simples hommes, sont désormais monnaie courante. T'es entrain d'en créer une, de ces histoires, en agissant ainsi. Tu vas trop loin. Ta folie gagne du terrain. Ta haine aussi, autant que ta peine sûrement. Tu t'en rend compte soudainement. Une véritable claque en pleine gueule. En voyant son visage changer de couleur, et en voyant cette couleur rougie joncher le sol. T'es allé trop loin. Tu te mange cette vérité, en plein dans les dents. T'es jamais voulu de mal a personne, concrètement, tu voulais meme le contraire mais, voilà ou t'en es désormais. «Merde ...» Parce que c'est un peu la seule chose que t'arrives a dire. Parce que c'est le premier mot qui te vient, pour décrire ce que t'es entrain de devenir, et ce que t'as fais. Pauvre con. Pauvre merde. A t'acharner sur un gosse. Un de ces gosses que tu voulais  tout prix protéger quelques années plus tôt. «Fais chier …» Tu réagis avant de l'achever totalement. C'est doucement, le cœur couvert de remords dont tu ne parleras jamais, que tu viens t'agenouiller. En face de lui. Un mètre te sépare de ta proie. «Je voulais pas aller si loin, putain … ça va?» Question conne, terriblement conne mais, la, tu trouves pas grand chose d'autre a dire que ça. Alors tu le dis. Tu le dis parce que tu peux pas te tirer comme ça, gratuitement, en le laissant dans la merde jusqu'au cou. C'est plus fort que toi, t'es est pas capable. D'aller jusqu'au bout de cette violence morbide.  
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MessageSujet: Re: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptyJeu 23 Mar - 14:32




U HATE ME, I KNOW.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


T’as trop d’empathie toi, alors quand tu le vois commencer à paniquer. A culpabiliser. A s’agiter comme un gosse. Alors que toi t’es à terre, encore humides des larmes que t’as pû lâcher. T’aurais presque de la peine pour c’type. Alors que c’est toi qui vient de te faire défoncer la gueule, c’est toi qu’est en sang et tout cabossé de partout. C’est toi qui sais plus où est le nord et le sud. T’as trop d’empathie. T’es pas fais pour vivre dans ce monde de malade. T’es trop bon pour c’monde, mon gars. T’es trop con. T’es trop empathique, ça t’fais chier ça, hein? Et ça fait chier le reste du monde, ça a fait chier c’type là. T’essayes de te redresser, mais c’est encore trop tôt. Ouvre déjà tes yeux, on verra ensuite. Brûle pas les étapes, ça te ressemble pas. T’es un escargot, t’es celui qui réfléchis trop, et là t’es impossible de raisonner. Tu l’vis mal cette épreuve-là, tu l’as vis mal putain. T’essayes même pas d’articuler, tu sais que t’y arriveras pas. Un râle, deux râles, et t’as peur d’avoir perdu une dent. Ta langue passe sur ces dernières une à une. Tu les a toutes. Heureusement. Putain, heureusement. Tu retrouves tes esprits peu à peu. T’arrives à voir ce qu’il y a en face de toi. Du sang. T’as un hoquet de détresse, tu ravales le flux de larmes qui arrive. Une silhouette brouillée. Des jambes, et tu montes, tu montes, tu montes jusqu’à voir ce visage prêt du temps. T’as envie d’lui hurler à c’type que t’as pas vraiment la gueule à aller bien, t’as vraiment la gueule défoncé par les coups d’ce dernier. Mais tu te demandes si c’est pas lui qu’a un problème. Limite t’as l’impression d’être en face d’un psychopathe. T’as pas été assez loin dans tes études pour savoir les dissocier. Pour savoir quelle foutue maladie, il pourrait avoir pour avoir des sauts d’humeurs comme ça. Mais, t’as limite peur qu’il refasse une crise. “ Je… J’vais bi.. “ . Un autre râle. Un autre toussotement, jusqu’à ce que tu relèves ton visage. Et que tu hoches la tête, tu hoches la tête pour lui faire comprendre que ça va. Enfin pour lui faire croire que ça va. Mais ça se voit que t’es dans un sale état. .

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MessageSujet: Re: you hate me, i know. (maxchibald)   you hate me, i know. (maxchibald) EmptySam 25 Mar - 1:09

MAXENCE
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You hate me, i know.
Y a quelque chose de misérable. Comme un affront constant. Envers toi-même. Envers les autres. Une douleur viscérale. Une rage intenable. Un orage qui gronde dans la nuit, et qui s'abat comme ça. Au hasard. Gratuitement. Parce que c'est comme ça que ça marche mauvais endroit, mauvais moment. Y a cette sensation, ce regret, entrain de te dévorer. Un frisson qui t'enflamme la peau. Tu te sens minable, la voila la vérité. Minable et impardonnable. Pourtant t'exprime pas grand-chose, juste un pardon un peu maladroit, a la limite de l'indécent. Les bras ballants. Bien trop peu habitué a te remettre en compte. S'aveugler est bien plus facile que d'affronter, cette multitude de démons grouillant dans ton être. Tu réponds même pas a sa tentative de te rassurer, parce que ça trompe personne. T'es allé largement trop loin. Tu le sais autant que tu le sens. T'as presque du te péter la main en cognant autant. En cognant si fort. Comme si t'avais voulu mettre une raclée, au diable en personne. T'y as mis toute ta putain d'énergie. Mais, tout ça pour ça. Pour un gamin sans une once de cruauté. Un gosse paumé, comme bien d'autres. Trouves toi un adversaire a ta hauteur. Pour une fois. Tu sors rapidement un mouchoir de ta poche. L'air un peu con mais, t'essayes d'en avoir rien a foutre. De la gueule que tu peux avoir. Après tout, t'as toujours eu une sale tête, et ça c'est pas une question d'émotion. "Je t'ai pas loupé." Est la première chose que tu trouves a dire. En venant doucement approcher le mouchoir de la plaie. Il faut comprimer celle-ci, pour arrêter le saignement, et nettoyer rapidement. Ici les risques d'infections sont monnaies courante. "Laisse toi faire." T'arrives pas clairement à le dire, que t'es désolé. Mais, tu l'es. Tu l'es vraiment sauf que t'auras jamais les couilles de l'avouer. Alors tu fermes ta gueule, et tu agis. T'essayes de te calmer, et de te rapprocher pour nettoyer les dégâts causés par ton infinie connerie. 
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