nom : robicheaux, patronyme porté non sans une certaine fierté, arrogante des origines. prénom : juniper, maman y tenait tellement, c'était viscéral, des envies de femme enceinte sur le point d'expulser deux bestioles de deux killos et demi chacune, mercy, douce ironie de l'existence, héritage paternel. âge : vingt-neuf bougies (es)souflées, elle évite d'y penser depuis qu'il n'est plus là pour le célébrer avec elle. date et lieu de naissance : nouvelle-orléans, le quatre juin. nationalité : américaine, un peu patriote sur les bords. elle l'a toujours aimé son pays, malgré tout. origines : cajune, russe, françaises, amérindiennes. situation civile : célibataire, l'apocalypse n'a pas vraiment été propice à nouer des relations de ce genre. tout comme son incarcération. avant. eh bien c'était avant. lui il était plus vieux, une barbe de trois jours, un humour de merde. elle se souvient encore de ce jour fatidique de mai, de son sang sur les mains et des sirènes brayant à l'horizon orientation sexuelle : hétérosexuelle, sapiosexuelle s'amusait-t-il, l'amour des têtes bien faites. connerie, les corps aussi. ancien métier : militaire, embedded anthropologist in training, avant de s'engager June s'était passionné pour le genre humain.  Bien mal lui en aurait pris si elle ne s'était pas jeter sur l'occasion de faire partie de la  Human Terrain Team. Son vœu fut bien malheureusement exaucé. Après être rentrée au bercail, elle a aligné les petits boulots avant d’atterrir en taule quelques temps avant le début de la fin. ancien lieu d'habitation : nouvelle-orléans. camp actuel : lafayette. groupe : the good man, par quête de sens, par désir de rédemption. crédits : captain. (alaska - avatar prédéfini fiche).  

(001), clan familial, musiciens dans le sang. le jazz, c'était ses berceuses, l'amour de maman et de papa. les rythmes de la nouvelle orléans, june les avait dans la peau. un instrument, elle a jamais su en maîtriser, préférant écouter le petit orchestre des robicheaux en les esquissant au fusain, sur un de ses innombrables carnets à croquis. (002), avec la musique vint l'amour du carnaval et de la fête. toute petite, elle s'accrochait aux épaules de papa pour apercevoir les couples qui se déhanchaient, les costumes bariolées. elle se brûlait les papilles avec le gambo de sa marraine, marie avant de se rincer le gosier avec du jus de mangue (003), le monde, elle y est pas arrivé seul. avant, il y avait jules, il y avait le jumeau. ce fut une partie d'elle pendant vingt-quatre ans. c'était un héros le gus, du genre à aller braver les petites brutes de la cour de récré' pour faire parler ses poings. juniper, ce fut toujours la petite, née après, la sœur à protéger - pensait-t-il. elle lui a sauvé la mise, tant de fois. pas assez, pas cette fois là. (004), après l'amour de la peinture, il y a eut celui de la science, de l’anthropologie. après le lycée, tandis que jules embarquant pour d'autres contrées, l'arme au poing, june, elle, s'épanouissait sur les bancs de l'université. elle fut majeur en anthropologie et fit une mineur en histoire de l'art. (005), juniper, ce fut toujours la simplicité. june, c'était un sourire jusqu'aux oreilles et les petites blaques innocentes. la jeune femme a toujours été apprécié de son entourage, avant le drame. elle semblait si déplacée parfois, par son amour du monde, de la littérature, du cheesecake, de l'odeur de la terre après la pluie, toutes ces choses si simples qu'elle aimait pourtant tellement. (006), lorsque jules est mort, l'espoir s'est barrée avec lui. pourtant, au creux d'un carton, elle a trouvé cette liste, la fameuse bucket list qui l'a envoyé aux quatre coins des états-unis. partout où elle allait, il la suivait. elle en est persuadé. son souvenir était si présent, si vivace que le retour à la réalité fut bien trop brutal. elle foutu sa carrière en l'air, abandonnant ses passions pour l'addiction. (007), les médicaments c'était la première chose. puis il y a eut les drogues plus durs, le genre qui balance l'esprit dans son propre enfer. après une overdose, l'aide des copains, elle se dirigea tout droit vers le groupe de soutien. c'est là qu'elle l'a connu, lui, matthew, son sponsor, puis l'amour de sa vie. elle y croyait pas trop à ça, les deux pieds sur terre. pourtant, il fut son ancre, son salut. jusqu'à leur séparation. (008), elle en peut plus de ce souvenir, si vivace, qui lui colle au cœur et au corps, la déception au creux des yeux de sa mère, les sanglots de sa sœur dans le parloir crasseux du pénitencier de Providence. Elle chérit ce dernier souvenir d'elles avec amertume et regrets. (009), un jour, il revint chez elle. puis ce fut le black out. à son réveil, ses mains étaient couvertes de sang. elle y croyait pas, c'était impossible. june pleura, tenant son corps entre ses mains, jusqu'à ce que la police parvint à l'en arracher. (010), après son réveil, june se mit en quête de la rédemption. celle-ci était bonne à trouver sous toutes ses formes : il y a l'ado qu'elle protège depuis tout récemment, la solitude - sacro sainte punition, flagellation de l'âme... et maintenant, la milice.