AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez | 
 

 « les mots blessants. » CARLBAN.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: « les mots blessants. » CARLBAN.   « les mots blessants. » CARLBAN. EmptySam 4 Mar - 11:37

L'amitié ne commence jamais là où l'on s'y attend. Parfois on croit détester des personnes tout simplement parce qu'on s'estime moins chanceux qu'eux ou même inférieur à ceux-là, mais est-ce une réalité ? Alban commence à en douter, ce n'est pas parce qu'on pense que l'on déteste les gens que c'est le cas, d'autant plus lorsqu'on ne les connaît à peine. C'est souvent à cause d'idées fixes que l’on n’avance pas dans la vie, on fait des erreurs monumentales en se croyant inflexibles à propos de certaines choses, la preuve en est, il pensait pertinemment que c'était une chance d'être aisé ou d’avoir de bonnes fréquentations, mais à quoi bon lorsque l'on est heureux avec ce que l'on a ? Il est heureux, enfin il essaye de l'être, et cela ne fonctionne pas très bien, avec toute cette merde qui les entoure et qui veut leur peau. Alban pense qu’il dois adapter ce précepte dans cette situation également, simplement parce que même s’il n’aime quelqu’un pas c'est souvent dans l'adversité qu'une amitié se forme. Il l’a remarqué à plusieurs reprises et avec tout ce qui arrive en ce moment, les zombies, les morts, les tueries, le sang, les proches qui meurent et qui disparaissent, les amitiés qui se forment, il croit qu’il vient de comprendre l'une des choses les plus fondamentales de la vie. Que finalement tout ce que l’on croyait est en train de changer, et que l’on ne peut plus penser comme avant, ils doivent changer eux aussi.
Alban sort du camp, parfois il demande la permission au conseil – ironie quand tu nous tiens – afin de pouvoir s’isoler, rester seul de temps à autres pour pouvoir réfléchir au sens de sa vie, à où il en est exactement. Et en prime il donne pour raison aux dirigeants du camp que ça peut-être une bonne chose pour qu’il puisse repérer le mouvements des macchabées, qu’il pourra ainsi donner des informations précieuses au conseil. Le voilà donc, dehors, entrain de déambuler dans les rues de la ville, parce que ça lui fait du bien, il change d’air comme ça. Puis même s’il y a quelques jours il s’est fait assommé par trois hommes et qu’il a dû encore tuer des gens, il continue à aller dehors, de toute façon, on ne l’en empêchera pas, et ça tout le monde en est bien conscient au camp. Alban est un électron libre, quelqu’un qu’il vaut mieux éviter de contrarier parce que sinon ça finit toujours mal. Pas qu’il soit méchant, mais parce qu’il tient à sa liberté, parce que pour lui pouvoir être libre de ses choix c’est bien plus important que tout le reste.


Dehors, il marche dans les rues. Dehors, il fait tout pour rester seul. Mais parfois il y a des rôdeurs qui s’approchent d’un peu trop près, alors il les frappe avec sa machette en plein dans la tête pour les tuer définitivement. En fait, Alban cherche un endroit où pouvoir se poser un petit peu pour être tout seul. Il n’est pas loin de Lafayette. En vérité il ne s’éloigne jamais du camp au cas où il devrait rentrer de toute urgence. Alors il trouve un balcon, il s’y installe et commence à lire un livre, parce que parfois ça lui fait du bien, il ne sait pas trop de quoi ça parle, mais continuer à faire des activités normales ça a le don de le calmer, de faire en sorte qu’il aille bien. Son pistolet toujours à portée de main au cas où, car il n’est pas fou, il sait que tout peut arriver à n’importe quel moment. Et continuer à lire, ça lui permet aussi de ne pas oublier, d’avoir toujours cela en tête, parce qu’à force de vivre comme un sauvage, il a peur d’en devenir un. Il regarde la première de couverture et lit The Perks of being a Wallflower. Il l’avait déjà lu, et c’était un roman magnifique, il décide donc de le garder avec lui, de le mettre dans sa chambre afin de le garder, comme une ancre de sa vie passée.
Les mots défilent devant ses yeux et il prend un véritable plaisir à lire. Une sucette trouvée dans la maison où il se trouve à la bouche, Alban profite de la vie, il est heureux pour une fois et oublie les horreurs qu’il a pu faire, et les horreurs auxquelles il a assisté. Il est en paix pour une fois et il espère que cela pourra durer. Il regarde le soleil, il n’est pas encore tard, il a le temps de rester dehors, de profiter un petit peu de ce calme apaisant. Sortir du camp c’est aussi s’éloigner du bruit incessant des vivants. Parfois il voudrait partir, être seul pour pouvoir profiter du silence, mais il abandonne vite cette idée, parce que ce n’est pas possible, il ne peut pas partir, car il y a lui, cet homme qu’il aime, et sa famille qu’il doit protéger.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « les mots blessants. » CARLBAN.   « les mots blessants. » CARLBAN. EmptyDim 5 Mar - 20:34



« les mots blessants. »


Ft. Alban Hobbs



Le camp de Lafayette est devenu avec le temps la bête noire de Carl qui se méfie grandement des militaires présents en son sein et des survivants prisonniers dans une zone de quarantaine. Il n'a aucune confiance en les forces de l'ordre depuis que le monde a chuté, depuis ses déconvenues avec deux militaires. Posséder un titre, une arme, ça donne du pouvoir et certains en profitent de façon à paraitre hostile, dangereux. Comment peut-il voir d'un bon œil cette présence qui n'est qu'un leurre crée dans le but d'aveugler les derniers survivants, de se faire passer pour les sauveurs alors qu'ils ne sont pas capable de repousser la menace, personne ne le peut. Ce sont des imposteurs au même titre que le gouvernement qui a été le premier à tombé.

Dans l'ombre, Carl observait attentivement la zone de quarantaine afin de contenter sa curiosité et de voir si ça vaut vraiment la peine d'y aller sans craindre quoi que ce soit. Longuement il a hésité, mais plus le temps passe et plus il se rend compte que ce n'est pas une bonne idée et ce dans tout les sens du terme. N'étant pas insociable, il a du mal à se retrouver avec des inconnus en ces temps durs et encore moins à se faire diriger par qui que ce soit. Ils se dirigent tous vers une mort prochaine ou dans le meilleur des cas vers une souffrance indescriptible et il ne veut pas en faire partie. L'exemple même des failles se trouvant au sein du camp se prénomme Alban, un homme qu'il a aidé à sortir d'une merde pas possible en le sauvant de l'emprise trois hommes armés, sauvages. Est-il un éclaireur ? Un homme en charge des expéditions ? Il n'en savait strictement rien, pourtant quelque chose lui disait que sa présence en dehors du camp n'est pas anodine. S'il était le chef d'un groupe de personnes, il ne laisserait pas sortir quelqu'un sans du soutien, c'est primordial pour se sortir d'une impasse, mais là n'est que son avis personnel.

Peut-être qu'ils avaient ce qu'il lui faut ? Une perspective qui le plaça dans un cul-de-sac dont il était pour le moment impossible de sortir. S'il y a bien une chose qui le frustre par-dessus tout c'est bien l'indécision. Jusque là il a toujours opté pour la solitude, la fuite avec sa fille, mais avec l'état de cette dernière il stagne de plus en plus et ça l'énerve au plus haut point. Il va devoir prendre une décision prochainement et il le sait. Pour le moment c'est une ombre qui attira son attention, un léger craquement à quelques mètres de lui, le silence étant un atout indéniable pour son ouïe. Aux augets, il fronça les sourcils à la recherche du bruit tout en se cachant derrière la façade d'un immeuble. Un survivant, mais de loin il n'arrivait pas à bien distinguer les traits de son visage. La démarche, les fringues, ça lui disait quelque chose....

S'appuyant sur son instinct se voulant jusque là assez fidèle et infaillible, il prit la même direction que l'inconnu en entrant dans un petit immeuble, le pistant silencieusement jusqu'à atterrir non loin d'un balcon, là où il s'était installé. Niveau risque il était bien placé, à croire que le campement a une influence plutôt néfaste sur la notion de survie en extérieur. Gardant la paume de sa main posée contre le manche de son magnum se trouvant dans son étui, il se pencha très légèrement sa tête sur le côté et prit la parole, brisant sa lecture.

« Je ne savais pas que les sorties s'effectuent aussi aléatoirement. »

Et imprudemment, mais ça il se le gardait pour lui. Il n'est le chef de personne en dehors de sa personne, mais il a encore une certaine jugeote le poussant à réfléchir adroitement et établir certaines stratégies utile pour la survie.


Code by Sleepy


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « les mots blessants. » CARLBAN.   « les mots blessants. » CARLBAN. EmptyLun 6 Mar - 18:43

Croire qu’Alban est sans défense tout en étant aussi bien exposé est une idiotie. Qui pourrait croire qu’il se montre ainsi après autant de temps ? Loin d’être bête, le jeune homme a plus d’un tour dans son sac et sait exactement comment réagir en cas de problème. D’autant plus que le balcon n’est pas tant à la vue que cela puisqu’un rideau en obstrue les ouvertures de sorte que personne ne puisse le voir de l’extérieur. Il est enfin tranquille. Depuis le temps que l’ambiance du camp le pèse lourdement, il peut s’adonner à un moment où il est seul, où il profite de ce calme qui lui fait un bien fou. Il pourrait rester comme ça, en solitaire, sans personne avec lui. Mais il sait que ce n’est pas ça la vie. La vie c’est ce qu’il y a à Lafayette, du moins dans sa partie sécurisée ; la vie c’est des gens, la vie c’est pouvoir vivre en communauté, être en présence d’autres individus. Il ne pourrait pas être seul indéfiniment, il finirait par se suicider. Déjà qu’avec les humains, il en a envie parfois, autant ne pas tendre le bâton pour se faire battre. S’il bouge, c’est pour retrouver la paix intérieure, être loin des rues qui ont été le drame de sa vie, loin des questions existentielles qu’il se pose avec cet homme qui l’obsède tant, jours et nuits. Alban Hobbs ne sait plus, il n’arrive plus à composer avec le monde, avec ce qui l’entoure, tiraillé entre l’envie d’en finir et de vivre tout en tombant à nouveau amoureux, chose qu’il croyait impossible dans ces temps apocalyptiques.
Il est plongé dans sa lecture, mais plus que de lire réellement les mots défilant devant ses yeux, il profite de ce calme, de ce moment de paix. Alban était un lecteur acharné avant, mais depuis l’épidémie, il n’a pas pris le temps d’ouvrir un seul livre, ce qui le chagrine énormément. Enfin, il se plonge dans les caractères noirs couchés sur papiers blancs : Dear friend, I am writing to you because she said you listne and understand and didtn’t try to sleep with that person at that party even though you could have. Alban aimait beaucoup le style de Chbosky à l’époque et renouer avec son écriture lui procure un bien fou. Il en ferme les yeux de contentement. C’est décidé, il va se refaire une petite bibliothèque chez lui, que sa sœur soit d’accord ou pas d’ailleurs. Au moins il se calmera, il tempérera ses envies de meurtres quand il croise la milice ou le conseil dans les rues de Lafayette. Un jour ou l’autre, il finira par péter un câble, il prendra son arme et tuera tout le monde là-bas, et si sa sœur se met à travers lui et sa cible, il n’hésitera pas. De toute façon elle n’est qu’un monstre parmi les autres après tout.


Puis il entend un bruit. Il se met en garde, la main posée sur son Smith&Wesson. Il en retire la sécurité tout en faisant attention à ne faire aucun mouvement brusque. Si quelqu’un est là, il sait déjà que ça risque de tourner en tirs croisés. Il sait qu’il peut y passer, il aurait dû être plus prudent, mais il l’est déjà, parce qu’en réalité son ouïe ne l’a pas trompé. « Je ne savais pas que les sorties s'effectuent aussi aléatoirement. » Il se relève immédiatement et pointe son arme sur la personne ayant osé parler, ce mouvement s’est fait en même pas deux secondes. Alban regarde, visant la tête de la personne. Puis il baisse son arme quand il reconnaît l’homme ayant parlé. Il soupire, le cœur battant la chamade. Pourquoi est-il là ? Il n’en sais strictement rien, mais quand il repense aux mots prononcés, il est interloqué. Comment sait-il ? Impossible de deviner ce genre de choses. Il est drôlement bien informé apparemment. Hobbs ne lui avait pas dit qu’il vivait au camp, il a dû être suivi, et il en a profité pour épier. Que veut-il au juste ? Qu’est-ce qu’il mijote ?
Alban le regarde, rangeant son arme dans son pantalon après avoir remis la sécurité en place. Il observe Carl. Il ne sait pas sur quel pied danser avec lui. Il n’arrive pas à le cerner, pas à voir les motivations qui le poussent à agir ainsi. « Salut Carl. Je ne savais pas que tu étais aussi indiscret avec les inconnus, dit-il tout en faisant un geste de guillemets lorsqu’il prononce le mot inconnu. » Alban se souvient de lui, quelques jours auparavant, Carl lui a sauvé la vie, et il lui doit une faveur. Non pas que ce soit établi entre eux, mais parce que c’est comme ça que Hobbs fonctionne. En réalité il sait très bien que l’autre viendra chercher quelque chose un jour. Il ne reste plus qu’à savoir quoi. Peut-être même que ce jour est déjà arrivé qui sait. « Tu veux quoi ? » Une simple question. Pourtant teintée d’une sorte de neutralité qui frôle l’insolence. Insolence qu’il n’exprime cependant pas, ce sont des mots simples, sans aucune intonation. Tant pis s’il le prend mal, et ce sera un combat à morts si les choses tournent mal.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: « les mots blessants. » CARLBAN.   « les mots blessants. » CARLBAN. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

« les mots blessants. » CARLBAN.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» la suite des mots
» ▴ la suite de mots.
» la magie des mots. (oz)
» ▴ la suite de mots
» ▴ la suite de mots.
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hearts still beating :: What happened and what's going on. :: dead things :: les rps :: rps abandonnés-
Sauter vers: