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 Quand l'impossible devient possible [Alice Black]

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MessageSujet: Quand l'impossible devient possible [Alice Black]   Quand l'impossible devient possible [Alice Black] EmptyJeu 2 Mar - 13:42



Quand l'impossible devient possible


Ft. Alice Black


La sueur était visible à l’œil nu sur le visage angoissé du père de famille se débattant de tout son âme contre les diverses menaces pouvant mettre à mal sa survie. Baisser les bras n'était en aucun cas une option envisageable, cette perspective pourrait également et probablement mener Claire à une mort soudaine et rapide. Jamais il ne laissera quelqu'un l'approcher s'il n'est pas là...quoi que même s'il est présent, c'est son petit bijou, sa raison de vivre le poussant à se battre avec le peu de moyen qu'il dispose. C'est bien beau d'avoir un flingue, une machette et un couteau, ça n'enlèvera jamais l'insécurité qui règne tout autour d'eux. Le monde n'est plus sûr, il n'y a aucun havre de paix existant Lafayette y compris. Le gouvernement est tombé entre les mains des morts et ils pensent vraiment que les militaires pourront faire quelque chose ? Tout ça n'est qu'une image faussée par une réalité parallèle permettant à ces derniers de pouvoir garder le statut de sauveur. Les lois n'existent plus, l'ordre a été détruit en même temps que le pays, la loi du plus fort est désormais la seule loi à suivre pour pouvoir aspirer à une survie plus longue. Croyez-le ou non, Carl se serait rendu à Lafayette s'il n'était pas aussi visionnaire et logique dans sa façon de penser. Où était-il quand tout a commencé ? Pourquoi se manifester maintenant que le monde a sombré ? Tout ça n'a aucune cohérence, quelque chose se trame avec ces abrutis et pour rien au monde il ne fera confiance à l'un d'eux quitte à devoir en kidnapper un et le torturer pour lui faire avouer certaines choses. Ancré sur ses positions, personne ne pourra lui faire changer d'avis et les miracles n'existent plus. Si vraiment il doit rejoindre Lafayette ce n'est pas pour se faire des amis, c'est qu'il aura quelque chose à gagner et aucun rapport avec sa survie, il se débrouille bien jusque-là malgré les nombreuses embuches présentes sur sa route. Sa fille ?

Le sac à dos plein à craquer de quelques vivres, Carl courait le long du couloir de l'appartement afin d'échapper aux anciens propriétaires du petit immeuble. Ils ne risqueront pas de lui en vouloir, ils sont déjà bien décomposés pour le coup. Quelques foulées suffiront à lui faire reprendre une bonne bouffée d'air et souffler un peu après cette expédition plutôt éprouvante. Ce n'est pas toujours évident de se rendre dans des zones pas totalement pillées, les rôdeurs mènent la danse et ne sont pas du genre à vouloir partager la nourriture en dehors de la chair humaine. Une porte en bois au bout du couloir se dessinait de plus en plus distinctement, Carl tendit la main pour attraper la poignée et l'ouvrir à la volée pour faire face à un escalier menant à l'étage supérieur d'un coté et l'étage inférieur de l'autre. La descente est nécessaire pour s'échapper. Entreprenant la descente, il ne vit pas derrière la porte, caché, un rôdeur tendre les bras pour finir par lui agripper le sac en y posant ses doigts décharnés dessus. Il n'y était pas tout à l'heure....mais comment est-ce possible ? Effectuant un geste brusque pour se dégager de l'emprise féroce du rôdeur, Carl recula jusqu'à écraser avec son dos le macchabée contre le mur derrière lui. On peut dire ce qu'on veut de ses monstres, mais ils sont assez coriaces quand il ont de la nourriture à portée de main. Sur le moment il ne pensa pas à son couteau, non, il avança et fit un demi-tour rapide pour pouvoir attraper la tête du rôdeur et l'écraser à trois reprises avec violence contre le mur, laissant une grosse giclée rougeâtre repeindre un petit pan du mur en question. De la matière visqueuse se laissa glisser le long de ce dernier tandis que le craquement sourd du crane résonna dans la cage d'escalier.

« Merde !!! »

Ses paroles se résument souvent à un seul mot, il n'est plus aussi causant qu'avant depuis l'accident de voiture, la mort de sa femme et le coma de sa fille, il s'est enfermé dans une spirale malsaine l'obligeant et le poussant à devenir ce qu'il a toujours redouté: un monstre. Combien de survivant a t'il tué ? Certes ce n'est pas un nombre à trois chiffres, mais bien assez pour se rendre compte du changement. Un jour peut-être qu'il réalisera, mais pour le moment il n'avait pas le temps de se poser des questions, il devait avancer et le plus rapidement possible. Rapidement il atterrit au rez-de-chaussé, mais là encore une fois la menace était présente dans un des appartements. Continuant de courir, une des portes sur sa gauche s'ouvrit doucement, silencieusement, six mains en sortirent pour venir l'agripper, le forçant à reculer brusquement. Sentant la force peser sur ses épaules, il s'extirpa de l'emprise des trois rôdeurs en se dépêtrant des lanières du sac à dos qui tomba à la renverse, les boites de conserve roulant à l'intérieur de l'appartement. La colère anima Carl à cet instant, il venait de perdre ses vivres à cause des putains de macchabées. Il avait une folle envie de les décapitant ou de leur exploser le crane, mais c'était bien trop dangereux surtout que cette mésaventure sonna l'alarme auprès d'autres résidents faisant leur entrée en scène. Une seconde puis une troisième porte s'ouvrit, des ombres apparaissaient dans le couloir déjà bien obscurcit. La montée d'adrénaline fit en sorte que Carl prenne la fuite en courant le plus vite possible jusqu' à la porte d'entrée principale qu'il ouvrit puis referma derrière lui, laissant les morts venir s'abattre contre le battant. Il doit vraiment la poisse, il n'y a pas d'autres solutions. Restant pendant quelques secondes le dos contre la porte, il leva la tête tout en fermant les yeux, un soupir assez fort s'extirpa avant une grande inspiration. L'heure....quel heure était-il ? Levant machinalement sa montre, il allait dépasser être en retard, encore une journée merdique et peu concluante voir pas du tout.

La prochaine fois il songera à rester dans les zones déjà pillées pour s'assurer une porte de sortit assez rapidement et sans autant de surprises. Aux aguets du moindre bruit environnant, c'est prudemment qu'il traversa quelques ruelles, réussissant à éviter quelques cadavres ne représentant pas une menace imminente. Son appartement, sa fille l'attendait, il doit la rejoindre et rester à ses cotés au cas où elle se réveillerait. Quelques minutes suffirent pour qu'il fasse face à l'entrée principale de l'immeuble dont la porte était fermée. Bien. Se rassurant intérieurement du dernier déroulement des choses, il ouvrit la porte, la referma derrière lui et se mit à grimper les escaliers menant au dernier étage, là où se situe l'appartement où il a élu domicile avec sa fille. Sur le plan sécurité ce n'est pas ça, l'appartement est visible de tous, mais d'après ses calculs peu de monde songerait à entrer dans un immeuble abandonné et qui plus dans un quartier où de nombreux autres se trouvent. Disons juste qu'il a bien choisit l'emplacement. Remettant ses cheveux vers l'arrière grâce à la sueur, il rêvait d'une bonne douche bien chaude. Un rêve auquel il allait de nouveau devoir renoncer à l'entente d'un bruit de pas sourd à l'étage. Immédiatement, Carl sortit son magnum qu'il braqua légèrement devant lui, prêt à exploser la tête au premier signe suspect ou hostile. Se calmant sur la rapidité de ses pas, il évitait de trainer des pieds. C'est une fois en haut de l'escalier qu'il aperçut l'ombre d'une silhouette assez fine contre le mur grâce à la fenêtre sur celui à l'opposé, le soleil étant un excellent moyen de pouvoir être avertit d'une présence. Si cette personne est venue dans le but de le voler, elle n'ira pas loin, pas avec le piège qu'il a posé une fois la porte d'entrée franchit. Dans le meilleur des cas l'inconnu se prendra une balle entre les deux yeux...ou plutôt la lame de sa machette au milieu du crane pour le fendre en deux. Il n'a plus aucune pitié, mais il y aura toujours des cons pour ne pas prendre ça en considération.

Prudent étant maitre-mot de la situation, Carl fit discrètement irruption dans le petit couloir pour voir de plus près l'inconnue abaissée devant la porte. Elle était de dos, mais elle semblait si jeune, si inoffensive à première vue. Sauf qu'il a apprit à ne pas se fier aux apparences. D'une voix grave et menaçant il ne manqua pas de signaler sa présence tout en braquant cette fois-ci son arme en direction de la femme, l'index frôlant doucement la gâchette.

« A ta place j'éviterai de m'approcher trop près de cette porte où je te jure que ce sera la dernière chose que tu verras. »

Il n'hésitera pas...pour sa fille. Effectuant quelques pas en direction de la femme, il ne la lâchait pas du regard.

« Pas de geste brusque je te préviens. Relève-toi doucement et dis-moi ce que tu fous ici. »

Qu'elle s'estime heureuse qu'il lui laisse le temps de s'expliquer parce qu'en temps normal il l'aurait assommé et questionner ensuite pour avoir des réponses. Oui, il ne fait pas dans la dentelle avec une personne inconnue et ne prend aucun risque, encore moins maintenant.



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MessageSujet: Re: Quand l'impossible devient possible [Alice Black]   Quand l'impossible devient possible [Alice Black] EmptyJeu 2 Mar - 22:44

Quand l'impossible devient possible
carl & alice

Pourquoi ? C'était la question que se posée Alice alors qu'elle marchait, vigilante au milieu de ces immeubles.

Tout avait commencé il y a un bon mois maintenant. La jeune femme n'était pas à Lafayette depuis longtemps et venait alors de se faire nommer officiellement pharmacienne, un rôle important puisqu'on lui faisait assez confiance pour gérer les médicaments. Elle avait demandé à partir en forêt histoire de récupérer quelques plantes qui parfois s'avéraient aussi efficaces que des antibiotiques. Après ce qu'elle aimait appeler sa "récolte" la blonde était revenue au camp par un autre chemin que celui de l'aller. Chemin qui l'avait mené jusqu'à un quartier de plusieurs immeubles plus ou moins en bon état mais globalement tous très détériorés. Elle avait vu un homme sortir de l'un d'entre eux en claquant la porte derrière lui, visiblement essoufflé. Alice s'était cachée derrière une vieille poubelle qui se trouvait par là, un vrai réflexe devant les inconnus : se cacher, puis se faire une idée de qui ils étaient avant d'éventuellement se montrer. Elle l'avait suivit discrètement jusqu'à ce qu'elle le voit rentrer dans un autre immeuble, cette fois il paraissait beaucoup plus serein, elle en conclu donc qu'il s'agissait de son lieu de résidence. Avant de franchir la porte il avait regardé aux alentours, sûrement son instinct qui lui disait qu'il était observé. La jeune femme aussi avait un instinct, et ce-dernier lui disait qu'il fallait qu'elle aide cet homme. Qu'il n'était sûrement pas seul. Il devait bien avoir la quarantaine et elle en vient même à la conclusion qu'il devait peut être avoir un enfant. Raison pour laquelle il s'aventurait seul à l'extérieur de cet immeuble. Ne voulant pas rentrer après le couvre-feu et être suspectée de quoi que ce soit elle avait décidé de vite s'en aller tout en se faisant la promesse de revenir.

En effet elle avait tenu sa promesse et était revenue trois fois depuis. Attendant toujours que l'homme soit parti pour monter dans l'immeuble. Il occupait le dernier étage ; elle le savait parce que non seulement c'était logique si on parlait de sécurité mais qu'en plus la plupart des portes des autres paliers étaient grandes ouvertes, entrain de s'effondrer. Elle n'avait jamais franchi la porte de l'appartement, au cas-où il y ai plus de monde qu'elle aurait pensé à l'intérieur même si cette idée lui paraissait peu probable. Et puis dans ce chaos, cette fin du monde ou le respect avait disparu chez la plupart des gens, Alice continuait à ne pas vouloir entrer "chez" quelqu'un de cette manière. Le plus discrètement possible elle déposait quelques provisions : la jeune femme ne mangeait pas beaucoup et se contentait donc d'apporter ici tout ce qui lui était fourni par le camp mais qu'elle ne consommait pas. Cela faisait au final pas mal de conserves, une à deux bouteilles à chaque fois, parfois quelques gâteaux ce genre de petites choses. Elle l'avait déjà fait trois fois et laissait toujours un petit mot : "bon appétit". Un mot anonyme qu'elle ne préférait pas signer.

Alors pourquoi retournait-elle à cette immeuble pour la quatrième fois ? Elle n'avait toujours pas la réponse. Elle avait fait sa demande de sortie deux jours avant pour être sûre que cette dernière soit acceptée. Mais elle était la gentille pharmacienne et on ne la soupçonnait pas de grand chose lorsqu'elle partait dans les bois pour ramener des remèdes naturels. Parfois on voulait la faire accompagner mais elle répondait alors qu'elle savait parfaitement se débrouiller avec les rôdeurs. Pourtant elle n'aimait pas forcément être à l'extérieur. Avant de voir cet homme elle s'était même dit qu'elle demanderait à quelqu'un d'aller chercher ses plantes la prochaine fois. Non pas qu'elle avait "rouillée" à Lafayette mais être dehors l'angoisser. Elle devait sans arrêt être sur ses gardes et cela était épuisant.

Elle arriva à l'immeuble en question qu'elle avait eu tout le temps de repérer ce dernier mois. Elle connaissait maintenant même les habitudes de l'inconnu et en regardant rapidement le soleil elle en vient à la conclusion qu'il ne tarderai pas à rentrer et qu'il fallait qu'elle se dépêche. D'un pas plus assuré elle rentra dans le bâtiment puis monta les escaliers, elle commençait à en avoir l'habitude. Au menu aujourd'hui il y avait un paquet de pattes qu'elle avait eu par une voisine pour la remercier d'avoir soigné son fils qui n'avait pourtant qu'un simple rhume. C'était peut être interdit l'échange de nourriture. Enfin Alice n'en savait rien et elle évitait de se dire qu'elle avait enfreint une des nombreuses règles du camp en acceptant un simple paquet de pattes. Elle avait également apporté deux boîtes de conserve petit-pois/carottes, trouvées au fond du placard et une soupe en boîte ainsi qu'une bouteille d'eau. Pour la première fois elle avait pris l'initiative de prendre de la nourriture pour bébé, maintenant presque certaine qu'il y en avait un dans cet appartement. Il s'agissait d'une simple petite compote. Hope avait largement assez pour se nourrir et la disparition d'une compote n'était pas importante à l'échelle de la quantité de nourriture que la petite avait à sa disposition puisque Lafayette avait pour mérite d'accorder une importance toute particulière aux jeunes bébés. Elle posa donc son sac au sol et commença à le décharger lorsqu'elle entendit une voix grave et menaçante la mettre en garde :

« A ta place j'éviterai de m'approcher trop près de cette porte où je te jure que ce sera la dernière chose que tu verras. »

La jeune femme devina qu'elle n'avait pas été assez rapide, que l'inconnu était rentré. Elle devina aussi qu'il devait pointer une arme sur elle et elle essaya doucement de calmer sa respiration. Il n'allait tout de même pas la tuer ? Elle qui l'aidait depuis maintenant un mois même s'il ne le savait pas. Elle entendit ses pas, indiquant qu'il s'était rapproché.

« Pas de geste brusque je te préviens. Relève-toi doucement et dis-moi ce que tu fous ici. »

C'est ce qu'elle fit, elle ne pouvait prendre aucun risque : il fallait qu'elle rentre saine et sauve pour sa fille. Et puis elle était peut être plutôt courageuse mais pas suicidaire au point de défier un homme armé protégeant son enfant. Elle se releva donc très doucement en levant les mains en l'air et se retourna encore plus lentement. L'homme se tenait juste devant elle le regard hostile, prêt à tirer. Elle déglutit difficilement et le regarda dans les yeux. Elle avait passé tellement de temps à l'espionner que se retrouver en face de lui lui semblait presque impossible. Comme si vous vous retrouviez face à face avec le personnage d'un roman. Elle lu dans ses yeux qu'elle avait intérêt à vite le rassurer, à vite lui faire comprendre qu'elle n'était pas une menace, sinon il n'hésiterai pas à tirer. À défendre ce qui se trouvait dans cet appartement. À ce stade Alice en était maintenant sûre à deux cents pour cent : il avait un enfant qu'il vouait protéger. Car seul un père ou une mère pouvait agir avec une telle férocité et seulement pour une seule personne : leur enfant.

« Je suis juste venue ... Avec quelques trucs pour vous. »

Voyant qu'il ne baissait toujours pas son arme elle leva les mains un peu plus haut en rajoutant :

« Je ne suis pas dangereuse, je ne vous veux aucun mal. Et mes armes sont dans mon sac si vous voulez tout savoir.  »
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MessageSujet: Re: Quand l'impossible devient possible [Alice Black]   Quand l'impossible devient possible [Alice Black] EmptyVen 3 Mar - 21:16



Quand l'impossible devient possible


Ft. Alice Black


Le canon de son magnum braqué vers la jeune femme encore dos à lui, il ne suffisait que d'un seul geste brusque pour qu'il lui colle une balle entre les deux yeux. C'est pas évident de devoir ôter la vie d'une personne vivante, mais pour son bien ainsi que celui de sa fille il est prêt à faire des sacrifices, à mettre un pied de plus dans la noirceur de son âme l'enveloppant de plus en plus sur la longueur. Comment Claire le verrait ? C'est bien l'une des questions les plus importantes qu'il se posait. D'un côté elle n'était âgée que de 3 ans, elle ne se rendra pas compte tout de suite du changement, encore faudrait-il qu'elle lui fasse la joie de se réveiller, de revenir auprès de lui. Une perspective qui poussait à agir aussi violemment et sauvagement avec les inconnus. La jeune blonde ne dérogera pas à la règle, c'est pas parce qu'elle est toute menue et petite qu'elle se sortira de ce face-à-face comme si de rien n'était. Oh non, elle ne sortira pas tout de suite d'ici. La torture n'est pas ce qu'il envisage, mais si elle a un groupe derrière elle il ne leur fera pas la joie de la relâcher aussi vite. Il est tellement facile d'envoyer un éclaireur pour examiner une zone pour qu'il revienne faire le rapport avant d'investir les lieux. Il ne se laissera pas faire, le sang coulera dans une situation similaire.  

Ordonnant à la blonde de s'expliquer et de ne pas effectuer le moindre geste brusque, son attention était au beau fixe, le regard pénétrant détaillant brièvement l'intruse. Aucune arme sur elle, elle semblait inoffensive à première abord, mais rien ne lui disait que ce n'était pas un leurre. On ne dit pas qu'il faut se méfier des apparences ? Car l'a apprit à ses dépends à plusieurs reprises et ne se fera plus avoir aussi facilement par une petite gueule d'ange. Perplexe, ses sourcils se froncèrent sous l'incompréhension apparente sur son visage lorsqu'il entendit les premières paroles de la jeune femme. Des trucs pour lui ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir de la part d'une inconnue ? Il n'attendait rien d'elle, il ne la connaissait pas. Connerie !!! Peu importe qu'elle soit dangereuse ou non sur le moment, il n'arrivait pas à la cerner pour plusieurs raisons. Pourquoi était-il ici exactement ? Lui ramener des trucs ? Et puis quoi encore, elle compte lui sortir aussi qu'elle est une bonne sœur ? Aucun mot ne sortit de sa bouche pendant plusieurs secondes, un silence de plomb continuait de faire fureur autour d'eux. Mais instinctivement, Carl pencha légèrement sa tête pour apercevoir aux pieds de l'inconnue un petit sachet au pas de la porte. Ce genre de sachet lui disait quelque chose. Brutalement, quelques bribes de souvenirs refirent surface. Oui, il se rappelait d'avoir déjà aperçu un sachet similaire au pas de la porte, trois fois plus précisément et à chaque fois avec quelques vivres et des médocs. C'était elle ? Celle qui semblait vouloir le nourrir et le soigner indirectement ? Ça devenait vraiment le bordel dans son tête.

S'avançant prudemment en rasant le mur gauche, il ne baissa pas son arme tout le long de son ascension jusqu'au sachet. Elle ne se barrera pas aussi facilement. La vigilance à son paroxysme, il gardait un œil sur elle tout en fouillant de son autre main le sac pour voir son contenu plus précisément.

« Passe-moi ton sac. »

Il ne prendra aucun risque quitte à devoir paraitre ingrat, sauvage ou carrément digne d'une enflure de première. C'est comme ça que ça marche désormais. De sa main gauche il prit le sachet par terre, de sa main droite il tenait encore son magnum.

Il ne lui fait pas confiance malgré ses gestes avenants à son égard, malgré son courage de se faufiler jusqu'à sa porte pour lui déposer des vivres et des médocs. Il ne va pas se mettre à refuser, mais tant qu'il n'a pas les réponses attendues à ses interrogations du moment il ne baissera pas son arme et ne se montrera pas moins hostile. Elle devrait comprendre si elle n'est pas aussi mauvais que plus de 90% des derniers survivants. Pour l'instant elle est dans le même sac que tout ceux qu'il a rencontré jusque là, à elle de prouver qu'elle n'était pas animée par de mauvaises intentions. Chose qu'il n'a encore jamais fait, Carl ouvrit la porte de chez lui, laissant une vue dégagée de l'intérieur de l'appartement à la jeune femme avant de venir se positionner à sa droite.

« Avance et n'oublie pas de lever le pied. »

Lui conseilla t'il tout en désignant bien du regard le fil vraiment mince et à ras du sol à seulement un mètre cinquante de la porte, un système de piège armant un pistolet caché dans un mur. Il a prit soin de construire lui-même ce piège les premiers jours où il s'est enfermé ici, au moment où il ne sortait pas par peur de laisser sa fille seule ici. Cette inquiétude demeure toujours présente, mais s'il veut survivre et l'aider il se doit de sortir d'où le fait qu'il essaye de prendre toutes les précautions nécessaires. Ce n'est pas infaillible, loin de là, il prend même de gros risques en faisant ça...mais il le devait. L'incitant à entrer à l'intérieur en déposant le canon dans le creux de son dos, Carl suivit le mouvement, enjamba le piège et referma la porte derrière lui.

« Tout droit. »

Pas très bavard, il se préoccupait plus de la suite qu'autre chose pour le coup. D'ailleurs, à quelques mètres devant elle, là où ils se dirigeaient se trouvait le petit salon assez désordonné avec quelques boites de conserves vide, un livre de coloriage et une photo de famille posée sur la table. Il devrait songer à nettoyer un peu, mais il n'a pas le temps et c'est pas comme s'il comptait vivre éternellement ici, tout n'est que provisoire, une fois que Claire se réveillera il reprendra la route. En attendant, une fois dans le salon Carl enleva le plus vite possible la photo et le livre de coloriage de sa fille de la table pour les déposer dans son propre sac à coté du fauteuil à droite de la table basse en bois au milieu. Elle a surement vu ce qui se trouvait là-dessus, mais il ne fit pas vraiment attention à ça. Lui faisant signe de s'asseoir sur le canapé en face de lui, Carl baissa petit à petit son arme, mais pas complètement, le canon étant désormais braqué vers le tapis.

Debout, tendu, il continua d'observer la jeune femme avec un air assez froid et dur. Valait mieux pour elle qu'elle suive les instructions où elle pourrait y laisser sa vie. Ça ne lui fait pas plaisir d'agir comme ça avec une personne qui semblait d'apparence loin de tout ce qu'il a pu voir depuis le début de cette merde, mais il le devait et elle le comprendra...normalement.

« Je devrais te remercier pour ça...alors merci. Mais qui es-tu ? Et qu'est-ce que tu me veux ? »

Ils ne se connaissaient pas, enfin pas d'après ses souvenirs alors qu'est-ce qui a bien pu la pousser à faire ça ?




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MessageSujet: Re: Quand l'impossible devient possible [Alice Black]   Quand l'impossible devient possible [Alice Black] EmptyVen 3 Mar - 22:31

Quand l'impossible devient possible
carl & alice

La tension était palpable. La jeune femme ne cessait de ne se répéter qu'elle ne pouvait pas s'être trompée à ce point-là. Que cet homme ne pouvait pas être un malade sans pitié. La preuve étant qu'il n'avait pas encore tiré. Elle tentait de se rassurer comme elle pouvait au final. Se disant qu'à la place de cet homme elle agirait sûrement pareil. Elle avait peur, oui c'était certain. Peur qu'en ayant simplement voulu aider elle se retrouve avec une balle entre les deux yeux. Peur plus que tout de laisser sa fille orpheline. Lorsqu'il lui dit de ne pas bouger c'est ce qu'elle fit, elle comptait bien respecter ses consignes si cela lui permettait de rester en vie, Alice pouvait se montrer têtue mais dans ce genre de situation jamais. Et là, maintenant, tout de suite, elle préférait obtempérer plutôt que de prendre une balle. Après que la blonde eu parlé un silence pesant s'installa. Il ne la croyait pas ou du moins se disait qu'elle était folle pour se faire choper devant sa porte et sortir comme excuse "j'étais venue déposer des trucs" comme s'ils étaient de vieux amis voisins.

L'inconnu finit par remarquer le sachet qu'elle avant eu le temps de poser au bas de sa porte. Il sembla surpris voir même perdu pendant quelques instants mais se ressaisi  vite. Il s'avança alors prudemment pour voir le contenu du fameux sachet, ne baissant pas son arme pour autant. Alice se dit qu'il avait sacrément dû en baver pour être aussi prudent voir paranoïaque. Mais encore une fois, se mettant à sa place, elle comprenait totalement ses agissements. Pendant un temps après son accouchement elle dormait avec sa petite d'un côté et son arme de l'autre, la pointant en direction du moindre bruit suspect. Même si parfois cela venait du groupe. Quand on devenait parent on se rendait compte que plus rien n'avait autant d'importance que notre enfant.

« Passe-moi ton sac. »

Logique. Elle attrapa donc très lentement son sac et le lui donna. Toujours prêt à tirer au moindre geste agressif. Alice restait donc bien droite, comme si même le fait de respirer pouvait déclencher le coup de feu. Pour le plus grand étonnement de la jeune blonde il lui ouvrit la porte de son appartement.

« Avance et n'oublie pas de lever le pied. »

Elle suivit son regard et vit un fil tendu très bas, juste après la porte. Un piège ingénieux pensa-t-elle alors qu'elle ne savait même pas qu'en plus de cela le fil pouvait déclencher un pistolet armé. Elle s'était visiblement attardée trop longtemps sur son observation car elle sentit le canon du pistolet dans son dos. Elle avança donc, suivant les indications donnaient par l'inconnu qui elle le sentait la suivait de près.

« Tout droit. »

Ils arrivèrent donc dans un petit salon. Alice en fit rapidement le tour du regard. Des boîtes de conserves vides étaient éparpillées un peu partout. L'homme enleva rapidement un livret et une photo posée sur la table. La jeune femme n'avait pas vraiment eu le temps de bien voir mais c'était sans doute un livre de coloriage et la photo montrait trois personnes. Enfin deux adultes et un bébé. Elle supposa que l'un des adultes devait être l'homme à ses côtés mais elle n'avait pas eu le temps de bien voir. Il lui fit ensuite signe de s'asseoir sur le canapé, lui restant debout en face d'elle et la blonde fut légèrement plus rassurée lorsqu'elle le vit baisser son arme vers le tapis. Ils se fixèrent ensuite droit dans les yeux pendant un moment avant qu'il ne lui demande :

« Je devrais te remercier pour ça...alors merci. Mais qui es-tu ? Et qu'est-ce que tu me veux ? »

Elle savait que c'était un homme bien depuis le début. Son instinct ne l'avait pas trompé puisqu'il la remercié. Cela ne semblait rien : remercier quelqu'un pour de l'aide ça semblait peut être normal mais par les temps qui couraient, c'était loin d'être le cas. Pas mal de personnes lui aurait tiré dessus avant de poser les questions. Par contre elle eu plus de mal avec sa dernière question. Puisque techniquement elle se la posait elle aussi. Pourquoi avait-elle agit comme ça ? Pourquoi risquait-elle sa place dans un camp où sa fille était en sécurité pour cet homme dont elle ne savait strictement rien au final ? Elle essaya donc d'être honnête.

« De rien. J'm'appelle Alice. »

Elle lui fit un léger sourire. Avant de continuer :

« Je sais pas trop ... Vous allez sûrement me prendre pour une idiote mais j'ai décidé de vous aider parce que j'ai supposé que vous en aviez besoin. »

La jeune femme se rendit alors compte qu'elle le vouvoyez par automatisme, c'était vraiment stupide, plus personne ne se souciait de ce genre de chose, même elle s'en fichait. Pour qui allait-il la prendre ?

« Et que je suis visiblement le genre de personne à encore se soucier de ceux qui sont dans le besoin. Même aujourd'hui ... »

Elle n'en était pas vraiment fière finalement. Certes elle avait aidé cet homme et sur le coup ça lui semblait être quelque chose de bien. Mais le monde avait changé et Alice se demandait si parfois elle ne ferait pas mieux de changer avec lui, si faire quelque chose de bien ce n'était pas montrer sa faiblesse. Elle n'arrivait pourtant pas à s'y résoudre : est-il encore possible qu'elle soit courageuse, forte mais aussi compatissante et amicale ? Elle avait survécu des mois comme cet homme, se cachant, passant chaque nuit dans un endroit différent, elle en avait tué des rôdeurs. Mais jamais elle n'avait été seule. Jamais. C'est ce qui l'avait aidé à ne pas totalement ni trop changer : ne jamais être seule.
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MessageSujet: Re: Quand l'impossible devient possible [Alice Black]   Quand l'impossible devient possible [Alice Black] EmptyDim 5 Mar - 20:02



Quand l'impossible devient possible


Ft. Alice Black



C'est bien la première fois depuis que l'épidémie s'est propagée qu'il rencontre une personne aussi gentille et attentionnée qu'elle. Enfin, peut-être que cette approche n'était qu'une simple façade, un petit contre-temps avant de la lui mettre à l'envers. Son instinct quant à lui n'était pas de cet avis, elle portait sur le visage l’honnêteté d'où le fait qu'il a prit l'initiative de la faire entrer dans son appartement. Une erreur ? Il le saura bien assez vite, en attendant il ne pouvait se permettre de la laisser sortir sans l'avoir cuisiné un minimum afin d'en savoir plus et d’élucider le mystère l'entourant. Le plus ironique dans la situation est que Carl n'aurait jamais fait une telle chose, si quelqu'un est dans le besoin ce n'est pas son problème qui plus est s'il ne connait pas la personne en question. Sa propre survie passe avant le reste en dehors de sa fille, alors un ou une inconnue il s'en fout royalement. Reconnaissant de ce geste plus qu'inattendu, Carl tenta de se calmer en baissant son arme, braquant le canon vers le tapis au sol sans pour autant la lâcher du regard. Une observation plus approfondie prit forme au sein de cette ambiance assez tendue, il cherchait vraiment de mettre un nom à ce visage, mais rien n'y faisait, c'était tout bonnement impossible.

Déposant le sac de vivres et celui de la jeune femme sur la table à la place de la photo et du livre de coloriage, Carl ne manqua pas de la remercier malgré sa prudence et son coté hostile. Si elle est aussi réfléchit qu'inconsciente elle comprendra. Elle peut dire que c'est dans sa nature de s'inquiéter des autres, qu'elle est bien élevée ou qu'elle croit encore en l'humanité, Carl la considérait comme une inconsciente ne sachant pas faire la part des choses. L'humanité s'amenuise de plus en plus, tout est une question de temps avant que ça ne change entièrement, que les derniers survivants deviennent des monstres, des sauvages. Pour sa part il n'est pas naïf, il remarque ce changement chez les autres...et chez lui. Alice se faisait-elle appeler, un bien jolie prénom avec lequel il hésitait lors de la naissance de sa fille. Sa femme a toujours voulu avoir une Claire, Carl était plus du coté d'Alice. Sauf qu'on sait tous que la femme peut toujours avoir son dernier mot à force de persuasion et à l'époque il était bien trop dans un rêve éveillé pour contredire qui que ce soit.

« Qui vous dit que j'ai besoin d'aide ? Je n'ai besoin de personne et c'est pas maintenant que ça va changer. »

Ingrat ? Irrespectueux ? Intolérant ? Fermé ? On pouvait aisément utiliser de nombreux adjectifs pour le décrire, mais s'il répondait aussi directement c'est bien pour cacher le fait qu'en réalité il avait besoin d'aide, pour sa fille. Personne n'était au courant de sa présence dans cet appartement, personne n'a osé s'aventurer trop près soit par peur soit parce que le hasard fait bien les choses. Mettre au courant de son existence serait la mettre en danger et ça il ne pouvait le concevoir. Tant qu'à faire, il finit par ranger son magnum dans son étui à sa hanche droite avant de déballer ce qui se trouvait dans le sachet. Deux boites de conserves et des médicaments, précisément ceux qu'il cherchait. Une belle trouvaille.

« Le monde a changé, les derniers rescapés ont changés, tu cours à ta perte en agissant comme ça avec des inconnus. »

Elle avait peut-être besoin de se remémorer ça pour comprendre à quel point elle faisait une erreur en pensant que l'espoir est encore permis. Qui se soucierait d'elle à sa place ? 10% des survivants, mais c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin. Faisant glisser une des boites de conserve sur la table vers Alice, il releva le regard tout en s'asseyant sur le fauteuil juste en face.

« J'ai cherché pendant un bon moment ces médicaments, mais impossible de mettre la main dessus. Où est-ce que tu les a trouvés ? »

Ça l’intéressait, surtout que c'était bien précisé que c'était pour les enfants de moins de 10 ans. Mais...comment peut-elle ne serait-ce que se douter une seule seconde qu'il a une enfant ? Non, c'est impossible, il ne l'a pas croisé une seule fois, il ne l'a pas aperçu malgré sa grande prudence. Comment ? S'il ressentait une certaine joie en son fort intérieur lorsqu'il a posé les yeux sur la boite de médicaments, l'inquiétude devint omniprésente à cette perspective.

« Tu n'es pas seule, je me trompe ? »

Venir comme ça en donnant des vivres et des médicaments signifie bien qu'elle n'est pas vraiment en manque, qu'elle a surement une bonne réserve et seul un groupe bien organisé peut se vanter d'avoir une bonne réserve. Depuis le commencement, Carl a rencontré plusieurs survivants que ça soit en groupe ou seul et il a bien constaté qu'un groupe est souvent bien équipé, bien mieux qu'un survivait solitaire. C'est un fin observateur, il conclut de nombreuses choses en peu de temps, mais il lui arrive de se tromper. Alors fait-elle vraiment partie d'un groupe pour se séparer de telles choses ou est-elle une véritable solitaire encore plus inconsciente qu'il ne le pensait ?


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MessageSujet: Re: Quand l'impossible devient possible [Alice Black]   Quand l'impossible devient possible [Alice Black] EmptyLun 6 Mar - 13:16

Quand l'impossible devient possible
carl & alice

Comment avait-elle réussi à se mettre dans ce merdier ? Elle ne sortait pourtant pas souvent, sauf pour récupérer des plantes et dans ces cas-là elle se dépêchait. Bon depuis qu'elle avait vu cet homme elle essayait de sortir plus régulièrement par pure curiosité et aussi pour l'aider mais elle n'aimait pas beaucoup être à l'extérieur pour autant. Se sentant vulnérable, la vraie raison étant qu'elle avait trop de mauvais souvenirs à l'extérieur de ce camp. Le fait est qu'elle se retrouvait en face de cet homme dont elle ne savait finalement rien à part quelques déductions faites à la vas-vite et son instinct qui la poussait à croire qu'il n'allait pas lui faire de mal. Foutu instinct n'est-ce pas ? Alice aurait dû se méfier beaucoup plus de cet inconnu, malgré son instinct car dans ce monde les personnes à qui on pouvait accorder sa confiance étaient très rares voir même inexistantes. Elle se doutait bien que cet homme devait la prendre pour la dernière des inconscientes à cause de sa manière d'agir bien trop gentille.

L'ambiance avait beau s'être légèrement détendue, ce n'est pas pour autant qu'il ne restait pas sur ses gardes. Tout comme la jeune femme qui - même si elle n'aurait aucune chance si cet homme décidait de finalement la tuer - n'avait pas perdu du regard son sac où se trouvait ses armes. Sac qui venait d'ailleurs d'être posé sur la table basse du salon.

« Qui vous dit que j'ai besoin d'aide ? Je n'ai besoin de personne et c'est pas maintenant que ça va changer. »

Elle s'attendait totalement à ce genre de réaction. C'est donc tout simplement et d'un ton qui prouva que la méchanceté dans sa voix la laissait indifférente qu'elle lui répondit :

[color=#9933ff]« J'irai presque jusqu'à dire que c'est votre réaction qui me prouve le contraire. »

La blonde avait toujours adoré le contact humain, pharmacienne avait beau être un métier qu'elle adorait elle regrettait parfois de ne pas avoir plutôt fait de la psychologie. Elle aurait été très douée dans ce domaine car en plus d'être sociable elle arrivait toujours à déceler ce petit truc chez les gens, ce truc qu'ils essayaient de cacher, et cela toujours à travers leur regard. Une célèbre phrase disait que les yeux étaient le reflet de l'âme. Alice avait toujours cru à cent pour cent à ce dicton. Même les meilleurs menteurs pouvaient parfois se laisser trahir par un regard. Et à ce moment là, dans les yeux de cet homme elle vit certes de l'agressivité voir de la méchanceté mais elles servaient à cacher un sentiment beaucoup plus imposant : de la peur.

L'homme rangea finalement son pistolet dans son étui ce qui finit de détendre la jeune femme qui respira normalement pour la première fois depuis de longues minutes. Alors qu'il déballait le sachet qu'elle lui avait apporté sur la table il lui expliqua :

« Le monde a changé, les derniers rescapés ont changés, tu cours à ta perte en agissant comme ça avec des inconnus. »

Elle haussa un sourcil, étonnée. Personne ne lui faisait la morale de cette manière là sans qu'elle lui dise (poliment) d'aller se faire voir. Elle n'oubliait cependant pas qu'elle se trouvait dans son appartement et qu'il avait tout de même son arme à portée de main. Mais elle n'aimer pas la manière dont il la prenait pour une petit idiote fragile et inconsciente, même si elle savait parfaitement que ça devait être l'image qu'elle renvoyait avec ses vivres et ses médicaments offerts. Elle ne désirait pas pour autant se faire gronder comme une enfant.

« Rassurez-vous je n'suis pas comme ça avec tous les inconnus ... »

Cela lui fit se remémorer des souvenirs pas si lointain que ça. À l'époque révolue où son groupe et elle voyageaient ensembles. Elle avait dû tuer deux personnes. Un homme et une femme mais c'était uniquement parce qu'ils allaient attaquer son groupe. En effet Alice était de garde ce soir-là. Postée de manière à ne pas être vue, elle n'avait pas été repérée, jusqu'à ce qu'elle tire deux coups de feu successifs sur les deux personnes armées qui se rapprochaient beaucoup trop à son goût de son groupe mais surtout de sa fille endormie. Elle secoua légèrement la tête pour se sortir ce souvenir du crâne, c'était la seule fois où elle avait tué des survivants ...

L'inconnu s'assit sur un fauteuil en face d'elle et lui envoya une conserve en la faisant rouler sur la table. Elle la stoppa net et d'un geste rapide.

« J'ai cherché pendant un bon moment ces médicaments, mais impossible de mettre la main dessus. Où est-ce que tu les a trouvés ? »

Un léger sourire en coin, elle répondit le plus simplement du monde :

« Dans une bonne réserve. »

Elle savait parfaitement de quel médicament il parlait. C'était un simple anti-douleurs et fièvre pour enfants, le médicament basique mais efficace que tout parent se devait de connaître. Malheureusement c'était un de ces médicaments maintenant presque impossibles à trouver car puisque beaucoup de gens savaient à quoi il servait ils n'avaient pas hésité à l'utiliser. À l'inverse, parfois des récupérateurs ramenaient au camp des nombres importants d'antibiotiques provenant de maisons qui avaient pourtant déjà été pilées. La raison était que peu de gens s'y connaissaient assez en médicaments pour savoir quel était l'usage de chacun d'entre eux.

Elle vit l'homme en face d'elle se tendre légèrement lorsqu'il compris qu'elle lui avait apporté un médicament spécialement pour enfants de moins de dix ans. Il venait d'ailleurs plus ou moins de se vendre tout seul en lui disant qu'il cherchait depuis longtemps ce fameux médicament.

« Tu n'es pas seule, je me trompe ? »

Elle secoua la tête de gauche à droite de façon à lui faire comprendre qu'il avait raison. Elle ne voyait pas d'intérêt à lui mentir après tout : il habitait la partie non fortifiée de Lafayette et devait donc forcément être au courant de l'existence du camp. Il avait sûrement ses raisons de ne pas vouloir le rejoindre. Elle réfléchit un petit moment avant de lui demander à son tour :

« Toi non plus n'est-ce pas ? »

Elle était maintenant certaine qu'il avait un enfant à ses côtés mais était-il vraiment le seul adulte à vivre ici ?
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Quand l'impossible devient possible [Alice Black]

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