nom : briggs, le nom de son père et de ceux qui ont vécu avant elle. prénom : natalie, aussi banal qu'elle peut l'être. âge : il y a déjà trente-et-un ans que la petite est arrivée. date et lieu de naissance : lafayette l'a accueillie en mille neut cent quatre-vingt-six. nationalité : américaine, patriote de la grande nation. origines : américaines, bien que quelques tâches étrangères viennent épicer son sang. situation civile : au choix.  ancien métier : aide-soignante, professeur des écoles, un métier doux et sans grande ambition. ancien lieu d'habitation : lafayette, louisiane, dans la même maison qui l'a vue grandie. campement actuel : lafayette, elle n'a pas quitté la ville depuis le début de l'épidémie. groupe : bury me here, elle obéit naïvement au conseil. crédits : hepburns (avatar), tumblr (gifs).  

(001), elle a vingt ans lorsque le malheur s'abat sur la maison briggs. on lui offre les médailles et le drapeau, mais pas le corps de son père. trois ans qu'il avait été envoyé en irak, quatre mois qu'il n'était pas revenu à la maison. il reviendra plus maintenant. pierce briggs a été déclaré mort, bien que son corps n'ait pu faire le chemin jusqu'à son pays. la jeune femme est anéantie, mais pas autant que son frère qui commence à haïr ceux qui détiennent le pouvoir, ou que sa mère qui se referme sur elle-même. (002), natalie n'a jamais été une grande rebelle, ni provocatrice. elle vit tranquillement et doucement, se contentant de faire ce qu'on attend d'elle. elle suit des études, sans pour autant briller, et décroche un boulot au calme. calme et posée, c'est plus ou moins elle qui gère la maisonnée depuis la mort de son père, sa mère ayant énormément besoin d'aide. (003), à l'arrivée des militaires en ville, c'est naturellement qu'elle s'est pliée au conseil. elle aide comme elle peut sa famille et ses proches, occupe par la même occasion un métier utile (au choix selon son ancienne profession). et elle observe son petit frère se rebeller silencieusement, elle s'inquiète pour lui, elle aimerait qu'il s'assagisse. elle veille sur lui du mieux qu'elle le peut, espérant qu'il entende ses plaintes et arrête ses délits. (004), natalie n'est pas sortie de la ville depuis le commencement de l'épidémie et, à l'exception des premières images vues à la télévision ou dans les journaux, ses yeux n'ont jamais rencontré l'image hideuse d'un rôdeur. la jeune femme est encore innocente, ignorant presque la menace qui vit au-dehors des murs du camp, et continue à maintenir un quotidien normal, comme si de rien n'était. (005), elle croit à une entité supérieure, Dieu ou le Destin, elle ne sait pas trop. toujours est-il qu'un être tout puissant régit leurs misérables vies depuis son trône nuageux, bien haut dan le ciel. natalie garde sur elle un pendentif de croix chrétienne que lui a offert son père il y a bien longtemps. et elle se dit que c'est peut-être lui, ce père parti trop tôt, qui veille sur eux depuis le paradis. (006), elle a toujours eu une passion pour le ciel. étoiles, lunes, systèmes solaires lointains, et l'infini du firmament qu'elle semble toucher du bout des doigts. ces nuits passées à observer le noir obscur reflètent le côté romantique et sensible de l'enfant qu'elle cherche à cacher sous ses airs de femme sérieuse et travailleuse. (007), qu'elle soit aide-soignante ou enseignante (ou autre), natalie n'a jamais été douée pour prendre des décisions de dernière minute ou donner des ordres à droite, à gauche. elle préfère aider les autres, être cette épaule sur qui on peut se reposer tranquillement, celle sur qui on délègue les tâches moindres mais encombrantes. natalie vit pour servir autrui, non pour le commander. elle a en elle cette fibre maternelle, cette envie de bien faire, de soulager les peines et les peurs. altruiste, généreuse, elle est là où l'on a besoin d'elle, là où elle sera utile.