The Day Will Come When You Won't Be nom : Haynes. Un nom, une famille qu'il a mise en sécurité à Lafayette dès qu'il a entendu parler des fortifications. prénom : James William. âge : 36 yo. date et lieu de naissance : 16 mars, à La Nouvelle-Orléans. nationalité : Américaine. origines : Américaine, Irlandaise, avec quelques touches de française. situation civile : Divorcé, comme une évidence, son mariage n'a pas tenu la route. Il aime son ex femme pourtant, mais pas de la manière qu'un mari le devrait. orientation sexuelle : Homosexuel refoulé, officiellement hétérosexuel. Forcément, il a toujours eu des problèmes dans ses relations hétérosexuelles. ancien métier : Ex militaire, devenu flic... et qui aujourd'hui a trouvé sa place en tant que nettoyeur. ancien lieu d'habitation : Bâton Rouge. camp actuel : Lafayette. groupe : Bury Me Here. crédits : hqgifhunting.   just survive somehow. (001), La Louisiane dans chaque fibre de son corps. Il est né à La Nouvelle Orléans, a grandi dans cette culture particulière qui laisse un arrière goût musical. Mais aussi dans les jugements du sud, avant de s'engager dans une armée aussi tolérante qu'on pourrait s'y attendre. (002), C'est toute sa famille, son ex y compris, qu'il a trainé à Lafayette dans son sillage. C'est lui qui a pris la décision, lui qui veille sur eux. Ça a toujours été comme ça, parce qu'il ne pouvait pas les laisser crever alors qu'il s'en sortirait. (003), Il a néanmoins perdu un frère dans la transition. Un imprudent, le plus jeune, le plus crédule. Le con s'est fait mordre, James a dû le tuer lui-même, et ça a dû dévorer un morceau de son âme dans la bataille. (004), Sa sœur jumelle a toujours été la personne dont il a été le plus proche, elle a d'ailleurs toujours su que James n'était pas attiré par les femmes, même s'il l'a toujours nié. Elle est loin d'être une petite chose sans défense, mais James la protégera toujours. L'inverse est également vrai. (005), Homosexuel. Le mot qui fâche. Le mot imprononçable. James l'a toujours farouchement nié, jugeant très tôt dans son enfance que ce n'était pas normal de regarder les hommes avec envie. Alors il s'est toujours forcé à aller avec des femmes... on juge d'ailleurs que c'est un amant potable, sans rien d'exceptionnel... du moins avec les femmes. (006), Il a déjà couché avec des hommes en ayant trop bu, plus performant, plus en forme forcément... les réveils ont toujours été plutôt brutaux. Il a compris, mais il n'accepte pas ses penchants pour la gente masculine, malgré les efforts de sa sœur pour l'aider à s'accepter. (007), Marié, il l'a pourtant été, même si celui-ci a fini aux ordures comme toutes autres relations hétérosexuelles. Il n'a jamais été amoureux d'une femme, il en est tout simplement incapable. Oh, il a aimé cette femme, mais plus comme un ami... un peu trop dégoûté par ce corps qui n'avait au fond rien d'attirant à ses yeux, hormis son cul. (008), S'il suit les règles sur les addictions à la lettre pour ne pas se faire virer, ayant fait son deuil des boissons alcoolisées, puisque n'ayant jamais touché à quoique ce soit d'autres d'illicites. Il lui arrive encore de fumer une clope à l'occasion, lorsqu'il se trouve en dehors du campement. Mais il s'en passe... son addiction s'est forcément amoindrie face à la pénurie. (009), Il porte toujours autour du cou les plaques qu'il avait à l'armée. Même lorsqu'il était flic, ça ne l'a jamais quitté. Et après son divorce, il y a rajouté son alliance... A croire qu'il en a besoin. (010), Niveau caractère, James est : Protecteur, sarcastique, survivant, déterminé, efficace, refoulé, tactile, méfiant, courageux, loyal, taquin, désabusé, obstiné, ...

âge : 30 brouettes dans le paysage. fuseau horaire : la France. fréquence de connexion : 5/7. où avez vous connu le forum : bazzart, je crois bien. avis & suggestions : J'aime beaucoup le forum, vos idées, et tout ! votre mot de la fin :   .

L'obscurité n'a pas de visage. Elle n'est qu'une ombre sombre qui vous dévore seconde après seconde. Les rêves sont comme les cauchemars, ils avalent les âmes, les nécrosent, les pourrissent. James le savait mieux qu'un autre, parce que ses rêves finissaient toujours par devenir des cauchemars. A croire que sa cervelle était incapable de faire mieux en ces temps troublés. Hanté par le meurtre de son petit frère, il se revoyait en train de le tuer parce qu'il avait été contaminé, monstre dangereux pour les survivants, prédateur qui n'était plus lui. Alors pourquoi ça avait bouffé une partie de son âme ? Pourquoi il était incapable de parvenir à dormir une nuit entière sans se réveiller en sueur, accro à l'obscurité qui lui brûlait les rétines et le poussait à lever les yeux vers le ciel, avec l'envie de s'habiller pour aller tuer du contaminé ? Comme en cet instant, cette seconde, où il se tenait à la fenêtre, aussi nu qu'un ver, aussi silencieux qu'il en avait l'habitude, la morsure de l'air nocturne s'agrippant à son corps. Il aurait pu se souvenir de tout... de cette vie qui était la sienne et qui aujourd'hui semblait n'être que la désillusion d'un survivant incapable de choisir délibérément de crever.

Il fixait l'extérieur à sa fenêtre, vivant dans cette maison qui n'était pas la sienne, abandonnée avant que les Haynes arrivent et s'en emparent, et aujourd'hui, certaines pièces partagées avec d'autres nouveaux. Il scrutait la noirceur du monde, tranchée par ces lueurs soufflées par l'électricité encore d'actualité dans cette parcelle arrachée aux monstres, préservée. Pourtant, rien n'est immuable, et les insomnies du nettoyeur n'était peut-être pas un mal, même si d'autres ères surveillaient les alentours. Le silence scabreux de la bâtisse qui empoisonne, il se détacha de son point de mire, enfilant un jean à même sa peau, négligeant le moindre tissu sur son torse. Il poussa la porte de cette chambre où il dormait seul, descendant en bas pour prendre un verre qu'il remplit d'eau. Le monde d'avant lui aurait servi une boisson plus forte, mais le monde d'avant n'existait plus que dans les rêves... ou les cauchemars lorsqu'il est tombé face à l'épidémie. Pas assez fort, pas assez résistant. Lui, qui avait fait l'armée, et qui sentait le métal de ses plaques pendre à sa gorge, l'alliance retirée s'y attarder également, vestige d'un mariage qui n'avait pas assez signifié. James n'aimait pas les femmes. Il le sentait au plus profond de son être, il n'avait jamais été capable d'éprouver du désir, même pour celle qu'il avait épousée, l'esprit en déroute à chaque baise hasardeuse, jamais une performance hors du commun, juste un moyen de se soulager, quand la tension se faisait plus rude face à des corps plus masculins. Il passait son temps à rejeter cette partie de lui-même, et l'alcool inexistant à cause des règles du camp n'aidait pas à l'acceptation, même involontaire. Alors il restait silencieux, le monde était tombé pourtant, sa jumelle lui disait qu'on se ficherait de ses préférences, mais il ne faisait que se braquer. Peut-être parce que son palpitant ne fredonnait aucun air, et ce pour qui que ce soit.

Un bruit, faible, ténu, qui le poussa cependant à pivoter légèrement pour reconnaître la silhouette familière de son ex femme, celle qui vivait aussi dans cette maison, celle qu'il était venu chercher, au même titre qu'un membre lambda de sa famille. Il sentit son regard courir sur lui, ce corps à moitié dénudé qui était le sien. Et si le sien en fit de même, ce fut pour lui confirmer que rien ne s'éveillait dans son pantalon, flasque réalité. Pourtant, il tenait à elle, une tendresse sincère, éternelle, qu'elle faisait brûler dans le muscle qui palpitait dans son poitrail, mais rien de grandiose de la part d'un mari pour sa femme. Ce qu'elle n'était plus. Papier chiffonné bien avant l'épidémie. « Tu ne dors pas. » constata-t-elle simplement. Ils ne dormaient plus ensemble, mais parfois, elle le prenait dans ses bras, parfois, elle quittait ses draps solitaires pour les siens et s'abandonner contre l'odeur familière de sa peau. Elle savait qu'il ne ressentait rien... ça avait toujours été le problème de leur couple, le fait qu'il ne la désirait pas assez, qu'il ne l'aimait pas autant qu'il le faudrait. L'impression qu'elle avait de se battre contre des moulins à vent aussi inutiles que factices. Elle avait fini par comprendre les regards de la jumelle, elle avait fini par saisir que son mari n'était pas honnête... avec lui-même. Elle, mieux qu'une autre, avait conscience que c'était les femmes le problème, et non particulièrement elle. Pourtant, elle l'avait toujours désiré, et elle l'avait toujours aimé plus que lui en avait été capable. Couple brisé, sentiments nécrosés par le temps et les engueulades, les parfums d'hommes persistants sur les chemises d'un mari découchant. Elle n'était pas assez conne pour ne pas comprendre que l'ex militaire, le flic, et aujourd'hui, le nettoyeur ne voulait pas accepter ces penchants qu'il jugeait inacceptables. Pourquoi tu m'as épousée ? Pourquoi, si tu n'as pas envie de moi, si tu ne m'aimes ? lui avait-elle un jour demandé, et il était resté silencieux quelques secondes de trop, à réfléchir alors qu'il aurait dû démentir immédiatement. Oh, il l'avait fait, mais trop tard, beaucoup trop tard. Elle l'avait quitté juste après, le cœur brisé, les larmes amères.

« Toi non plus. » répliqua-t-il en laissant ses iris trop pâles revenir chercher les siennes. « Tu veux un verre ? » D'eau bien sûr, de quoi d'autre sinon ? Elle hocha la tête sans prononcer un mot, se contentant de se rapprocher de lui. Pourquoi tu m'as sauvée ? lui avait-elle demandé plus récemment. Il avait simplement répondu, plus vite, très vite... parce que t'es ma famille. Elle avait su qu'il ne mentait pas, qu'il était sincère, même s'il ne l'aimait pas comme une femme, il tenait à elle. Pas assez pour rabibocher le cœur brisé, mais suffisamment pour adoucir la perte de sa famille à elle, et étouffer la solitude. Elle ne portait plus le nom de Haynes avant, aujourd'hui, elle se présentait ainsi pourtant, comme si elle était un membre à part entière de cette famille. Négligeant le verre qu'il lui tendait, elle se réfugia dans ses bras, venant poser son front contre son torse puissant, silencieuse, laissant la chaleur de sa respiration le faire frissonner. « T'avais pas le choix. » souffla-t-elle, piquant trop précisément la douleur des cauchemars, le laissant se raidir contre elle. Déjà, il déposait les verres, pour venir saisir ses épaules et la repousser simplement. « Ça change rien. » Il s'éloignait déjà, quittant la pièce, celle qui avait été sa femme, son quotidien et qui laissait son anatomie parfaitement insensible. « Faut que tu avances, James. Ça fait déjà longt... » « Je fais que ça. Je tue des macchabées tous les jours, tu le savais pas ? » ironisa-t-il juste avant de quitter la pièce sans se retourner vers elle, un sourire sarcastique ancré à ses lèvres, désillusion chronique de l'homme qui savait trop bien que le monde était en miettes, et que l'avenir n'avait rien de doré. Mais il survivrait. Avec eux. Ils survivraient encore, et qu'importe si pour le moment il fallait la fermer pour continuer à vivre dans ce camp le temps qu'il tiendrait.

Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : faut assumer son homosexualité, j'suis sûre y en a plein qui seront content d'aider avec ça       .

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une  chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites).   amuse-toi bien parmi nous.